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J14 - samedi 18 janvier 2025 - Chidambaram - Nagapattinam

Distance parcourue : 83,53 Km - Moyenne : 15,31 Km/h

Dénivelé montant : 85 m - Pente montante Maxi : 3 %

Dénivelé descendant : 78 m - Pente descendante Maxi : 3 %

Altitude départ : 14 m - Altitude arrivée : 7 m

Altitude mini : 0 m - Altitude Maxi : 15 m

Heure de réveil : 8h20 - Heure de départ : 9h20 - Heure d'arrivée : 16h30

Hôtel : VPN Lodge – Nethaji Road, Opposite of Old Bus Stand, near Railway Station, Nagapattinam, Tamil Nadu 611001, Inde

Chambre double – ventilateur – eau chaude – deuxième étage avec ascenseur – 800 INR – Hébergement assez vieillot mais bien tenu et propre (vélo dans parc à motos et vélos surveillé et payant car extérieur à l’hébergement 10 INR pour 24 heures)

Le bruit des discussions des gens qui quittent l’hébergement me réveillent régulièrement à partir de 6 heures du matin. Je n’ai pas l’intention de partir aussi tôt et j’arrive à me rendormir à chaque fois. Ce n’est qu’à 8h20 que je quitte le lit. Je prends la route environ une heure plus tard après avoir mangé dans la chambre les viennoiseries achetées hier soir.

Je sors rapidement de la ville et je rejoins une grande route que je suivrai sur les vingt premiers kilomètres environ. La suite du parcours sera le plus souvent sur des petites routes avec une circulation pas trop importante mais quand même plus importante que sur la grande route qui était presque déserte. Il y a aussi beaucoup de petites villes sur le parcours et comme toujours en Inde c’est encombré et bruyant.

Pour la première fois du voyage je rencontre (dépasse) un autre cyclo-voyageur. Il voyage dans des conditions différentes des miennes avec un vélo Indien sans vitesse et pour tout bagages une petite sacoche pour la nourriture et l’eau, un sac à dos sur le porte bagage et une tente. Il est parti d’Uttar Pradesh (au nord de l’Inde) et il a 23 ans. Je n’ai pas compris le nom de la ville où il se rend aujourd’hui ni la destination finale de son voyage. Il fait une petite vidéo pour Youtube avec son téléphone pendant le peu de temps que nous roulons de concert. Je reprends ensuite mon rythme et comme il y a beaucoup de travaux avec des contournements assez pentus il est assez vite distancé. Il me dépassera quand même une quinzaine de kilomètres plus loin alors que je m’étais arrêté pour manger des fruits et prendre quelques photos. Nous n’avançons pas tout à fait à la même vitesse mais l’écart n’est pas bien grand. Après être reparti je le rejoins rapidement et, en restant sur le même rythme, je le distance rapidement.

Il commence à tomber une petite pluie lorsque je suis au kilomètre 50 environ. J’en profite pour déjeuner à l’abri. Lorsque j’ai terminé mon repas la pluie tombe toujours. Ce n’est pas une grosse pluie mais je mets quand même le vêtement de pluie car il ne fait pas très chaud. En plus d’apporter de la chaleur il protège aussi des éclaboussures boueuses des véhicules.

La météo ne changera pas jusqu’à la fin du parcours mais j’ai quand même eu une bonne dizaine de kilomètres sans pluie mais avec une route mouillée et parfois boueuse.

Peu avant la fin de ma trace préparée je passe devant un hébergement qui semble être correct mais je ne m’y arrête pas. Je ne tarde pas à le regretter car le kilomètre restant traverse un marché et se termine sur un chantier boueux. L’hébergement en bout de trace n’est accessible que par le chantier boueux et je reviens vers un autre qui se trouve un peu avant les travaux. La route est sale de la boue transportée par les véhicules mais c’est quand même plus acceptable des marcher sur une route sale que dans les flaques et la boue.

Le VPN Lodge n’a que des chambres doubles mais celles avec ventilateur, plus que suffisant aujourd’hui, sont à 800 INR. La réception est au premier étage mais il y a un ascenseur qui part du niveau 0 et qui dessert tous les étages de l’hébergement. Le niveau 0 est accessible en gravissant une dizaine de marche seulement.

Après les formalités d’enregistrement je monte mes bagages dans la chambre et redescends aussitôt pour mettre mon vélo dans un parc pour deux roues surveillé et indépendant de l’hébergement. Il se trouve à une vingtaine de mètres de l’hébergement. La petite pluie n’a pas cessé et je n’ai pas trop envie de ressortir de nuit avec ce temps. J’achète donc la nourriture et l’eau dont j’ai besoin pour ce soir et demain matin avant de remonter dans la chambre.

 

J15 - dimanche 19 janvier 2025 – Nagapattinam - Thanjavur

Distance parcourue : 89,65 Km - Moyenne : 15,08 Km/h

Dénivelé montant : 111 m - Pente montante Maxi : 3 %

Dénivelé descendant : 60 m - Pente descendante Maxi : 3 %

Altitude départ : 7 m - Altitude arrivée : 58 m

Altitude mini :  1 m - Altitude Maxi : 61 m

Heure de réveil : 7h30 - Heure de départ : 9h05 - Heure d'arrivée : 16h50

Hôtel : Hôtel Wali – No.2948, M.K.M Road, near Railway Station, Tamil Nadu 613001, Inde

Grande chambre avec deux lits simples – ventilateur – Eau chaude seulement le matin mais à ma demande j’ai eu un seau d’eau chaude en arrivant – Vélo sous un abri dans la cour de l’hôtel – 1 232 INR.

 

Je commence à m’adapter à l’heure Indienne et je me réveille naturellement à 7h30. Après le petit déjeuner dans la chambre je descends chercher mon vélo qui est dans un parking surveillé à 30 mètres de l’hôtel. Je descends ensuite mes bagages et les installe sur le vélo. Je remonte ensuite au premier étage rendre les clés à la réception et signaler mon départ. Bien que la chambre ne soit qu’au deuxième étage j’ai apprécié l’ascenseur ce matin pour tous ces trajets et surtout pour la descente avec les bagages.

Je prends la route vers 9h05 en direction du port de Nagapattinam. C’est d’ici que je voulais aller au Sri Lanka mais le service de bateau s’est arrêté mi-novembre pour cause de mousson et il n’a pas encore repris bien que la compagnie ait répondu à ma demande par mail en disant que le service reprendrait fin décembre ou début janvier. Nous sommes aujourd’hui le 19 janvier et le site de réservation est toujours en maintenance. Le mieux puisque je suis ici est d’aller sur place pour voir si je peux avoir des informations plus exactes.

Les travaux n’ont pas cessé depuis hier et comme il a encore plu cette nuit la route la plus directe pour aller au port est un champ de boue sur la première partie. Je fais donc quelques détours pour éviter ce passage. Peu avant d’arriver au port je suis abordé par un homme courtois mais curieux comme beaucoup d’Indiens. Il me questionne sur ma nationalité, ma profession, ma famille etc… Lorsque je lui ai donné les réponses il me dit qu’il y a une église pas loin d’ici. Je l’avais deviné car j’entends des chants qui ressemblent plus aux chants d’églises que de temple Indou ou de mosquée. J’en profite pour lui poser des questions sur le bateau qui fait la liaison entre Nagapattinam (Inde) et Kenkesanturai/Jaffna (Sri Lanka). Il me dit qu’il fait un break jusqu’en mars/avril pour cause de « rain season ». Il ne sait pas exactement quand le service reprendra mais avril correspond aux grandes vacances en Inde et, comme il est probable que ce sont des Indiens qui constituent l’essentiel des passagers de ce bateau, c’est probablement la période la plus favorable pour le remplir.

Je vais donc continuer mon voyage en Inde en oubliant le Sri Lanka pour l’instant. Je surveillerai régulièrement le site de réservation de la compagnie https://sailindsri.com/  et si le service reprend à une période qui me convient je reviendrai ici après avoir fait ma demande d‘ETA Sri Lankais. Je ne me fais pas trop d’illusion sur la reprise du service bateau qui est chaotique depuis qu’il exsite et je pense que si je veux aller au Sri Lanka le plus sûr sera de revenir à Chennai et d’acheter un billet d’avion avec Air India. Je continue ensuite jusqu’au port. Le bateau qui devrait être en mer à cette heure est gentiment amarré à quai et le port est désert.

Après ces repérages je reviens à mon point de départ et il est presque 10 heures quand je commence le parcours vers Thanjavur. Le ciel est encore très couvert ce matin mais pour l’instant il ne pleut pas. Sur une grande partie du parcours la route est un grand axe en très bon état avec peu de circulation. Pour le deuxième tiers du parcours ma trace quitte le grand axe pour suivre des routes plus petites. C’est plus agréable et plus vivant mais la contrepartie est la circulation chaotique dans les agglomérations. La première averse pas très longue ni très forte arrive un peu avant midi. La deuxième arrive une heure plus tard. C’est une grosse pluie et comme elle me surprend en dehors d’une agglomération je mets les vêtements de pluie et continue mon chemin. Cette grosse averse dure un bon quart d’heure et je suis bien trempé mais ce n’est pas grave car malgré la pluie la température reste chaude autour de 27 °C.

Arrivé à Thanjavur je suis ma trace sans rechercher d’autres hébergements. Celui où elle abouti est bien placé un peu à l’écart de la ville et du bruit mais suffisamment proche pour accéder aux commerces à pied. Il y a une cour avec un abri où je laisse le vélo. La chambre est grande et propre mais l’eau chaude n’est disponible que le matin. Je montre que ceci ne me convient pas trop et le garçon d’étage me dit qu’il me montera un seau d’eau chaude. Il tient parole et j’ai à peine le temps d’ouvrir mes bagages qu’il sonne et vide un seau d’eau chaude dans la grande bassine qui permet de se doucher au broc. Dans les hébergements que j’ai eus jusqu’à maintenant c’est souvent seulement la douche au broc qui permet d’avoir une douche chaude car la paume de douche n’est reliée qu’à l’eau froide et parfois la pression est faible. Le plus pratique est donc de remplir la grande bassine d’eau en ouvrant les robinets d’eau chaude et froide et de se verser l’eau mitigée obtenue avec le broc destiné à cet usage.

J16 - lundi 20 janvier 2025 - Thanjavur – Pudukkotai

Les données ci-dessous proviennent du compteur et les prennent en compte le trajet aller et retour hôtel temple de Brihadīśvara. Ceci représente environ 3,5 kilomètres qui ne figurent pas dans la trace enregistrée qui ne montre que le parcours entre l’hôtel à Thanjavur et l’hôtel à Pudukkotai.

Distance parcourue : 65,21 Km - Moyenne : 16,60 Km/h

Dénivelé montant : 163 m - Pente montante Maxi : 2 %

Dénivelé descendant : 126 m - Pente descendante Maxi : 2 %

Altitude départ : 58 m - Altitude arrivée : 95 m

Altitude mini : 57 m - Altitude Maxi : 143 m

Heure de réveil : 9h - Heure de départ : 11h30 - Heure d'arrivée : 16h

Hôtel : Prince Lodge – Bus Stand, 5843, Sathyamoorthy Road, opp.to New, Pudukkottai, Tamil Nadu 622001, Inde

Chambre avec un lit simple – ventilateur – eau chaude – ascenseur – Chambre bien agencé et propre comme l’ensemble de l’établissement – Vélo dans la rue attaché devant le Lodge sous les caméras – 850 INR.

L’hébergement de cette nuit est un peu à l’écart de la ville. Il est situé dans une impasse et possède une grande cour avec des arbres. L’endroit est donc très silencieux et le silence est une denrée très rare en Inde. Je me suis couché un peu tard hier soir mais lorsque je me réveille je pense qu’il doit être environ 6 heures. Un petit coup d’œil à mon compteur de vélo qui me sert d’horloge m’indique qu’il est 9 heures. Comme je me suis endormi vers minuit j’ai donc dormi 9 heures d’une seule traite. Je pense que c’est la première fois que je fais une aussi longue nuit sans interruption en Inde et c’est très bien que cela arrive aujourd’hui car j’ai décidé de ne quitter l’hôtel qu’après être allé visiter le temple de Brihadīśvara qui est le principal site de la ville. Comme l‘hôtel est un établissement 24 heures ce n’est pas un problème car je peux y rester jusqu’à l’heure à laquelle je suis arrivé hier soit environ 17 heures. J’ai réduit le parcours prévu pour aujourd’hui à une soixantaine de kilomètres et je pense que je peux arriver assez tôt à la prochaine destination en ne quittant l’hébergement que vers midi.

Je grignote rapidement quelque chose dans la chambre et je descends sans mes bagages pour faire à vélo la petite distance d’environ 1,7 kilomètres qui sépare l’hébergement du temple de Brihadīśvara. Le temps pluvieux qui dure depuis deux jours a laissé la place au soleil aujourd’hui. C’est donc sous un ciel bleu que je fais la route entre l’hébergement et le temple. J’y arrive rapidement et il y a déjà beaucoup de visiteurs. Je stationne mon vélo à l’extérieur, en vue des gardiens et attaché à une barrière. L’entrée au temple est libre et gratuite. Après avoir passé le premier porche il faut prendre l’allée à droite pour déposer les chaussures dans un sac que l’on attache à un crochet numéroté. Au retour un homme me demande mon ticket mais comme je n’ai pas vu le guichet où il fallait payer et prendre un ticket je n’en ai pas. Il y a beaucoup de gens qui récupèrent leurs chaussures et le préposé aux tickets n’insiste pas et va vers d’autres personnes récupérer leurs tickets. J’ai donc resquillé involontairement pour la surveillance des chaussures.

Ce temple est très grand et aussi bien entretenu. Les photos dans les parties extérieures sont autorisées mais pas à l’intérieur des différents bâtiments qui constituent le temple. Il y a des visiteurs de toutes nationalités et j’entends assez souvent des conversations en français. Je zappe la visite de deux bâtiments qui sont encombrés par des fidèles qui font leurs dévotions et bloquent le passage. Je n’ai pas pris de guide et je ne connais donc pas l’histoire de ce temple. Tout ce que sais est qu’il est dédié à Shiva et qu’il à été construit entre 1003 et 1010 par l’empereur Chola Râjarâja. La visite de ce temple est très intéressante et à ne pas rater par ceux qui visitent cette région. Le site est remarquable autant pour la beauté et l’envergure des bâtiments que par le calme et la simplicité d’accès du site. Ceux que l’histoire de ce temple intéressent peuvent regarder les sites suivants https://fr.wikipedia.org/wiki/Temple_de_Brihadesvara    -   https://www.lonelyplanet.fr/poi/temple-de-brihadishwara  et aussi celui-ci pour voir des photos meilleures que les miennes https://www.mackoo.com/inde_sud/tanjore3.htm

Ce site aurait sans doute mérité que j’y passe plus de temps mais il aurait fallu que je me réveille plus tôt. Les horaires de visite sont de 6h à 12h30 et de 1-h à 20h30.

De retour à l’hôtel j’équipe mon vélo et je prends la route vers 11h30 en direction de Pudukkotai. J’ai fait la trace la plus directe et mon itinéraire du jour suivra un grand axe. La sortie de Thanjavur n’est pas très rapide mais pas trop encombrée non plus. Ensuite je dois avoir le vent dans le dos car j’avance rapidement sans effort alors que le parcours est comme hier un peu montant. Les quinze derniers kilomètres sont moins roulants avec des petites montées à 1 ou 2%.

Je mets un peu de temps pour trouver un hébergement. Le premier que je visite est celui où je reviendrai m’installer après en avoir visité d’autres. Il est très bien et le prix de 850 INR est bon. Par contre il est proche de la gare routière et le quartier est donc bruyant. Il possède un parking pour les voitures qui est dans une autre rue. Le réceptionniste me dit que les clients en deux roues stationnent dans la rue devant l’hôtel et que c’est sûr car il y a des caméras. Je vais visiter deux autres hébergements. Le premier a un parking en sous-sol et me propose une chambre à 1350 INR et donc 500 INR de plus que le premier et je ne demande même pas à visiter la chambre. Le deuxième me propose une chambre à 700 INR et aussi de mettre mon vélo dans la salle de restaurant pour la nuit. Je visite les chambres et si je compare avec le premier hébergement même à 300 INR le rapport qualité/prix serait moindre quand dans le premier.

Je reviens donc au « Prince Lodge » où il y encore une personne qui lave le sol. Cette fois-ci le réceptionniste me dit que je peux mettre mon vélo au parking voiture et il me montre les caméras qui le surveillent. Comme le parking est isolé je pense que ce n’est pas idéal malgré les caméras. Il me propose aussi de mettre le vélo dans la réception pour la nuit mais la réception est petite et il risque de gêner l’accès à l’escalier et à l’ascenseur. De plus elle est très propre et ce n’est pas le cas de mon vélo qui a beaucoup roulé dans la boue ces deux derniers jours. Finalement le vélo attaché à une barrière devant la réception me semble être la meilleure option et le réceptionniste me rappelle que c’est sûr car il y a des caméras.

J17 - mardi 21 janvier 2025 - Pudukkotai - Tirupattur

Distance parcourue : 45,18 Km - Moyenne : 15,21 Km/h

Dénivelé montant : 84 m - Pente montante Maxi : 2 %

Dénivelé descendant : 78 m - Pente descendante Maxi : 2 %

Altitude départ : 95 m - Altitude arrivée : 101 m

Altitude mini : 79 m - Altitude Maxi : 136 m

Heure de réveil : 8h30 - Heure de départ : 9h45 - Heure d'arrivée : 15h00

Hôtel : Enbam Lodging – NH 226, Tirupattur, Tamil Nadu 630211, Inde

Chambre 2 lits simples au premier étage – ventilateur – eau froide – vélo dans couloir à coté de la réception – 700 INR.

 

Il y a un peu plus de 100 kilomètres entre Pudukkotai et Madurai. Le parcours doit être facile et donc largement faisable dans la journée mais j’ai une petite douleur au genou droit depuis 4 jours. Elle va en diminuant mais comme le terrain est facile en ce moment j’appuie plus fort sur la pédale gauche que sur la droite. Ceci est possible sur terrain plat mais ne le sera pas en montagne. Pour que cette douleur disparaisse plus vite je pense que le mieux est de raccourcir les étapes et de solliciter le moins possible la jambe droite. J’ai donc coupé en deux le parcours entre Pudukkotai et Madurai et prévu une étape à Tirupattur qui est à environ 45 kilomètres de Pudukkotai et 65 kilomètres de Madurai. Tirupattur est une petite ville mais il y a quelques hébergements visibles sur Google maps.

Il est inutile de partir tôt ce matin puisque le parcours du jour est court mais mon hébergement est à côté de la gare routière dans une partie de la ville particulièrement bruyante. Je suis donc réveillé une première fois par le bruit à 6 heures et je le serai encore deux fois jusqu’à 8h30 heure à laquelle je me lève.

Je prends mon petit déjeuner dans la chambre et j’enfourche le vélo vers 9h45. Pudukkotai n’est pas non plus une très grande ville et je me retrouve rapidement dans la campagne sur une petite route. Après quelques kilomètres cette route croise une voie ferrée. Lorsque j’y arrive les barrières sont fermées et il y a beaucoup de véhicules qui attendent. Le train arrive presque 5 minutes plus tard et il faut encore 2 minutes pour que le garde barrière vienne avec sa manivelle pour ouvrir les barrières.

Dans les deux sens les véhicules s’étaient étalés sur toute la largeur de la route et comme toujours en Inde ceux qui étaient sur la droite (on roule à gauche en Inde) se faufilent en serrant ceux qui étaient sur la gauche pour revenir du bon côté. Ces manœuvres se passent au moment où l’on franchi les rails et où la chaussée est bien abimée. La « bousculade » se termine au milieu du passage avec les plus habiles à se faufiler devant les autres.

Je rejoins ensuite une route plus importante mais qui reste une route avec une voie de circulation dans chaque sens. Des deux côtés de la route il y a des poteaux avec des drapeaux indiens tous les 15 à 20 mètres et un policier debout sur le bord tous les 200 mètres environ. Je me doute que des personnalités importantes doivent bientôt passer ici. Je continue sur environ 5 kilomètres sans que personne ne m’arrête mais arrivé à une petite agglomération autour d’une intersection un policier me fait signe de m’arrêter. Il me dit que c’est pour environ 10 minutes.

 Je me doute que ce sera plus long mais j’ai tout mon temps. Je commence par acheter une pâtisserie dans une boutique. Une fois le dessert englouti je m’installe pour observer. Les policiers arrêtent tous les véhicules et les voitures et camions sont déviés sur les routes qui partent à droite ou à gauche. Les motos restent comme moi sur le bord de la route un peu ne retrait comme on nous l’a demandé. Les motards indiens ont cependant l’habitude de se faufiler et pendant que les policiers leurs tournent le dos pour dévier les voitures certains relancent leurs motos et passent le barrage. Je ne suis pas certain qu’ils puissent aller plus loin que la prochaine intersection où le même dispositif doit être en place.

Le temps passe et les occupants des motos (ceux qui n’ont pas osés forcer le passage) et des autres véhicules s’installent au bord de la route comme pour assister à un spectacle. Les policiers ont maintenant un travail supplémentaire car en plus d’arrêter les véhicules ils doivent maintenir la foule largement en retrait de la route. Ceci est plus difficile que d’arrêter les voitures. C’est comme pour les étapes du tour de France s’il n’y a pas de barrières la foule finie par occuper toute la chaussée. Les policiers semblent connaitre leur travail car ils sortent une grosse corde qu’ils attachent à des poteaux pour matérialiser la limite. La carde n’est pas assez longue mais au moins une partie de la foule est contenue derrière la corde.

Après que les premiers véhicules « security VIP » soient passés à grande vitesse les policiers font une nouvelle fois signe au gens de se reculer. Les Indiens doivent connaitre les raisons de cette marge de sécurité et obéissent. Lorsque les voitures des officiels passent je comprends les soucis des policiers. Le convoi roule à très vive allure et les voitures sont très rapprochées et parfois deux de fronts. Il y a un terre-plein central à cet endroit avec deux voies de chaque coté mais la largeur est à peine suffisante pour deux de ces voitures qui sont larges avec un marche pieds sur le côté.

Après le passage du convoi les policiers enlèvent la carde et libèrent les véhicules. La plupart repartent rapidement mais j’attends car je ne veux pas rouler dans cette circulation qui va être très dense pendant un moment. Quelques minutes plus tard les motos, voitures et camions qui avaient été bloqués en amonts arrivent ne groupe. J’attends que la circulation redevienne normale pour repartir. L’arrêt n’aura pas duré 10 minutes mais plus d’une heure.

Quelques kilomètres plus loin je quitte la route bordée de drapeau pour en prendre une plus petite sur la gauche. Sans le passage à niveau j’aurai peut-être échappé au convoi « d’officiels » mais j’aurais aussi raté le spectacle. Je passe devant un très petit temple devant lequel les fidèles prient et achètent des melons qu’ils coupent en deux et à qu’ils offrent à la divinité avec une bougie qui brule à l’intérieur. A l’arrière il y a aussi un fort construit sur des rochers. Je l’aurais bien visité mais l’entrée est à 300 INR pour les étrangers (seulement 25 INR pour les Indiens). Ce n’est que 3,5 Euros mais c’est une somme en Inde et je suppose qu’il n’y a qu’un point de vue en haut du fort. Je me contente donc de suivre la route qui le contourne et reprends mon parcours.

Je fais la pose déjeuner dans un petit restaurant où j’arrive facilement à me faire préparer deux chapatis cuits avec chacun un œuf cassé à l’intérieur et sans épices. Ce repas à 40 INR est parfait pour moi.

J’arrive ensuite rapidement à Turipatur. Je m’arrête au premier hébergement sur ma route « Singapor Lodge ». Il est un peu à l’écart des commerces et ce n’est pas un emplacement idéal pour le repas du soir. Le réceptionniste qui est âgé ronfle couché sur un canapé. Je ne le dérange pas et continue vers les autres hébergements que montre Google maps. La ville est petite et j’arrive très vite au « Fathima tower ». Cet hébergement semble être luxueux et c’est une femme voilée qui est à la réception. Ils n’ont que des chambres doubles climatisées au prix de 2 500 INR. Ce n’est pas ce dont j’ai besoin et je me dirige vers l’hébergement qui est appelé « Inbam Tower » sur Google maps mais qui porte le nom de « Enbam Lodging ». Le « supervisor » est absent et le gardien l’appelle avec son téléphone et me le passe. Les chambres sont à 700 INR la nuit. Le gardien, qui ne parle pas un mot d’anglais mais qui se débrouille bien avec les gestes, me montre une première chambre. Elle est très convenable pour le prix mais elle à un WC à la Turc. Je lui explique avec les mains que je préfèrerais un siège. Il comprend et me fait signe d’attendre. Il revient rapidement avec les clés de la chambre d’en face qui a une salle de bain avec un siège de WC. L’hébergement me convient et pour le vélo un homme qui tient le commerce sur le devant du Lodge et qui parle anglais me montre un endroit dans le couloir à coté de la réception où je peux le stationner.

J18 - mercredi 22 janvier 2025 - Tirupattur - Madurai

Distance parcourue : 64,85 Km - Moyenne : 14,34 Km/h

Dénivelé montant : 135 m - Pente montante Maxi : 2 %

Dénivelé descendant : 91 m - Pente descendante Maxi : 2 %

Altitude départ : 101 m - Altitude arrivée : 145 m

Altitude mini : 98 m - Altitude Maxi : 163 m

Heure de réveil : 8h30 - Heure de départ : 9h45 - Heure d'arrivée : 15h30

Hôtel : SMM Lodge - Periyar, Madurai Main, Madurai, Tamil Nadu 625001, Inde

Chambre avec un lit double – ventilateur – eau froide – WC Indien (à la Turc) – Vélo dans le « parking » (passage à côté de l’hébergement) attaché à une grille avec l’antivol – 700 INR.

Le parcours du jour n’est pas long ni difficile et comme je me suis endormi un peu tard hier soir j’aurai bien trainé un peu au lit ce matin mais bien que la petite soit calme les clients et le personnel de l’hébergement sont Indiens et donc pas du tout discret. Le bruit dans le couloir commence à 6 heures du matin avec des clients qui parlent et cela se reproduira régulièrement jusqu’à ce que je me lève vers 8h30.

Comme les autres jours je prends le petit déjeuner dans la chambre et je commence le parcours vers 9h45. La ville est très petite et après quelques minutes j’en suis sorti. Le terrain est comme hier facile bien que très légèrement montant. Jusqu’au kilomètre 27 environ je suis des petites routes agréables et parfois ombragées. IL y a peu de circulation et jusque 2 ou 3 petites agglomérations.

Je rentre sur une plus grande voie de circulation un peu avant Melur. Melur est une grande agglomération, il est midi et j’ai déjà parcouru un peu plus de la moitié de la distance prévue aujourd’hui. Je fais donc la pause déjeuner dans cette ville.

Le reste du parcours est sur une grande route avec peu de circulation. Le paysage est différent de celui de ce matin avec beaucoup de grosses pierres et des affleurements rocheux. La végétation quand il y en a est basse et il n’y a pas d’ombre.

Je quitte la grande route une dizaine de kilomètres avant Madurai qui est une assez grande ville. Je suis ma trace préparée qui passe devant le grand temple de Madurai. J’y trouve un groupe de touristes français qui sont un peu déçus car le temple qui est impressionnant pas sa hauteur et par le nombre de statues qui sont présentes sur ses faces est actuellement entièrement échafaudé. J’ai des retours plutôt négatifs sur la visite de ce temple et je contente de le regarder de l’extérieur.

Je visite ensuite plusieurs hébergements qui sont soit complet ou qui n’ont plus que des chambres à 3 lits. J’en trouve un qui a une chambre très bien à 1010 INR mais qui n’a que des toilettes Indiennes (à la Turc) que je ne trouve pas pratiques. J’aurai peut-être dû prendre cette chambre car je ne trouverai que ce type de toilettes ensuite et cet hôtel me proposait de rentrer le vélo dans un couloir à l’arrière de la réception. Comme il est encore tôt et que je n’ai pas grand-chose à faire à Madurai je continue de chercher. Un homme avec une jambe abimée me propose de me conduire à un hébergement proche et pas cher. Je le suis et nous arrivons au SMM Lodge. Cet établissement propose des chambres simples mais convenable à 700 INR. Il y a un petit passage à côté de l’hébergement qui sert de parking. Le réceptionniste me dit que c’est sûr et que je peux y laisser mon vélo en l’attachant à au grillage du couloir de l’hôtel. Je m’apercevrai le soir que le passage est sombre que ce n’est probablement pas l’endroit le plus sûr pour le vélo. Je n’aurai pas dû suivre la personne qui m’a amener ici car j’y serai passé sans lui et il y avait deux autres hébergements dans cette rue dont un avec un parking fermé qui aurait été plus sûr pour le vélo.

Le soir je fais un tour dans le quartier qui est très encombré et pas très agréable et il y a plus de bijouteries que de restaurants. Je trouve quand même à manger pour ce soir et demain matin.

J19 - jeudi 23 janvier 2025 - Madurai - Paramakkudi

Distance parcourue : 77,94 Km - Moyenne : 16,63 Km/h

Dénivelé montant : 73 m - Pente montante Maxi : 2 %

Dénivelé descendant : 173 m - Pente descendante Maxi : 2 %

Altitude départ : 145 m - Altitude arrivée : 45 m

Altitude mini : 39 m - Altitude Maxi : 145 m

Heure de réveil : 9h - Heure de départ : 10h - Heure d'arrivée : 15h45

Hôtel : Alef Lodge – 8, Paramakudi, 13, Madurai-Rameswaram Rd, Sundhar Nagar, Paramakudi, Tamil Nadu 623707, Inde

Chambre lit simple au premier étage – Ventilateur – eau froide – fenêtre sur rue avec grilles et volets – vélo devant le Lodge attaché à un poteau avec l’antivol.

Les premiers milles kilomètres depuis le départ de Bengalore ont été franchis aujourd’hui un peu avant le milieu du parcours.

Comme les autres soirs j’ai lu tard hier soir et je me suis aussi réveillé tard ce matin. La liseuse est bien pratique pour transporter beaucoup de livres avec un poids léger mais j’aurai peut-être besoin d’un contrôle parental pour fixer une heure limite de lecture compatible avec un levé matinal. Pour l’instant je suis dans une région plate et le ciel est souvent couvert. Commencer le parcours un peu tard n’est donc pas un problème et comme les jours précédents c’est vers 10 heures que je quitte l’hébergement.

Il y a beaucoup de sens uniques dans le quartier où j’ai logé et le départ est un peu compliqué dans des petites rues et des intersections où, comme presque partout en Inde, il faut s’imposer pour passer.

Après être sorti de la ville je rejoins rapidement une grande route à chaussées séparées que je suivrai jusqu’à 25 kilomètres de ma destination finale. J’avais une autre trace qui évitait les grandes routes mais elle faisait 10 kilomètres de plus et finalement la grande route est peu fréquentée, sûre et plutôt agréable. Comme presque tous les jours je dois me prêter à quelques demandes de Selfies.

Je quitte la grande route à environ 25 kilomètres de ma destination finale. Il y a une petite agglomération à cet endroit et un homme assez âgé en moto m’arrête pour me dire quelque chose qui semble être important pour lui. Il parle Tamoul et je ne comprends rien à ce qu’il me dit mais il ne veut pas me laisser repartir avant que j’aie pris connaissance de son message. Il appelle donc un commerçant qui parle un peu anglais et qui traduit. Le message si important concernait la route que je vais prendre. Elle est étroite et sinueuse et il vaut mieux prendre la grande route. J’avais vu que la trace n’était pas rectiligne mais j’ai aussi comparé les distances et je gagne 2 kilomètres en prenant cette route plutôt que la voie express. Je réponds donc qu’une route étroite c’est mieux qu’une voie express pour quelqu’un qui voyage à vélo. Le monsieur âgé semble contrarié que je ne suive pas son conseil mais je pense qu’il n’est pas cycliste et ce qu’il me dit est peut-être vrai pour les motos. Peut-aussi croit-il que j’ai un moteur comme beaucoup d’indiens qui me pose la question et qui croient que les sacoches contiennent des batteries.

La « petite » route est en effet un peu tortueuse et il faut ajouter quelques virages pour éviter de rouler dans les bouses de vaches fraiches mais elle est presque déserte et en largeur et en qualité elle est équivalente à une très bonne départementale française.

Je m’arrête au premier Lodge qui est un peu avant la ville. La « manager » n’est pas présent et le gardien ne parle que Tamoul. Il me demande de m’assoir et d’attendre. Je sais que ce n’est pas ce qu’il faut faire car l’attente peut-être très longue. Je lui demande de voir une chambre et il appelle le « manager » pour savoir ce que je veux. J’arrive à voir une chambre qui est petite mais correcte mais elle a un WC à la Turc. Le prix est de 1000 INR et je pense trouver mieux à ce prix. Je le fais comprendre à mon interlocuteur qui me hurle dessus en me disant de m’asseoir. Je n’ai aucune intention de lui obéir ni non plus envie de dormir dans cet hébergement où les clients sont traités aussi rudement. Les Indiens sont plutôt directifs mais celui-ci dépasse la limite et empiète largement sur le manque de respect.

Je reprends mon vélo et je parcours quelques petites rues car il y a souvent des hébergements qui ne figurent pas sur les cartes Google maps. Je ne trouve rien et je reviens à ma trace préparée. Au bout il y a un hébergement qui me convient avec un « manager » présent, efficace et qui ne donne se comporte normalement avec les clients. Il ne parle aussi que Tamoul mais il connait le fonctionnement du traducteur Google ce qui rend l’enregistrement clair et rapide. Comme je suis français et qu’il doit faire photocopier mon passeport à l’extérieur il me demande 5 INR (environ 0,056 Euros) de plus. La chambre est simple mais elle a tout ce dont j’ai besoin. De plus elle est propre (pour l’Inde) et avec un prix de 600 INR (environ 6,65 Euros) le rapport qualité/prix est bon.

J20 - vendredi 24 janvier 2025 - Paramakkudi - Rameswaram

Distance parcourue : 92,58 Km - Moyenne : 16,19 Km/h

Dénivelé montant : 71 m - Pente montante Maxi : 2 %

Dénivelé descendant : 111 m - Pente descendante Maxi : 3 %

Altitude départ : 45 m - Altitude arrivée : 145 m

Altitude mini : 0 m - Altitude Maxi : 46 m

Heure de réveil : 8h30 - Heure de départ : 9h30 - Heure d'arrivée : 17h00

Hôtel : Hôtel Harish – No 2/7, East Bazzar Street, Ramanathapuram, Rameswaram, Tamil Nadu 623526, Inde

Grande chambre double au troisième étage avec ascenseur – Climatisation et ventilateur – Eau chaude – Parking abrité pour voitures et deux roues – 1 500 INR

Je n’ai pas beaucoup dormi cette nuit à causes de perturbations et aussi de la proximité avec la gare routière et les klaxons des bus tôt le matin.

La première perturbation ne m’a pas beaucoup dérangé et j’aurai aussi pu l’éviter. Lorsque je suis rentré à l’hébergement après être allé manger au restaurant qui est au rez de chaussée le gardien du soir m’a expliqué qu’il rentrait toutes les motos ainsi que mon vélo dans la salle de restaurant lorsque le restaurant ferme vers 23 heures. J’avais cadenassé mon vélo et je le lui ai dit. Il m’a répondu qu’il frapperait à ma porte lorsque ce serait l’heure. Je n’ai pas pensé que je pouvais descendre enlever l’antivol mais comme je ne l’ai pas fait j’ai interrompu ma lecture pour descendre lorsque le gardien a frappé à ma porte. Il avait déjà rentré deux motos dont les propriétaires lui avaient probablement laissé les clés. J’ai détaché mon vélo du poteau et je l’ai rentré avec les motos et il y était encore ce matin lorsque j’ai quitté l’hébergement.

La deuxième perturbation vient de client qui ont frappé à toutes les protes des chambres et réveillé tout le monde vers 1h30. Après avoir fermé les deux roues dans le restaurant le gardien du soir a aussi fermé les portes de l’hébergement et il est rentré chez lui. Ce n’est pas très sûr car en cas de problème type incendie les clients sont fermés à l’intérieur du bâtiment mais c’est ce qu’ils font tous les jours. Les clients qui ont réveillé tout le monde voulait juste avoir un numéro à appeler pour ressortir (pour faire quoi car tout est fermé à 1h30 du matin). Plutôt que de chercher le numéro de téléphone sur Google Maps ils ont réveillé tous les clients pour savoir si quelqu’un connaissait le numéro. Le gardien m’a dit ce matin qu’ils étaient ivres et c’est tout à fait possible car la façon dont ils ont essayé de régler leur « problème » n’est pas celle de gens qui ont l’esprit lucide.

Les bus et autres véhicules ont commencé le concert de klaxons tôt ce matin et je n’ai dormi que par intermittence à partir de 6 heures. J’ai prolongé la nuit autant que je pouvais mais le parcours du jour était un peu plus long que ces derniers jours et j’ai quitté le lit vers 8h30 et quitté l’hébergement une heure plus tard.

Sur le premier tiers du parcours il n’y avait pas de vente et l’allure a été rapide sans gros efforts. Pour les deux tiers suivant le vent n’était pas très fort mais contraire. Sur les plateaux avec une végétations maigres je ne dépassais pas les 16 km/h mais sur les parties pus abritées par de la végétation ou des bâtiments la vitesse était bonne. Sur certaines parties en bord de mer et sur le grand pont en fin de parcours le vent était assez fort et de face.  

L’agglomération de Rameswaram est plus importante que ce que j’avais imaginé et bien que ce soit un cul de sac il y a autant de circulation et d’encombrement que dans les autres villes Indiennes. Je m’arrêt devant un hébergement un peu avant le grand temple car les abords des temples sont aussi suivant bruyants avec des prières tôt le matin. Il est plus luxueux et aussi plus cher que les hébergements des jours précédents. Il n’y a que des chambres climatisées dans cet hôtel. La climatisation n’est pas nécessaire actuellement dans cette région ou la température baisse à 16 degrés la nuit mais la chambre me convient et le prix reste acceptable. Je ne cherche pas plus loin et m’installe à l’hôtel Harish.

Après la douche je sors en vélo pour aller vers le temple et acheter à manger et à boire pour ce soir et demain matin. Il y a beaucoup de fidèles dans et autour du temple et aussi beaucoup de commerces. Le temple est grand avec beaucoup de statues colorées. Je ne visite que l’entrée car il y ensuite des barrières et une file d’attente pour prendre des tickets. Comme en plus les photos sont interdites dans le temple je ne pousse pas plus loin ma visite.
 

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