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J52 - mardi 25 février 2025 – Sigiriya visite Pidurangala rock

Distance parcourue : 11,78 Km - Moyenne : 11,09 Km/h

Dénivelé montant : 69 m - Pente montante Maxi : 6 %

Dénivelé descendant : 69 m - Pente descendante Maxi : 6 %

Altitude départ : 204 m - Altitude arrivée : 204 m

Altitude mini : 200 m - Altitude Maxi : 215 m

Heure de réveil : 8h00 - Heure de départ : 10h00 - Heure d'arrivée : 17h00

Hôtel : Sigirye Piccasso Home Stay – WQV7+F5G, Sigiriya, Sri Lanka

Chambre double au rez de chaussée de la maison de l’hôte qui est à une vingtaine de mètres en retrait de la petite route – Petite terrasse couverte devant la chambre – ventilateur – eau chaude – vélo sur la terrasse couverte devant la chambre – 2500 LKR.

Il a plu cette nuit et une petite averse tombe lorsque je me réveille vers 8 heures. Les averses se succèdent et j’attends que la pluie cesse à l’abri sur la terrasse de l’hébergement jusqu’à environ 10 heures. Pendant cette attente j’ai, entre autres, regardé la météo. Elle n’est pas bonne et de la pluie est annoncée tous les jours, et en journée, jusqu’à mardi prochain. Aujourd’hui comme pour tous les autres jours les averses et orages devraient se succéder entre 6 heures et 18 heures. En quittant l’hébergement je me doute que je ne vais pas pouvoir éviter de me mouiller mais ce n’est pas bien grave car il fait chaud et la pluie est plus acceptable dans ces conditions.

Pour aller au roc Pidurangala je passe par la « ville » et j’emprunte le chemin qui passe devant la billetterie de « Sigiriya Rock ». Je ne vais pas monter à ce pic car l’entrée pour les étrangers est à 30 USD alors que celle de « Pirudangala rock » est de 1000 LKR (environ 3,3 Euros). Le « Sigiriya Rock » (ou roc du lion) a la particularité d’avoir été la résidence du roi Kassapa, fils illégitime, qui a usurpé la couronne en tuant son père et en exilant son demi-frère qui était l’héritier légitime du trône. Pour en savoir plus sur l’histoire de ce rocher et aussi pour voir de belles photos du site cliquer sur les liens qui suivent.

https://www.globe-trotting.com/post/sigiriya-le-rocher-du-lion-au-sri-lanka

https://www.muchbetteradventures.com/magazine/who-built-sigiriya/#:~:text=Sigiriya%20is%20a%20fifth%20century,up%20a%20winding%20stone%20staircase.

https://www.unpasseportencavale.com/le-sri-lanka/le-triangle-culturel/le-rocher-du-lion-a-sigiriya-notre-guide-complet/

Avant de monter à Pidurangala rock je visite les petites ruines qui entourent le site et dont l’accès est libre. Pendant cette visite je suis interpellé par un chauffeur/guide qui me dit qu’il m’a vu à vélo à Anuradhapura. Bien que l’on ne s’en aperçoive pas on ne passe pas inaperçu lorsque l’on voyage à vélo. J’ai parfois rencontré des locaux qui me montraient des photos de moi à vélo qu’ils avaient prises sur la route quelques jours plus tôt.

La pluie revient en force avant que je n’arrive à la billetterie et je me mouille un peu avant d’arriver à l’abri sous une avancé de toit. Il pleut fort et le tonnerre gronde pendant une bonne demi-heure. Je suis abrité sous mon avancée de toit mais je reçois quand même quelques éclaboussures. J’occupe le temps en mangeant tout en surveillant les singes qui m’ont repéré et qui attendent que je regarde ailleurs pour me chaparder mes vivres.

Lorsque la pluie cesse je me dirige vers la billetterie et je commence l’ascension du roc. Juste après la billetterie et avant les escaliers il y a un petit bâtiment avec un Bouddha couché. Après avoir monté quelques marches il y a une bifurcation. La montée vers le sommet du roc est sur la droite et le chemin de gauche conduit encore à deux statues de Bouddha assis. Le Bouddha couché ainsi que les Bouddhas assis ne sont pas bien entretenus et ils n’ont rien de remarquable.

La pluie recommence à tomber drue à un moment où je suis dans les escaliers en pierre. A cet endroit il y a un surplomb sur la droite des escaliers qui permet de se mettre à l’abri. Je m’y installe en attendant que l’averse cesse. Beaucoup de gens redescendent sous la pluie sans chercher à s’abriter alors que le surplomb couvre une vaste espace qui est facile d’accès. Je suppose qu’ils étaient au sommet du roc lorsque l’averse a commencé et qu’ils n’avaient alors aucun endroit où se mettre à l’abri et puisqu’ils sont trempés un petit moment de plus sous la pluie ne fera pas de différence.

J’ai jusqu’ici réussi à éviter d’être trop mouillé et j’ai toute la journée pour faire cette visite. Je reste donc sous l’abri jusqu’à la fin de l’averse.

Les escaliers se terminent par une petite partie plate où il y a encore un Bouddha couché abrité sous un surplomb. Il doit être plus ancien que ceux du bas mais il n’est pas mieux entretenu. Il reste un peu d’enduit blanc sur le bas du corps mais les briques de la structure sont visibles sur toute la partie haute du corps de Bouddha.

Le reste de la montée est plus « sportif » car il n’y a plus d’escaliers et il faut escalader des rochers. Il faut aussi trouver le bon passage mais la voie est éclairée la nuit et les lampadaires aident à se repérer.

Le sommet est un immense rocher arrondi. Bien qu’il soit mouillé le rocher n’est pas glissant et c’est heureux car dans toutes les directions une glissade serait fatale. Il n’y a aucune sécurité (type ligne de vie) installée.

Lorsque j’arrive au sommet du rocher je suis seul, la visibilité est très faible et on ne voit pas le rocher du Lion. Après une quinzaine de minutes la visibilité commence à être meilleure et on aperçoit l‘aperçoit dans la brume. Des groupes, qui devaient être restés à l’abri en bas pendant l’averse, arrivent. Ce n’est pas la grande foule mais au plus fort moment il y a une dizaine de personnes sur le rocher. Il peut en accueillir beaucoup plus. Il y aussi quelques chiens et quelques singes. Les singes doivent trouver leur nourriture dans les arbres qui sont sur les pentes du roc mais je me demande ce que les chiens peuvent bien trouver à manger ici.

La météo semble s’être stabilisée et je reste environ une heure au sommet du roc. Le passage des rochers n’est pas plus évident à la descente qu’à la montée. Les escaliers de pierre ne sont pas plus difficiles à descendre qu’à monter et j’arrive rapidement au vélo qui m’attend sous son abri. Je retrouve le sac poubelle, que je mets sur la sacoche avant lorsqu’il pleut, qui git au sol en mauvais état. Le vélo était à l’abri et j’aurais dû le mettre en sécurité dans la sacoche qui ferme à clé et que les singes n’ont pas su ouvrir. Ils ont en revanche bien réussi à enlever le sac poubelle qui la couvrait sans se soucier de ne pas le déchirer. Ce n’est qu’un sac sans valeur mais il m’est très utile pour protéger la sacoche de guidon et le compteur lorsqu’il pleut. Je pense que je vais à nouveau avoir de la pluie cette semaine et j’espère que, malgré les quelques trous que le singes lui ont faits, le sac remplira encore sa fonction de protection.

J53 - mercredi 26 février 2025 - Sigiriya - Dambulla

Distance parcourue : 18,43 + 7,5 = 25,93 Km - Moyenne : 13,92 Km/h

Dénivelé montant : 102 + 53 = 155 m - Pente montante Maxi : 5 % (11% sur petit détour vers un temple)

Dénivelé descendant : 150 + 53 = 203 m - Pente descendante Maxi : 5 % (11% sur petit détour vers un temple)

Altitude départ : 204 m - Altitude arrivée : 156 m

Altitude mini : 156 m - Altitude Max : 216 m

Heure de réveil : 8h45 - Heure de départ : 10h15 - Heure d'arrivée : 13h00

Hôtel : Robert Inn Dambulla - VJHW+M7J Sampath Wattha, Road, Dambulla

Chambre double au premier étage d’une maison individuelle (Home Stay) – ventilateur – salle de bain commune avec eau chaude – salon commun – vélo dans un local abrité dans une cour fermée – 1500 LKR.

Je me réveille une première fois vers 7h30 ce matin et j’entends la pluie qui tombe sur la toiture. A cause de cette météo pluvieuse j’ai décidé de faire un parcours très court aujourd’hui en allant directement à Dambulla par l’itinéraire le plus direct (environ 15 kilomètres). Je reste donc dans le lit et je replonge dans le sommeil jusqu’à 8h45. Une nouvelle grosse averse arrive pendant que je prends mon petit-déjeuner. La pluie s’arrête vers 10 heures et je commence mon parcours 15 minutes plus tard.

Les 10 premiers kilomètres sont sur une petite route tranquille. Sur toute cette partie il y a encore des groupes de maisons avec des hébergements, des restaurants et de petits commerces qui pour la plupart affichent « Sigiriya » dans leur nom. Sur le début du parcours je vois aussi quelques charrettes équipées avec des bancs rembourrés et tirées par des bœufs. Je n’en vois qu’un seul avec les bœufs attelés et il n’y a que le conducteur dans la charrette. Ces charrettes semblent être destinées à transporter de gens (probablement des touristes). Je ne sais pas quel tour ils proposent mais c’est probablement dans des chemins non accessibles aux voitures. Peut-être un safari en char à bœufs pour voir les éléphants. Si c’est le cas c’est un moyen de transport plus écologique et silencieux que les gros véhicules 4x4.

Le reste du parcours est sur une route plus importante mais qui ne pose pas de problème à vélo. Je fais une halte pour acheter des fruits à un petit étal au bord de la route. Une grosse averse arrive juste au moment où je range mes achats dans les sacoches. Les commerçants, une femme assez jeune et un homme plus âgé, font une petite place sous leur auvent pour mon vélo et me propose une chaise pour m’assoir. Il pleut fort pendant une quinzaine de minutes et ensuite la pluie s’arrête rapidement. Je reprends la route et je fais un petit détour pour voir un temple qui est sur le parcours. Il semble abandonné et il n’y a rien de particulier à voir.

J’arrive ensuite rapidement à Dambulla. C’est une ville plus importante que Sigiriya. Je me dirige vers l’hébergement que j’ai sélectionné. Il est un peu à l’écart de la ville et c’est un chemin non goudronné qui y conduit. Il y a beaucoup de motos hors d’usage sur le chemin d’accès à la maison. Le patron s’appelle Robert et, aussitôt qu’il me voit, il me propose une chambre dans la première maison. Il y a en a deux et les deux sont à lui amis les chambres de la deuxième sont toutes occupées. Je visite la chambre avec salle de bain partagée qui est très propre avec tout ce dont j’ai besoin. Robert me montre un endroit abrité (avec encore des motos hors d’usage) où je peux mettre mon vélo en sécurité car la cour est fermée. La chambre est à 1500 LKR la nuit. J’hésitais entre une nuit et deux nuits mais Robert me force un peu la main en me montrant un des ces locataires qui avait réservé pour une nuit et qui en est à sa troisième. Je prends donc deux nuits bien qu’il ne soit que 13 heures et que j’aie largement le temps de visiter les grottes de Dambulla cet après-midi.

Ce matin j’ai mis dans mes sacoches les chaussures que j’ai utilisées hier pour monter au rocher. J’ai pu éviter de trop me mouiller mais j’ai quand même dû marcher dans des flaques d’eau et les chaussures n’ont pas eu le temps de sécher cette nuit. Je les enlève des sacoches aussitôt arrivé dans la chambre mais elles ont déjà une odeur pas très agréable qu’il sera difficile de faire passer. Le soleil est maintenant présent mais les parties communes de la maison sont à l’ombre. Un homme qui fait le ménage dans l’autre maison comprends ce que je cherche et il me fait signe de lui envoyer les chaussures car le balcon en face est exposé au soleil. En rentrant le soir je retrouve mes chaussures bien rangées devant la porte de ma chambre. L’odeur est toujours présente et si je n’arrive pas à la faire passer je vais devoir les abandonner et acheter une autre paire de tennis pour rentrer en France. En attendant je vais devoir les transporter hors des sacoches pour ne pas « parfumer » le reste de mes bagages.

Après la douche je reprends le vélo pour aller visiter les grottes de Dambulla. C’est à 3,5 kilomètres de l’hébergement et j’y arrive rapidement. Je laisse mon vélo sur le bord de la route attaché à un poteau, avec l’antivol qui sécurise aussi les sandales, devant l’entrée du temple d’or de Dambulla. Je monte pieds nus (plutôt normal ici) voir le Bouddha (il est en travaux) et les statues d’une procession de moines qui vont vers la statue de Bouddha.

Je suis ensuite l’escalier dont un panneau indique qu’il conduit aux caves (grottes) qui sont le site que je souhaite visiter à Dambulla. Après avoir monté une bonne centaine de marches je vois un panneau qui indique la billetterie (l’entrée aux grottes est payante pour les étrangers et il faut un billet pour entrer aux grottes). Le problème est qu’il faut redescendre sur un autre versant de la colline. Je ne vois que des gens qui montent et je suis le seul à descendre. J’arrive à une petite porte qui donne sur une route où les bus approchent leurs passagers étrangers au plus près des escaliers. Je ne vois toujours pas de billetterie mais heureusement il y a un garde. Il ne s’intéresse pas à moi car il est occupé à réparer sa moto. Je lui demande où se trouve la billetterie et il me dit qu’elle est en bas au parking et qu’il y a ensuite des escaliers qui montent directement aux grottes. Un Japonais, avec des fleurs pour les Bouddhas, semble avoir fait le même chemin que moi et nous descendons tous les deux jusqu’au parking. La billetterie est bien au pied d’autres escaliers qui montent aux grottes. L’entrée pour les étrangers est à 2000 LKR (environ 6,6 Euros). Il nous reste, au japonais et à moi, à remonter tous les escaliers jusqu’aux grottes. Les billets ne sont contrôlés qu’à l’entrée des grottes et la billetterie serait peut-être mieux à sa place ici qu’en bas.

Lorsque j’arrive sur le site des grottes il y a des jeunes moines qui forment une file par ordre de taille et qui sont pour l’instant immobiles. D’autres personnes bloquent les touristes et les font entrer dans les grottes autres que la première. Les moines se mettent en marche très lentement lorsqu’il n’y a plus personne dans les allées devant eux. Ceux qui sont derrière comme moi n’ont pas eu à se « cacher » dans les grottes. Les jeunes moines entrent dans la première grotte à leur allure toujours aussi lente et quelques minutes plus tard les touristes peuvent ressortir de leurs cachettes.

Je suis le mouvement et je visite les 5 grottes. La première est la plus petite et elle doit avoir une porte cachée car les jeunes moines qui y sont entrés n’en sont pas ressortis et ils ne sont pas non plus dans la partie visible de la grotte. Dans chacune des grottes il y a un Bouddha couché et des Bouddhas debout ou assis avec des postures différentes qui ont une signification pour les Bouddhistes. Les grottes sont toutes entièrement peintes du sol au plafond. L’histoire de ces grottes commence il y a plus de 20 siècles. Elles ont ensuite été embellies au fils de siècles puis rénovées au dix-huitième siècle et surtout à la fin du vingtième siècle lorsqu’elles ont été inscrites au patrimoine mondial de l’Unesco. J’ai trouvé ces grottes très belles et je ne regrette pas cette visite. Depuis le site il y a aussi un beau point de vue sur la campagne environnante et même sur le roc du lion de Sigiriya.
 

Pour en savoir plus sur les grottes de Dambulla cliquer sur les liens suivants.

https://www.globe-trotting.com/post/les-grottes-de-dambulla-au-sri-lanka

https://www.unpasseportencavale.com/le-sri-lanka/le-triangle-culturel/dambulla/

https://fr.wikipedia.org/wiki/Temple_d%27Or_de_Dambulla

https://www.voyager-srilanka.fr/voyage/region-triangle-culturel/dambulla/

J54 - jeudi 27 février 2025 – Dambulla repos

Distance parcourue : 11,47 Km - Moyenne : 10 ,86 Km/h

Dénivelé montant : 72 m - Pente montante Maxi : 10 %

Dénivelé descendant : 72 m - Pente descendante Maxi : 10 %

Altitude départ : 156 m - Altitude arrivée : 156 m

Altitude mini :  156 m - Altitude Maxi : 228 m

Heure de réveil : 9h00 - Heure de départ : 15h00 - Heure d'arrivée : 17h00

Hôtel : Robert Inn Dambulla - VJHW+M7J Sampath Wattha, Road, Dambulla

Chambre double au premier étage d’une maison individuelle (Home Stay) – ventilateur – salle de bain commune avec eau chaude – salon commun – vélo dans un local abrité dans une cour fermée – 1500 LKR.

Il pleut ce matin lorsque je me réveille et comme j’ai visité les grottes hier après-midi je reste à l’hébergement jusqu’à 15 heures. Il y a un salon commun mais comme je suis le seul client je peux utiliser toute la place que je souhaite. Une jeune fille arrive aujourd’hui vers 14 heures. Elle s’installe et repart rapidement. Nous serons donc au moins deux ce soir à partager la douche et les toilettes.

Après plusieurs fortes averses la pluie se calme et je pars faire un petit tour en ville vers 15 heures. L’hébergement peut faire les repas et j’ai commandé le mien pour ce soir mais je n’ai plus de fruit et il faut aussi que j’achète de quoi faire mon petit déjeuner demain matin. Après avoir fait ces achats je reprends la direction des grottes de Dambulla pour voir comment on accède à la billetterie par la route. Elle n’est pas très clairement indiquée sur Google maps et, comme je n’ai rien de particulier à faire, je me suis fixé cet objectif. Apprès être passé devant le grand Bouddha du temple doré je continue donc la route principale en direction de Kandy. Il y a un panneau à l’intersection suivante qui indique la direction à suivre pour aller au parking puis aux grottes. La route part sur la droite dans un bel environnement arboré. Après une partie assez plate arrive une montée à 10%. La route redescend ensuite un peu pour remonter vers la billetterie. Je ne vais pas plus loin que le sommet de cette première montée car d’ici je vois l’endroit où je suis venu hier acheter mon billet d’entrée. Je n’ai finalement pas fait le plus mauvais choix hier en montant par les escaliers à côté du grand Bouddha doré car le parcours que je viens de faire à vélo est beaucoup plus long et j’aurai été obligé de laisser mon vélo ici et donc de redescendre par les mêmes escaliers qu’à la montée. En redescendant je vois des touristes à pied qui montent vers la billetterie. Cela fait un long chemin depuis Dambulla pour les visiteurs non motorisés.

Pendant que je faisais ce petit parcours les nuages sont devenus menaçants et il ne devrait pas tarder à pleuvoir. Il commence à tomber quelques gouttes lorsque j’arrive sur la grande route. J’ai juste le temps de me mettre à l’abri sous les avancées de toit du musée des peintures avant que la grosse averse arrive. Elle est forte et il pleut une bonne vingtaine de minutes.

Lorsque la pluie cesse je reviens à l’hébergement et rentre mon vélo en sécurité et à l’abri pour la nuit.

A 17 heures, heure prévue pour mon diner, Robert m’appelle. Il a monté le repas qui m’attend dans le salon commun. L’assiette est copieuse avec du riz frit, du manioc frit, quelques rondelles de tomates fraiches et du poulet grillé. Ces aliments lui semblaient peut-être un peu fade et il a ajouté un peu de riz au curry qui me chauffe un peu la bouche et qui me rappelle que je suis au Sri Lanka et pas en France. Ce repas est excellent et j’aimerai pouvoir manger ainsi tous les jours.

Si la météo, qui annonce des probabilités de pluie élevées tout au long de la journée de demain, ne se trompe pas je vais me mouiller en allant à Kandy.

J55 - vendredi 28 février 2025 - Dambulla - Kandy

Distance parcourue : 73,82 Km - Moyenne : 14,00 Km/h

Dénivelé montant : 710 m - Pente montante Maxi : 10 %

Dénivelé descendant : 345 m - Pente descendante Maxi : 12 %

Altitude départ : 156 m - Altitude arrivée : 521 m

Altitude mini : 156 m - Altitude Maxi : 586 m

Heure de réveil : 7h30 - Heure de départ : 8h40 - Heure d'arrivée : 16h30

Le trois millième kilomètre depuis le départ de Bangalore le 4 janvier 2025 a été parcouru aujourd’hui un peu avant le milieu du parcours.

Hôtel : 256 Town House Rest – 256 DS Senanayake Veediya, Kandy

Grande chambre avec un grand lit double au premier étage sans ascenseur – Ventilateur et climatisation (pas trop utile car il ne fait qu’environ 25 °C à Kandy en ce moment) – Eau chaude – vélo dans la rue et attaché à une barrière en journée - possibilité de le rentrer la nuit à l’arrière de la boulangerie qui est au rez de chaussée. 3900 LKR (environ 13 Euros).

Après deux journées sans gros effort je dois être bien reposé car je me réveille vers 7h30 ce matin. Comme d’habitude je prends le petit déjeuner dans la chambre. Aujourd’hui le menu est assez copieux avec un bel avocat mûr à point, deux bananes, deux oranges (les oranges sont chères au Sri Lanka) et deux petits pains fourrés avec une saucisse.

Je commence mon parcours à 8h40. Le temps est à la pluie comme les jours précédents et je vois venir la première averse au kilomètre 6 environ. J’ai le temps de me mettre sous un abri avant que la grosse averse arrive. J’attends environ 15 minutes avant que l’averse devienne moins forte et je repars sous une petite pluie par trop gênante. Je ferai encore deux autres arrêts d’environ la même durée pendant le reste du parcours et à chaque fois je réussirai à me mettre à l’abri avant que la grosse averse arrive. Je pense que j’ai eu de la chance avec des averses qui m’ont précédé ou suivi car je n’ai que très rarement roulé sur une route sèche mais je n’ai pas trop été retardé par la pluie non plus.

Sur les quinze premiers kilomètres du parcours la route était cahoteuse et pas très large et comme il y a pas mal de circulation sur cet axe il fallait rester vigilant. Sur le reste du parcours la route était bonne et plus large avec un petit accotement bitumé suffisamment large pour un vélo. J’ai aussi retrouvé aujourd’hui un terrain vallonné mais qui n’est qu’un petit aperçu des parcours plus exigeants qui m’attendent les jours suivants. Il y avait quand même quelques montées assez longues avec des pentes entre 5 et 8% sur lesquelles j’ai bien sué alors que le thermomètre n’affichait que 24°C. La météo du jour n’était pas très propice aux photos mais le parcours était agréable et dans un bel environnement verdoyant.

La fin du parcours était plutôt descendante et j’ai quitté le maillot mouillé et froid en haut de la dernière côte pour le remplacer par une polaire légère plus agréable pour la descente.

Kandy est la première grande ville embouteillée que je rencontre au Sri Lanka. Les bouchons commencent environ 5 kilomètres avant la fin du parcours. La circulation est plus ordonnée qu’en Inde mais les klaxons se font un peu entendre et l’air que l’on respire est peut-être un peu meilleur que dans les villes Indiennes mais ne doit pas être très sain non plus.

Je m’arrête un peu avant le bout de ma trace dans un hébergement un peu plus cher mais avec de meilleurs avis. J’y réserve deux nuits car il y a des sites à visiter à Kandy.

J’ai eu aujourd’hui quelques problèmes avec l’enregistrement de la trace qui s’est mise en veille toute seule. Je ne sais pas si cela vient de la pluie (ou de gouttes de sueur) qui en tombant sur l’écran ont activé la mise en veille ou si c’est le fait d’une mise à jour du système que j’ai faite hier. Je n’ai pas encore regardé mais il faudra que je vérifie cela car aujourd’hui mon parcours s’est retrouvé avec trois tronçons séparés et j’ai dû reconstituer la trace réelle avant de l’importer sur la carte Google.

J56 - samedi 01 mars 2025 – Kandy visite

Hôtel : Hôtel : 256 Town House Rest – 256 DS Senanayake Veediya, Kandy

Grande chambre avec un grand lit double au premier étage sans ascenseur – Ventilateur et climatisation (pas trop utile car il ne fait qu’environ 25 °C à Kandy en ce moment) – Eau chaude – vélo dans la rue et attaché à une barrière en journée - possibilité de le rentrer la nuit à l’arrière de la boulangerie qui est au rez de chaussée. 3900 LKR (environ 13 Euros).

Il n’y a pas de vélo prévu aujourd’hui car l’hébergement est proche des sites de Kandy et je ferai donc mes visites à pied. Je me suis couché un peu tard hier soir et ce matin j’émerge vers 8h30. Le principal site de Kandy est le temple de la dent (temple qui aurait une dent de Bouddha comme relique). En cherchant les avis sur Google j’en ai trouvé qui conseillent d’être à ce temple aux heures des offrandes et prières qui sont 5h30, 9h30 et 18 heures et d’autres qui disent qu’il faut éviter ces heures car il y a trop de monde. Je n’aime pas trop être dans la foule et j’ai donc décidé d’y aller en dehors de ces horaires.

Je quitte donc l’hébergement vers 10 heures et je prends la direction de ce temple qui est à environ 1 km et qui est aussi à côté du lac de Kandy et pas loin des autres sites que j’ai prévu de visiter.

Je visite d’abord le « Sir Maha Natha Devalay » qui est un temple Bouddhiste avec entrée gratuite. Ce temple communique avec le « Sri Dalada Maligawa » (temple de la dent) et avant d’y entrer il faut passer sous un portique. Ceux qui ont des bagages doivent les déposer sur un tapis pour qu’ils soient radiographiés. Le centre du lieu de prière de ce temple est un arbre qui est entouré sur sa partie basse de murs avec des statues de Bouddha dans des petites niches. Les fidèles y déposent des fleurs et s’installent en tailleurs pour prier et chanter.

Pour en savoir plus sur ce temple cliquer sur le lien suivant.

https://en.wikipedia.org/wiki/Natha_Devale,_Kandy

Pour les Sri Lankais l’entrée du temple de la dent est presque en face de la sortie de ce temple. Pour les étrangers il faut marcher un peu pour aller jusqu’à la billetterie. La billetterie est moderne. Ce sont des bornes qui ressemblent à des distributeurs de billets. Il est possible de payer en espèces ou avec une carte de crédit. Je n’avais pas pris ma carte et je paie donc en espèces. Il y a des jeunes gens pour aider les étrangers et tout se passe sans problème et rapidement. L’entrée pour les étrangers coûte 2000 LKR (environ 6,60 Euros). Ce prix inclus la visite de tous les bâtiments du site et aussi le musée du Bouddhisme qui est en dehors du site. Avant d’entrer dans l’enceinte du temple de la dent il faut déposer les chaussures à un comptoir. Elles sont rangées dans un casier avec un numéro et la personne qui s’en occupe donne au propriétaire des chaussures un jeton avec le numéro du casier. La surveillance des chaussures est incluse dans le prix du billet d’entrée mais il y a une urne pour le pourboire.

Le site est assez étendu et il y a différents lieux où les fidèles font des offrandes et prient. Il y a aussi des endroits pour faire bruler l’encens et les bougies à l’extérieur. Il y a également un musée à l’étage et des bâtiments qui semblent être moins religieux et où il y a moins de monde et de ferveur.

Pour en savoir plus sur ce site du temple de la dent cliquer sur les liens suivants.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Temple_de_la_Dent

https://www.unpasseportencavale.com/le-sri-lanka/le-triangle-culturel/visiter-le-temple-de-la-dent-a-kandy/

https://www.bricovoyage.com/into-the-town/temple-de-la-dent-de-buddha/

https://www.veroeddy.be/asie/sri-lanka/la-perahera-de-kandy/visite-du-temple-de-la-dent

Dans un petit pavillon payant pour les Sri Lankais mais inclus dans le billet d’entrée des touristes étrangers est exposé un éléphant naturalisé (empaillé) après sa mort en 1988. Sur les murs il y a également des gravures qui montrent sa vie, son décès et quelques étapes de sa naturalisation. Pour en savoir plus sur cet éléphant cliquer sur le lien suivant.

 https://en.wikipedia.org/wiki/Raja_(elephant)

Je visite ensuite le musée International du Bouddhisme. Il faut sortir de l’enceinte du temple de la dent et traverser une route pour y entrer et cela pieds nus puisque les chaussures sont encore dans leur casier. On peut ensuite revenir dans l’enceinte du temple de la dent en montrant le billet à la personne qui surveille les entrées. L’entrée au musée coûte 5OO LKR pour ceux qui n’ont pas le billet d’entrée au temple de la dent et elle est gratuite pour ceux qui l’ont. Il est interdit de prendre des photos dans le musée. Il y a peu de monde dans ce musée mais je l’ai trouvé très bien. Dans l’entrée il présente les différentes routes qu’a suivie la diffusion du Bouddhisme en Asie. Il est sur deux étages avec des salles qui présentent des photos et des maquettes des principaux sites Bouddhistes dans les pays d’Asie (Sri Lanka, l'Inde, le Bangladesh, le Népal, le Pakistan, le Japon, la Chine, la Corée, l'Indonésie, la Thaïlande, le Myanmar, le Laos, le Vietnam, le Cambodge, la Malaisie, le Bhoutan et l'Afghanistan).

Pour en savoir plus sur ce musée cliquer sur les liens suivants.

https://en.wikipedia.org/wiki/International_Buddhist_Museum

https://sridaladamaligawa.lk/world-buddhist-museum/

Je monte ensuite au point de vue sur le lac et la ville de Kandy. Je fais une petite pause déjeuner vers 15 heures dans un restaurant en face de la prison. Je prends une assiette de nouilles - poulet non épicées. Elle est servi avec un œuf au plat dessus. C’est copieux et bon et le prix de 900 LKR (environ 3 Euros) est correct car les restaurants sont souvent plus chers au Sri Lanka.

Je termine par la visite du marché couvert. C’est un marché très fréquenté par les Sri Lankais mais aussi par les touristes. J’y achète des fruits et des avocats et je me contente de regarder les autres étals. Certains vendent des produits alimentaires et autres produits qui sont clairement destinés aux Sri Lankais. D’autres visent plus les touristes étrangers avec des souvenirs estampillés Sri Lanka et autres babioles que nous achetons pour les offrir à nos familles et amis.

Il est presque 18 heures lorsque je rentre à l’hébergement et, comme souvent les jours de visite, je ressens plus de fatigue que lorsque j’ai pédalé 5 ou 6 heures.

 

J57 - dimanche 02 mars 2025 - Kandy - Ginigathhena

Distance parcourue : 50,56 Km - Moyenne : 13,72 Km/h

Dénivelé montant : 491 m - Pente montante Maxi : 7 %

Dénivelé descendant : 347 m - Pente descendante Maxi : 5 %

Altitude départ : 521 m - Altitude arrivée : 665 m

Altitude mini : 472 m - Altitude Maxi : 671 m

Heure de réveil : 7h10 - Heure de départ : 8h30 - Heure d'arrivée : 15h20

Hôtel : Laxapana Rest – 1 , Ground Floor, 161 Nawalapitiya - Ginigathena Rd, Ginigathhena 20680, Sri Lanka

Chambre avec deux lits simples 2 niveaux en dessous de la route accès par escalier extérieur – Fenêtre avec vue sur un beau jardin – table avec deux chaises – Ventilateur mais une seule prise de courant donc pas de ventilateur lorsque mes appareils sont en charge – eau froide – vélo attaché dans un local abrité un niveau en dessus de la chambre – 2000 LKR (environ 6,60 Euros).

Je me réveille naturellement vers 7h10 ce matin. Après le petit déjeuner dans la chambre je descends une paire de sacoches au rez de chaussée. C’est une boulangerie qui sert aussi du thé et du café et il y a 3 tables dans le passage qui n’est pas très large. Il n’y a qu’un seul client lorsque je descends et comme le passage est libre je vais rapidement récupérer mon vélo qui a passé les deux nuits et la journée d’hier dans un petit local qui est en arrière de la boulangerie et un demi étage plus haut. Je le sors dans la rue sans difficulté et je mets les deux sacoches arrière en place. Je vais ensuite chercher les autres sacoches et déposer la clé à la réception qui est au premier étage. Le réceptionniste est un jeune homme très poli et attentionné et il me demande si je n’ai rien laissé dans la chambre. Je suppose que cela doit arriver et qu’il préfère éviter ce genre de complication. J’ai bien vérifié aujourd’hui (comme tous les jours) et il ne reste rien qui m’appartienne dans la chambre.

Je suis distrait commence le parcours par 500 mètres dans la direction opposée alors que j’avais parcouru le premier kilomètre à pied hier pour aller au temple de la dent. Pour simplifier le début du parcours en ville je suis un moment une route en sens interdit. Je suis à vélo et moins large que les tuktuks qui le font eux aussi. Le début du parcours est assez plat et il fait beau ce matin. Je n’en ai pas parlé mais la journée d’hier a été très ensoleillée avec juste quelques gouttes de pluie vers 18 heures.

Je traverse encore deux petites villes aujourd’hui. Une averse vers la mi-parcours m’oblige à me mettre à l’abri sous un abri bus dont le toit fuit un peu mais la surface étanche est suffisante pour le vélo et moi à côté.

La deuxième moitié du parcours est plus vallonnée avec des pentes jusqu’à 7%. Elles ne sont pas très longues et dans l’ensemble le parcours est plutôt facile. Sur l’ensemble du parcours les paysages sont verdoyants avec de beaux arbres et aussi des rivières qui charrient une eau boueuse (normal avec toutes l’eau qui tombe).
En fin de parcours j’arrive dans des plantations de thé. Elles sont hélas en dessus de la route et pas facile à prendre en photo.

Je fais un arrêt un peu avant la fin du parcours pour faire le point des hébergements avec Google maps. Le ciel est menaçant depuis un moment et les premières gouttes arrivent avant que j’ai eu le temps de faire ma recherche. Je remonte sur le vélo pour trouver un abri. Il y en a un juste au bout de ma trace et juste à côté il y a un panneau qui indique un hébergement avec une adresse et un numéro de téléphone. Google maps indique l’hébergement à l’endroit où je suis mais je ne le vois pas. Je vais demander à un petit commerce à côté et le jeune homme qui y travaille m’indique qu’il faut descendre des escaliers pour y aller. Il y a en effet une petite porte juste après l’abri où je me suis arrêté et des escaliers qui conduisent à une maison qui est trois étages en contrebas de la route. Il y a un couple sur la terrasse de la maison et l’homme remonte avec moi d’un étage pour me montrer les chambres. Il commence par me monter celle avec trois lits simples puis celle avec un lit double qui sont toutes les deux à 2500 LKR et il termine par celle qui n’a que deux lits et dont le prix est de 2000 LKR. Elle est propre avec des lits corrects et tout ce dont j’ai besoin. Je la réserve pour cette nuit. L’homme a deviné que j’étais à vélo et il me montre un grand local qui est un étage en dessus de la chambre et où je peux mettre mon vélo en l’attacher à une table. La pluie n’est pas très forte et je ne me mouille pas trop en rentrant mes bagages dans la chambre et le vélo dans le local. Il n’est que 15h30 lorsque je m’installe mais il restait trop de distance et de dénivelé pour que j’enchaine avec le parcours suivant qui doit me conduire à Nallathanniya et je me serai aussi très probablement bien mouillé avec la petite pluie qui n’a pas cessé de tomber jusqu’à la nuit.  

Locus a encore perdu la position par trois fois et l’enregistrement s’est mis en pause trois fois alors que je n’avais pas touché au téléphone qui était à l’abri dans son support habituel sur le tube horizontal. J’ai regardé les paramètres de l’application et ceux d’Android hier soir et tout est correct. L’application Locus est autorisée à obtenir la position même lorsqu’elle est en arrière-plan. Rien n’a changé par rapport à la dernière version de Hyper Os (et Android 15) mais le fonctionnement de Locus n’est plus le même. J’ai regardé le fichier d’aide Locus qui indique que cela peut arriver et surtout à partir de la version 11 d’Android. J’ai maintenant Android 15. Dans sa page d’aide Locus met un lien vers une application qui maintiendrait le GPS actif même si Android cherche à le désactiver. Je l’ai installé mais il va encore falloir que je comprenne son fonctionnement. Je me suis encore retrouvé en fin de parcours avec une trace en 4 morceaux avec des parties manquantes et de parties droites (perte des données GPS) et j’ai dû reconstituer la trace avec une autre application. Ce n’est pas très grave mais cela prend quand même un peu de temps et tout fonctionnait bien avant la mise à jour du système.

J58 - lundi 03 mars 2025 - Ginigathhena - Nallathanniya

Distance parcourue : 36,60 Km - Moyenne : 9,72 Km/h

Dénivelé montant : 760 m - Pente montante Maxi : 9 %

Dénivelé descendant : 221 m - Pente descendante Maxi : 6 %

Altitude départ : 665 m - Altitude arrivée : 1204 m

Altitude mini : 662 m - Altitude Maxi : 1233 m

Heure de réveil : 8h00 - Heure de départ : 9h30 - Heure d'arrivée : 15h30

Hôtel : New Heaven Hotel - No:01, Nallathanniya,Sripada Rd,Laxapana, Maskeliya 22070

Belle chambre double deux étages en dessous de la rue (escaliers) – Fenêtre avec vue sur le lac - Balcon/couloir sur l’avant de la chambre avec vue sur le lac – ventilateur (pas nécessaire ici) – belle salle de bain avec eau chaude – wifi – vélo dans un couloir fermé à côté de la salle de restaurant – 3000 LKR (négocié assez facilement car les hébergements cherchent les clients - prix de départ à 4500 LKR).

Je ne me réveille pas très tôt ce matin mais ce n’est pas grave car le parcours prévu pour aujourd’hui n’est pas long. Il est cependant montagneux et la vitesse moyenne ne devrait pas être élevée.

Après le petit déjeuner pris dans la chambre je monte une paire de sacoche à l’étage où est garé le vélo et je monte le tout jusqu’à la route. Le patron de l’hébergement tient un commerce sur la partie haute de sa maison qui se trouve au niveau de la route et vient discuter un moment avec moi. Je monte ensuite le reste des bagages. Ensuite je prends un thé dans le petit restaurant de rue qui est juste à côté et où j’ai acheté mon repas hier soir.

Le ciel est gris mais il ne pleut pas lorsque je quitte l’hébergement vers 9h30. Le parcours commence en montée. Moins de deux kilomètres plus loin je dois me mettre à l’abri pour ne pas me faire mouiller par la première averse du jour. Ce sera aussi la dernière car le temps s’améliore au fil de la journée avec un peu de soleil de temps en temps. Je profite de cet arrêt forcé pour acheter quelques bananes à un petit étal que je peux rejoindre avec seulement quelques pas à faire sous la pluie.

Au kilomètre 6 environ je quitte la bonne route qui conduit à Hatton pour prendre sur la gauche une petite route cahoteuse et étroite qui est aussi celle la plus directe pour aller à Nallathanniya (aussi appelé Dalousie par certains). La route s’élève tranquillement avec des pourcentages le plus souvent entre 4 et 6% et aussi des parties plates ou descendantes. Je monte à une allure de promeneur. Ceci m’évite de trop transpirer et c’est préférable sur ce type de route qui n’est vraiment pas confortable et sur laquelle je dois souvent m’arrêter sur le bas-côté lorsque je croise ou que je suis dépassé par un véhicule un peu large (minibus ou bus les plus souvent).

Je fais une pause déjeuner vers 11h30 dans un petit restaurant qui est en face d’une petite cascade qui sert aussi de douche au gens du coin. Je prends deux « roti egg vegetable» (espèce de crêpe avec un œuf et des légumes cuits à l’intérieur). Le patron de l’établissement semble connaitre les gouts des occidentaux car il me dit tout de suite qu’il peut ne pas mettre d’épices dans son « roti ». Son épouse vient des Philippines et il a aussi un ami allemand. Ceci peut expliquer qu’il comprenne que tout le monde n’apprécie pas les épices.

Tout le parcours se fait au milieu d’une végétation luxuriante ou des belles plantations de thé et je prends mon temps pour profiter de ce décor. Il ne pleut pas mais il ne fait pas non plus trop chaud car le soleil se montre peu.

Six ou sept kilomètres avant la fin du parcours je rejoins la route qui vient de Hatton. J’aurais pu la suivre mais cela aurait ajouté 50% de distance au parcours (60 kilomètres au lieu de 40). Cette route est très bonne et roulante.

Environ 3 kilomètres avant la fin de ma trace et en passant devant le premier hébergement le patron de celui m’aborde pour me proposer une de ses chambres. Je visite mais les prix qu’ils annoncent (4500 – 3500) me paraissent un peu élevé pour des chambres moyennes et avec des fenêtres qui ouvrent sur un couloir. Il en a aussi une à 2000 LKR mais elle aussi ne vaut pas ce prix et à beaucoup même moins cher je ne l’aurais pas prise.

Je continue et, 500 mètres plus loin, je suis à nouveau abordé par une femme qui se tient devant un beau bâtiment. Elle est l’épouse du patron mais elle ne parle pas anglais. C’est donc le gérant qui me fait visiter. Comme hier soir et comme pour le précédent hébergement que j’ai visité il faut descendre des escaliers pour accéder aux chambres. Les chambres ici sont beaucoup mieux que celles du premier hébergement. Le prix pour la chambre double est annoncé à 4500 LKR. On accède à ces chambres en suivant un couloir/balcon avec vue sur le lac et les chambres ont aussi une fenêtre avec vue sur le lac. Comme le patron du premier hébergement le gérant met en avant l’eau chaude qu’il me dit être indispensable ici car sinon l’eau est très froide. L’eau est probablement froide mais j’ai vu beaucoup de gens se laver sous les cascades en venant ici. L’eau chaude est donc un confort appréciable mais peut-être pas vraiment indispensable. L’établissement dans son ensemble est très bien mais il est un peu loin (environ 3 kilomètres) du départ des escaliers qui montent au pic d’Adam. Ce doit être un frein pour ceux qui souhaitent partir très tôt le matin (vers deux heures) pour voir le levé du soleil du sommet. J’ai l’intention de monter au pic demain matin (si la météo le permet) mais je ne pense par partir avec 8 ou 9 heures. J’ai aussi un vélo qui me permettra de faire ces 3 kilomètres (6 kilomètres aller et retour) plus rapidement et avec moins de fatigue qu’à pied. La position de l’hébergement n’est donc pas un problème pour moi mais j’ai aussi vu des prix sur Booking entre 8 et 12 Euros pour des hébergements beaucoup mieux placés pour la montée au pic. Je propose donc un prix entre 2500 et 3000 LKR la nuit en disant que je resterai deux nuits. Le gérant est d’accord pour deux nuits à 6000 LKR (3000 par nuit) mais il faut qu’il demande confirmation à son patron. Il essaie de lui téléphoner mais il n’arrive pas à le joindre et c’est finalement la patronne qui valide le prix.

L’établissement fait aussi restaurant mais la grande et très belle salle avec vue sur le lac est vide. Je dine ici le soir avec des nouilles/légumes/œufs (sans épice) et je suis le seul client.

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