J52 - mardi 25 février 2025 – Sigiriya visite Pidurangala rock
Distance parcourue : 11,78 Km - Moyenne : 11,09 Km/h
Dénivelé montant : 69 m - Pente montante Maxi : 6 %
Dénivelé descendant : 69 m - Pente descendante Maxi : 6 %
Altitude départ : 204 m - Altitude arrivée : 204 m
Altitude mini : 200 m - Altitude Maxi : 215 m
Heure de réveil : 8h00 - Heure de départ : 10h00 - Heure d'arrivée : 17h00
Hôtel : Sigirye Piccasso Home Stay – WQV7+F5G, Sigiriya, Sri Lanka
Chambre double au rez de chaussée de la maison de l’hôte qui est à une vingtaine de mètres en retrait de la petite route – Petite terrasse couverte devant la chambre – ventilateur – eau chaude – vélo sur la terrasse couverte devant la chambre – 2500 LKR.
Il a plu cette nuit et une petite averse tombe lorsque je me réveille vers 8 heures. Les averses se succèdent et j’attends que la pluie cesse à l’abri sur la terrasse de l’hébergement jusqu’à environ 10 heures. Pendant cette attente j’ai, entre autres, regardé la météo. Elle n’est pas bonne et de la pluie est annoncée tous les jours, et en journée, jusqu’à mardi prochain. Aujourd’hui comme pour tous les autres jours les averses et orages devraient se succéder entre 6 heures et 18 heures. En quittant l’hébergement je me doute que je ne vais pas pouvoir éviter de me mouiller mais ce n’est pas bien grave car il fait chaud et la pluie est plus acceptable dans ces conditions.
Pour aller au roc Pidurangala je passe par la « ville » et j’emprunte le chemin qui passe devant la billetterie de « Sigiriya Rock ». Je ne vais pas monter à ce pic car l’entrée pour les étrangers est à 30 USD alors que celle de « Pirudangala rock » est de 1000 LKR (environ 3,3 Euros). Le « Sigiriya Rock » (ou roc du lion) a la particularité d’avoir été la résidence du roi Kassapa, fils illégitime, qui a usurpé la couronne en tuant son père et en exilant son demi-frère qui était l’héritier légitime du trône. Pour en savoir plus sur l’histoire de ce rocher et aussi pour voir de belles photos du site cliquer sur les liens qui suivent.
https://www.globe-trotting.com/post/sigiriya-le-rocher-du-lion-au-sri-lanka
https://www.muchbetteradventures.com/magazine/who-built-sigiriya/#:~:text=Sigiriya%20is%20a%20fifth%20century,up%20a%20winding%20stone%20staircase.
https://www.unpasseportencavale.com/le-sri-lanka/le-triangle-culturel/le-rocher-du-lion-a-sigiriya-notre-guide-complet/
Avant de monter à Pidurangala rock je visite les petites ruines qui entourent le site et dont l’accès est libre. Pendant cette visite je suis interpellé par un chauffeur/guide qui me dit qu’il m’a vu à vélo à Anuradhapura. Bien que l’on ne s’en aperçoive pas on ne passe pas inaperçu lorsque l’on voyage à vélo. J’ai parfois rencontré des locaux qui me montraient des photos de moi à vélo qu’ils avaient prises sur la route quelques jours plus tôt.
La pluie revient en force avant que je n’arrive à la billetterie et je me mouille un peu avant d’arriver à l’abri sous une avancé de toit. Il pleut fort et le tonnerre gronde pendant une bonne demi-heure. Je suis abrité sous mon avancée de toit mais je reçois quand même quelques éclaboussures. J’occupe le temps en mangeant tout en surveillant les singes qui m’ont repéré et qui attendent que je regarde ailleurs pour me chaparder mes vivres.
Lorsque la pluie cesse je me dirige vers la billetterie et je commence l’ascension du roc. Juste après la billetterie et avant les escaliers il y a un petit bâtiment avec un Bouddha couché. Après avoir monté quelques marches il y a une bifurcation. La montée vers le sommet du roc est sur la droite et le chemin de gauche conduit encore à deux statues de Bouddha assis. Le Bouddha couché ainsi que les Bouddhas assis ne sont pas bien entretenus et ils n’ont rien de remarquable.
La pluie recommence à tomber drue à un moment où je suis dans les escaliers en pierre. A cet endroit il y a un surplomb sur la droite des escaliers qui permet de se mettre à l’abri. Je m’y installe en attendant que l’averse cesse. Beaucoup de gens redescendent sous la pluie sans chercher à s’abriter alors que le surplomb couvre une vaste espace qui est facile d’accès. Je suppose qu’ils étaient au sommet du roc lorsque l’averse a commencé et qu’ils n’avaient alors aucun endroit où se mettre à l’abri et puisqu’ils sont trempés un petit moment de plus sous la pluie ne fera pas de différence.
J’ai jusqu’ici réussi à éviter d’être trop mouillé et j’ai toute la journée pour faire cette visite. Je reste donc sous l’abri jusqu’à la fin de l’averse.
Les escaliers se terminent par une petite partie plate où il y a encore un Bouddha couché abrité sous un surplomb. Il doit être plus ancien que ceux du bas mais il n’est pas mieux entretenu. Il reste un peu d’enduit blanc sur le bas du corps mais les briques de la structure sont visibles sur toute la partie haute du corps de Bouddha.
Le reste de la montée est plus « sportif » car il n’y a plus d’escaliers et il faut escalader des rochers. Il faut aussi trouver le bon passage mais la voie est éclairée la nuit et les lampadaires aident à se repérer.
Le sommet est un immense rocher arrondi. Bien qu’il soit mouillé le rocher n’est pas glissant et c’est heureux car dans toutes les directions une glissade serait fatale. Il n’y a aucune sécurité (type ligne de vie) installée.
Lorsque j’arrive au sommet du rocher je suis seul, la visibilité est très faible et on ne voit pas le rocher du Lion. Après une quinzaine de minutes la visibilité commence à être meilleure et on aperçoit l‘aperçoit dans la brume. Des groupes, qui devaient être restés à l’abri en bas pendant l’averse, arrivent. Ce n’est pas la grande foule mais au plus fort moment il y a une dizaine de personnes sur le rocher. Il peut en accueillir beaucoup plus. Il y aussi quelques chiens et quelques singes. Les singes doivent trouver leur nourriture dans les arbres qui sont sur les pentes du roc mais je me demande ce que les chiens peuvent bien trouver à manger ici.
La météo semble s’être stabilisée et je reste environ une heure au sommet du roc. Le passage des rochers n’est pas plus évident à la descente qu’à la montée. Les escaliers de pierre ne sont pas plus difficiles à descendre qu’à monter et j’arrive rapidement au vélo qui m’attend sous son abri. Je retrouve le sac poubelle, que je mets sur la sacoche avant lorsqu’il pleut, qui git au sol en mauvais état. Le vélo était à l’abri et j’aurais dû le mettre en sécurité dans la sacoche qui ferme à clé et que les singes n’ont pas su ouvrir. Ils ont en revanche bien réussi à enlever le sac poubelle qui la couvrait sans se soucier de ne pas le déchirer. Ce n’est qu’un sac sans valeur mais il m’est très utile pour protéger la sacoche de guidon et le compteur lorsqu’il pleut. Je pense que je vais à nouveau avoir de la pluie cette semaine et j’espère que, malgré les quelques trous que le singes lui ont faits, le sac remplira encore sa fonction de protection.