J47 - jeudi 20 février 2025 - Andigama – Pahala Maragahawewa
Distance parcourue : 64,54 Km - Moyenne : 15,65 Km/h
Dénivelé montant : 373 m - Pente montante Maxi : 3 %
Dénivelé descendant : 364 m - Pente descendante Maxi : 4 %
Altitude départ : 50 m - Altitude arrivée : 59 m
Altitude mini : 36 m - Altitude Maxi : 91 m
Heure de réveil : 8h00 - Heure de départ : 9h15 - Heure d'arrivée : 15h15
Hôtel : Lak Win Guest – Tibiriwewa wilpattu Junction, 50220, Sri Lanka
Grande chambre avec deux grands lits au rez de chaussée d’une maison isolée mais pas très éloignée de petits commerces – ventilateur – Eau froide – vélo attaché sous un abri dans la cour – 3 000 LKR (environ 10 Euros) et pour l’instant le meilleur rapport qualité/prix du voyage.
Je me réveille vers 8 heures ce matin après une bonne nuit dans mon petit bungalow isolé. Vers 8h30 la tenancière des liens, qui a dû voir la porte de la chambre ouverte, vient me rendre la photocopie de mon passeport que je lui avais laissée hier soir. J’ai acheté sur la route hier de quoi prendre le petit déjeuner dans la chambre et je teste ce matin des frites au manioc. Bien que l’aspect en soit proche c’est moins croustillant que les frites de pommes de terre mais c’est bon aussi et probablement moins gras.
Le parcours du jour est encore en grande partie sur de très petites routes agréables et calmes mais avec peu de possibilité de restauration. Je fais une halte dans une boulangerie dans une petite agglomération au kilomètre 20 environ. Je fais mes provisions de viennoiseries et m’installe à table pour en manger une accompagnée d’un thé au lait.
Je quitte par manque d’attention ma trace un peu après la mi-parcours mais je peux la rejoindre en continuant la route que j’ai prise par erreur. Le parcours ne sera pas plus long mais empruntera une route un peu plus importante sur environ 18 kilomètres au lieu de la moitié seulement si j’étais resté sur la trace.
Je trouve un petit restaurant en arrivant sur la « grande route » qui n’est finalement pas beaucoup plus importante que la précédente et dont la moitié de la largeur est elle aussi parfois occupée par du riz mis à sécher. Je prends une assiette de riz avec un œuf au plat dans le petit restaurant. C’est de la cuisine très simple mais le prix pour le riz et l’œuf au plat est de 250 LKR (environ 0,85 Euro). Je complète avec un thé au lait qui coûte 100 LKR (environ 0,33 Euro) ce qui est presque 3 fois plus cher qu’en Inde mais ce prix du verre de thé semble être le minimum au Sri Lanka. Je demande aussi à remplir mes gourdes (2 litres en tout) à la fontaine d’eau potable du restaurant. Le patron me dit que c’est gratuit et que je peux remplir mes deux litres. Je pense qu’il paie la bonbonne et je lui laisse 50 LKR de pourboire pour l’eau.
Je vais essayer de remplir le plus souvent possible mes gourdes de cette manière afin de limiter mon utilisation de plastique jetable. Le Sri Lanka est beaucoup plus propre que l’Inde mais je ne sais pas si ce pays recycle les bouteilles ou s’il s’en débarrasse autrement. S’il les recycle les bouteilles sont alors moins problématiques que les sacs en plastiques qui sont beaucoup utilisés et dont une partie se retrouve dans la nature.
Je m’arrête un peu avant ma destination finale pour faire le point sur les Hébergements et, pendant que je regarde mon téléphone, je vois passer 3 couples de cyclistes seniors. Ils sont peu chargés avec seulement une sacoche chacun à l’arrière et une sacoche de guidon. Ils ne sont pas très causants et se contentent d’un petit signe et d’un « Hi » en passant. Les groupes se suffisent souvent à eux-mêmes et évitent les contacts extérieurs.
Je reprends la route et je rejoins rapidement quatre d’entre eux (trois femmes et un homme) qui semblent souffrir de la chaleur et se sont arrêtés à l’ombre devant un commerce. Plus loin je croise deux hommes qui devaient être devant et reviennent en arrière vers le reste du groupe.
Je passe devant l’hébergement que j’ai sélectionné sans m’y arrêter car il est isolé et avant d’y réserver une chambre je veux voir s’il y a des possibilités de restauration pas trop loin. Il y a un restaurant au carrefour de Wilpaththu avec beaucoup de choix mais aussi des prix élevés (2 400 LKR pour des spaghettis Bolognaises soit presque le prix de la chambre pour une nuit). Je m’arrête à un petit commerce local qui doit faire restaurant mais le dialogue n’est pas facile avec la dame qui est ici. Elle veut appeler une autre personne mais comme je viens de manger je lui fais comprendre que je repasserai plus tard. J’ai bien mangé en route et j’ai des fruits et des viennoiseries bien bourratives qui peuvent faire mon repas du soir si je ne trouve rien d’autre qui me convienne.
Je reviens vers l’hébergement. La cour est ouverte mais la réception est fermée avec un panneau indiquant un numéro de téléphone à appeler. Je n’ai que les données mobiles avec Free et je ne peux pas appeler les numéros Sri Lankais. J’attends une dizaine de minutes et je vois une voiture qui vient stationner dans la cour. L’homme qui en descend n’est pas le patron de l’hébergement mais il l’appelle pour moi. Il me dit ensuite le prix de la chambre (3000 INR) et, toujours au téléphone avec le patron de l’hébergement, me conduit à la chambre que je peux occuper dès maintenant. Le patron viendra me voir lorsqu’il sera de retour.
Je m’installe et le patron arrive peu de temps après. Il me fait remplir le registre (plus simple qu’en Inde avec juste le nom, le numéro de passeport, la nationalité et le sexe) et me fait un reçu pour le paiement des deux nuits. Il me fait aussi deux offres (journée complète et demi-journée) pour un safari dans le parc Wilpaththu. La journée (6 heures à 17 heures) est à 127 Euros comprenant le petit déjeuner, le déjeuner, l’entrée du parc (12 500 LKR) et la jeep avec chauffeur. La demi-journée (6 heures à 11 heures) est à 85 Euros avec les mêmes prestations sauf le déjeuner. Il me dit que la circulation dans le parc est interdite aux deux roues et que je ne peux pas le visiter à vélo. Je n’ai pas encore pris de décision mais je ne pense pas faire le safari demain. J’ai du temps et je pense aller vers le parc demain matin à vélo (environ 8 kilomètres) et voir sur place si je trouve une autre offre. Il y a aussi un chemin qui longe le parc et j’envisage de le suivre à vélo. Il est possible qu’on y voie aussi des animaux sans jouer à « l’aventurier » dans une grosse voiture avec chauffeur qui est une solution que je préférerais éviter et surtout si je dois être seul dans une voiture.