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J37 - lundi 10 février 2025 - Erode - Salem

Distance parcourue : 64,08 Km - Moyenne : 15,09 Km/h

Dénivelé montant : 398 m - Pente montante Maxi : 4 %

Dénivelé descendant : 293 m - Pente descendante Maxi : 2 %

Altitude départ : 176 m - Altitude arrivée : 281 m

Altitude mini : 144 m - Altitude Maxi : 316 m

Heure de réveil : 8h30 - Heure de départ : 9h50 - Heure d'arrivée : 15h30

Hôtel : Ssr Lodging house – Dadubaikuttai, 28/1 28/1, AA Rd, Gugai, Salem, Tamil Nadu 636001, Inde

Chambre simple au premier étage sans ascenseur – ventilateur – eau chaude (tiède) – pas de serviette ni de drap de dessus fournis mais j’ai ce qu’il faut – Chambre et établissement corrects et propres – 450 INR.

J’ai passé une bonne nuit au calme dans ma petite chambre à bas prix. Il n’y a pas de bruit dans le couloir et je ne me réveille que vers 8h30 ce matin. C’est largement suffisant car le parcours du jour est court et sans difficulté.

Je prends le temps de déjeuner dans la chambre et de me mettre à jour avec les messages et autres choses en attente. Je quitte l’hébergement vers 9h50 après avoir remis les clés au réceptionniste et récupéré mon « deposit » de 100 INR.

Je ne sais pas si c’est spécifique à cette région ou si j’y ai échappé par hasard jusqu’ici mais depuis quelques jours on me demande toujours de payer plus que le prix au moment de l’enregistrement. Ils appellent cela « advance » et ce qui a été payé en plus est rendu au moment de la remise des clés. En général ils arrondissent le prix à la valeur des billets que présente le client. C’est pratique pour le réceptionniste à l’enregistrement car il n’a pas de monnaie à rendre et il est possible que l’objectif visé soit d’avoir le temps de préparer la monnaie pour le lendemain.

Jusqu’à hier j’ai réussi à négocier de ne payer que le prix pour éviter d’avoir à attendre le matin en partant que le réceptionniste ait terminé avec les autres clients. Hier soir je n’ai pas voulu perdre de temps à discuter et ce matin j’ai donc du attendre qu’un autre client bavard en ait terminé avec le réceptionniste pour rendre les clés et récupérer mes 100 INR.

Tout était inscrit sur le livre d’enregistrement et il n’y pas eu de problème autre qu’une maladresse de ma part. Je tenais encore les clés dans ma main droite lorsque le réceptionniste m’a tendu le billet. J’ai donc voulu le prendre avec la main gauche mais je suppose que ce n’est pas correct car il a immédiatement retiré le billet. Il m’a montré qu’il fallait déposer les clés et tendre la main droite pour récupérer le billet. Il avait de nombreuses marques de couleurs et des traits blancs sur le front et devait probablement être allé prier au temple ce matin. Je ne sais pas si cela à un rapport ou non avec ce refus de remettre un billet dans la main gauche d’un client.

Le parcours du jour est principalement sur des grandes routes mais la circulation n’est pas très dense et tout se passe bien. C’est presque toujours légèrement montant sur la première moitié du parcours. La deuxième moitié est plus équilibrée avec des petites montées et des petites descentes. Les montées ne sont jamais raides et c’est un parcours facile. Il est aussi sans grand intérêt et sans paysage remarquable. La région semble être assez aride et il y a très peu de culture et une végétation assez réduite.

Arrivé au bout de ma trace je visite les hébergements qui sont nombreux sur une distance de guère plus de 100 mètres. Les trois premiers sont complets et c’est dommage car l’un d’entre eux avait un grand parking non visible de la rue. Le quatrième a des chambres simples à 450 INR. Elles sont un peu dans le style de celle d’hier mais en plus récent. Il n’y a pas de parking et le vélo devra rester dans la rue qui est bien encombrée. Le réceptionniste sort pour me montrer qu’il faut mettre le vélo à coté de sa moto devant l’hébergement et pas devant les commerces voisins. Il n’y a pas de poteau pour attacher le vélo mais je verrais ce soir pour l’attacher à une lourde grille posée au sol pour empêcher le stationnement des motos et laisser libre l’accès à la porte de l’hébergement.

J38 - mardi 11 février 2025 - Salem - Harur

Distance parcourue : 62,81 Km - Moyenne : 14,18 Km/h

Dénivelé montant : 337 m - Pente montante Maxi : 5 %

Dénivelé descendant : 262 m - Pente descendante Maxi : 3 %

Altitude départ : 281 m - Altitude arrivée : 356 m

Altitude mini : 279 m - Altitude Maxi : 561 m

Heure de réveil : 7h30 - Heure de départ : 9h15 - Heure d'arrivée : 15h00

Hôtel : Sri Mahalakshmi Lodge – near Indian Bank, T V K Nagar, Harur, Tamil Nadu 636903

Chambre avec deux lits simples au deuxième étage avec ascenseur – Ventilateur – eau froide (tiède) – wifi – Vélo attaché à l’abri dans le petit parking sur le devant de l’hébergement - 650 INR pour la chambre occupée par une personne.

Je me réveille vers 7h30 ce matin. C’est un peu plus tôt que d’habitude ce matin mais j’ai bien dormi dans ma petite chambre économique mais silencieuse et confortable avec un bon matelas (ce n’est pas toujours le cas même dans des hébergements plus chers). Le parcours du jour est court et je prends mon temps pour déjeuner et m’informer avant de reprendre le vélo.

Hier soir en revenant de diner j’ai trouvé la moto du réceptionniste attachée avec une chaine à la grille métallique qui fait une petite marche pour empêcher les motos de barrer la porte d’entrée de l’hébergement. C’est à cet endroit que je voulais mettre mon vélo. Je pourrais le mettre de l’autre côté de la grille mais je trouve un autre endroit qui ne devrait gêner personne tout en écartant un peu mon vélo de la rue où circulent beaucoup de motos et autres véhicules. Entre la grille surélevée et l’entrée de l’hébergement il y a deux rangées de pots de fleurs qui délimitent une allée. Au-delà de la rangée de gauche il y a un climatiseur posé sur une console à environ 50 cm du sol et à gauche de l’entrée d’un distributeur de billet de la banque ICICI. J’installe mon vélo entre les pots de fleurs et le climatiseur et je l’attache à la console. Il ne gêne ainsi ni l’entrée de l’hébergement ni celle du distributeur de billet tout en étant attaché et à l’abri des risques de la circulation.

Lorsque je descends avec mes bagages mon vélo est toujours là où je l’ai mis hier soir mais, à part la moto du réceptionniste, il n’y a plus aucun véhicule de stationné dans la rue et très peu qui circulent. En faisant le tour du quartier hier j’ai vu beaucoup de magasins qui vendaient des vêtements et autres articles textiles. Peut-être que tous les gens qui étaient hier soir dans la rue pour manger, boire, discuter ou autres raisons sont aujourd’hui au travail dans un atelier textile (ou peut-être qu’il y a une autre raison que j’ignore à ce changement radical).

C’est très bien pour moi car j’ai toute la place nécessaire pour équiper le vélo sans être bousculé. Un homme employé de l’hébergement insiste pour porter deux de mes sacoches et il reste pour me regarder les installer sur le vélo. Deux autres hommes bien habillés assistent aussi au chargement. L’employé de l’hébergement me demande mon âge bien qu’il le savait puisqu’il était inscrit sur le registre de l’hébergement. Ce sont peut-être les autres hommes qui le lui ont demandé où qui doutait de celui qu’il leur annonçait. Les Indiens semblent toujours un peu surpris quand je leur dis que j’ai 74 ans. L’espérance de vie en Inde est de 69 ans pour les hommes et il n’y a peut-être que peu d’homme qui ont la chance d’atteindre mon âge. Un des hommes bien habillés veut m’inviter chez lui. Ce n’est pas la première fois que cela arrive mais je décline et disant que je dois être à Chennai dans 4 jours.

La sortie de la ville et les dix premiers kilomètres sont assez encombrés avec beaucoup de circulation. C’est plus calme ensuite mais la route n’est pas très large et il faut rester vigilant avec les bus et les camions. Le parcours est montant sur environ 28 kilomètres avec les pentes les plus fortes sur la fin (5% maximum). Il y a beaucoup de singes sur le dernier kilomètre avant le sommet du col mais la route est en assez mauvais état et je ne m’arrête pas pour faire de photos.

Dans la descente la route n’est pas meilleure et après quelques centaines de mètres de route très cahoteuse arrivent une dizaine de kilomètres de travaux. Cette partie est très désagréable, poussiéreuse et dangereuse. La partie où peuvent circuler les véhicules est étroite et en terre avec beaucoup de trous et de bosses. Chacun se débrouille comme il peut pour passer et la « règle » en Inde semble être la loi du plus gros qui risque le moins. Avec mon vélo je suis le plus petit véhicule et je dois donc me contenter de la place que les autres me laissent quand ils m’en laissent.

Je trouve cette partie en travaux très longue mais je finis par en voir le bout. Sur le reste du parcours la route est bonne et le terrain est plat ou légèrement descendant.

Je fais un petit arrêt pour regarder les hébergements sur Google maps en arrivant à Harur. Google maps en montre quatre dont un qui est un peu à l’écart de mon parcours. Je me dirige donc en premier vers celui qui est au bout de ma trace et ne nécessite pas de détour. En chemin je passe devant un autre hébergement mais je ne m’y arrête pas.

Je trouve facilement le « Sri Mahalakshmi Lodge » mais je ne vois pas de réception. Je monte un étage avec les escaliers et trouve une dame occupée à balayer qui me fait signe de monter encore. La réception est au deuxième étage. Il n’y a pas de chambre simple mais la chambre avec deux lits simples occupée par une seule personne est à 650 INR. Elle est propre, correctement meublée et il y a tout ce dont j’ai besoin y compris un ascenseur pour ne pas avoir à monter les sacoches sur deux étages. Le petit inconvénient est que c’est un peu à l’écart mais ce sera l’occasion de marcher un peu ce soir pour diner.

J39 - mercredi 12 février 2025 - Harur - Tiruvannamalai

Distance parcourue : 81,44 Km - Moyenne : 16,42 Km/h

Dénivelé montant : 278 m - Pente montante Maxi : 4 %

Dénivelé descendant : 451 m - Pente descendante Maxi : 2 %

Altitude départ : 356 m - Altitude arrivée : 183 m

Altitude mini : 163 m - Altitude Maxi : 357 m

Heure de réveil : 8h0 - Heure de départ : 9h30 - Heure d'arrivée : 15h00 mais logé à seulement 16h15

Hôtel : Hotel Ganesh International Lodge – Ganesh Lodge Complex, No: 111-A, Big St, near Temple, Mathalangulam, Tiruvannamalai, Tamil Nadu 606601

Chambre simple au premier étage sans ascenseur (étage de la réception) – Très correcte, propre et avec tout le nécessaire – ventilateur – Eau mitigée à bonne température (en milieu d’après-midi je ne sais pas si ce sera la même chose le matin) – Wifi - Vélo dans la cour parking de l’hôtel – 800 INR.

Harur est une petite ville plutôt tranquille et l’hébergement que j’ai choisi est dans un quartier à l’écart de la grande voie qui traverse la ville. La plupart des commerces et restaurants sont au bord de la grande route qui n’est qu’à environ 500 mètres de l’hébergement. J’y suis allé hier soir en marchant et je n’ai eu aucun mal à trouver un restaurant de Pizzas (Pizzas Indiennes qui ne sont pas exceptionnelles mais c’est mieux que la nourriture épicée) et d’autres commerces où j’ai fait mes achats habituels pour le dessert et pour le petit déjeuner de demain matin. J’ai dû aussi expliquer plusieurs fois ce que je faisais en Inde mais c’est assez souvent ainsi en dehors des lieux de tourisme international ou les « étrangers » sont rares et leur présence intrigue.

Je me réveille naturellement vers 8h30 ce matin après une nuit de sommeil bonne mais pas très longue car je n’ai pas surveillé l’heure pendant ma lecture du soir et elle s’est un peu prolongée dans la nuit. Un homme qui nettoyait sa voiture de l’autre coté de la rue m’aborde pendant que j’installe mes sacoches. Après les questions habituelles (pays, âge etc..) il me demande ou je vais aujourd’hui et me montre dans quelles directions je dois partir. Il y a deux choix possibles et celui qu’il me désigne comme le meilleur pour quitter la ville n’est pas celui que suit ma trace. Je le remercie mais je pars quand même en direction de ma trace. Elle me mène rapidement sur des petites rues en assez mauvais état. C’est probablement le chemin le plus court mais l’itinéraire qui m’avait été indiqué aurait probablement été plus confortable et plus rapide. Je rejoins quand même assez rapidement une route en bon état.

Il y a encore quelques portions de routes en travaux mais les travaux ne sont un peu gênants que sur de courtes distances et comme il y a peu de circulation ces parties ne sont pas dangereuses. En excluant ces petits passages en travaux le reste du parcours est moitié sur des routes en très bon état et moitié sur des routes moins bonnes mais quand même convenables. Le parcours est dans l’ensemble roulant bien qu’il y ait encore quelques montées et descentes à faible pourcentage et pas trop longues.

Les paysages ne sont pas exceptionnels mais il y a quand même des cultures et quelques belles petites rizières.

J’arrive un peu avant 15 heures dans la ville de destination. Je fais un premier arrêt pour acheter de l’eau car mes bidons sont vides depuis une dizaine de kilomètres. Je continue ensuite en suivant ma trace qui passe à proximité du temple. Il y a beaucoup de pèlerins et les rues sont barrées mais les motos et les vélos peuvent passer. Les motos se fraient un passage entre les pèlerins à pied à coups de klaxon. Je pourrais les suivre mais j’ai du temps et il faut que je cherche un hébergement. Sur cette partie très encombrée je pousse donc le vélo ce qui ne réduit pas de beaucoup ma vitesse et me semble être plus prudent.

Je visite un premier hébergement où le réceptionniste ronfle allongé sur une natte puis un deuxième où il n’y a personne à la réception. Dans le troisième une dame qui passait le balai réveille le réceptionniste qui dormait aussi confortablement installé sur un canapé. Il n’a pas l’air d’apprécier beaucoup d’avoir été réveillé et se débarrasse de moi en disant « no room » avant de reprendre sa sieste.

A peine sorti des abords immédiats du temple je vois un panneau indiquant un hébergement à moins de 100 mètres d’où je suis. J’entre dans la cour parking par un porche. Elle est grande et cachée de la route par des bâtiments. C’est déjà un bon point. C’est un restaurant (d’où le nom hotel = souvent restaurant en Inde, et Lodge = hébergement) qui occupe le rez de chaussée. La réception est au premier étage et on y accède par un large escalier ouvert. Il y a des chambres simples disponibles à 800 INR. Je visite et cela me convient. Je ne cherche pas plus et m’installe ici pour la nuit.

J40 - jeudi 13 février 2025 - Tiruvannamalai - Vandavasi

Distance parcourue : 74,61 Km - Moyenne : 16,72 Km/h

Dénivelé montant : 162 m - Pente montante Maxi : 2 %

Dénivelé descendant : 265 m - Pente descendante Maxi : 2 %

Altitude départ : 183 m - Altitude arrivée : 80 m

Altitude mini : 74 m - Altitude Maxi : 193 m

Heure de réveil : 8h30 - Heure de départ : 9h40 - Heure d'arrivée : 15h10

Hôtel : PTG Residency – No.3, Otthavadai, Thetty street, Theradi, Melmaruvathur, Vandavasi, Tamil Nadu 604408, Inde

Chambre simple au deuxième étage avec ascenseur (étage de la réception) – Ventilateur – Eau froide – Vélo sur le trottoir devant l’hébergement – 600 INR.

Je ne lève ce matin et je commence le parcours aux heures habituelles. Le parcours du jour n’est pas très long et il est assez plat. Les petites montées ou descentes ne sont pas longues et elles ne dépassent pas les 2%. Les routes sont bonnes et avec peu de circulation. Les quelques petits villages ou petites villes qui sont sur le parcours ne sont pas trop encombrées ni trop bruyantes. Du coté des paysages c’est la campagne avec des cultures (canne à sucre, manioc, rizières, bananeraies etc…) et aussi des troupeaux de moutons ou de chèvres et quelques vaches qui vadrouillent librement ou sont attachées avec une corde à un piquet. Il y a aussi quelques pics rocheux qui donnent un peu de relief à ce paysage de presque plaine. Il y a encore quelques petits temples et je croise encore un groupe avec des instruments à percussion.

J’arrive à ma destination un peu avant 15 heures et je fais le point des hébergements sur Google maps qui en montre 4 dans la ville. Je m’arrête au premier qui est au bout de ma trace. Le rez de chaussée est occupé par d’autres commerces mais un panneau à proximité de l’ascenseur indique que la réception est au deuxième étage. Je monte à la réception et, par chance, il y a un réceptionniste et qu ne dort pas. Il me montre une chambre simple avec ventilateur qui est convenable et qui coûte 600 INR. Je ne cherche pas plus et réserve une chambre au PTG Residency. Il n’y a pas de parking pour le vélo mais ce ne sera pas la première fois qu’il passera la nuit dans la rue. Pour l’instant les commerces du rez de chaussée sont ouverts et il y a beaucoup de motos stationnées devant. J’ai mis le vélo parmi les motos avec l’antivol sans l’attacher à un point fixe. Je verrais ce soir lorsqu’il y aura moins de monde si je peux le sécuriser un peu mieux.
 

J41 - vendredi 14 février 2025 - Vandavasi - Chengalpattu

Distance parcourue : 58,36 Km - Moyenne : 16,01 Km/h

Dénivelé montant : 92 m - Pente montante Maxi : 2 %

Dénivelé descendant : 128 m - Pente descendante Maxi : 2 %

Altitude départ : 80 m - Altitude arrivée : 44 m

Altitude mini : 24 m - Altitude Maxi : 86 m

Heure de réveil : 8h00 - Heure de départ : 9h15 - Heure d'arrivée : 15h30

Hôtel : Hotel Walli Paradise – Plot No. 87, GST Road, Chengalpattu, Chennai, Tamil Nadu 603001, Inde

Chambre double au premier étage (il y a un ascenseur mais il ne semble pas fonctionner) – Ventilateur – Eau froide (chaude en milieu d’après-midi) – vélo dans l’entrée avant la réception – 1000 INR.

Je me réveille ce matin vers 8 heures après presque 10 heures de sommeil ininterrompu. C’est la première fois depuis le début du voyage que je dors aussi longtemps mais j’en avais probablement besoin. Le parcours prévu pour aujourd’hui est court et sans difficulté mais je suis prêt à peu-près à la même heure que d’habitude.

Le parcours commence par des petites routes très calmes et agréables. Il y a peu de circulation et ce sont surtout des motos. J’ai préparé deux traces et, arrivé au kilomètre 22, il faut faire un choix. La trace la plus longue fait 65 kilomètres contre 54 kilomètres pour la plus courte. Les deux parcours sont donc courts et la distance n’est pas le critère sur lequel faire le choix. Le parcours le plus long emprunte au début une petite route qui semble être tout aussi calme que celles que je viens de parcourir. Le parcours le plus court emprunte une route avec une circulation plus importante mais qui reste très acceptable. Je regarde les possibilités de restauration sur les deux itinéraires. Google maps n’indique aucun restaurant sur l’itinéraire le plus long (c’est le problème des petites routes) et beaucoup sur l’itinéraire le plus court. Il est encore tôt mais, puisque le parcours du jour est court, j’aimerais en profiter pour déjeuner plus correctement que d’habitude.

Je suis donc l’itinéraire le plus court et j’arrive rapidement dans une petite ville « Uthiramerur ». Je suis ma trace qui quitte la route principale pour traverser la « ville » et c’est une bonne chose car j’y trouve un restaurant qui fait des sandwichs végétariens non épicés et de frites. L’assiette de frites est plus copieuse que d’habitude et le sandwich est copieux lui aussi. Il est sans doute non épicé pour les Indiens mais assez chaud pour moi et j’ai besoin de boire pour le faire passer. Il y a une carafe d’eau sur la table mais il faut que je demande un verre car les Indiens ont l’habitude de boire sans verre directement à la carafe en se versant l’eau dans la bouche sans qu’elle touche la carafe et je ne suis pas certain de réussir cela sans me mouiller.

Je fais ensuite une nouvelle halte dans un autre restaurant du même type à l’entrée de la ville de Chengalpattu. J’ai le ventre bien plein mais c’est plutôt la soif, ou la gourmandise car j’avais encore de l’eau, qui me pousse à m’arrêter. Je prends un jus de mangue frais et une salade de fruit avec une glace. C’est très bon et rafraichissant et sans épice.

Je visite ensuite l’hébergement qui est au bout de ma trace en négligeant celui qui est en face et qui a de mauvais commentaires. Les chambres sont petites, chaudes et sombres et sont à 600 INR la simple et 1000 INR la double. Aucune ne me convient mais le réceptionniste insiste en me montrant une photo d’une autre chambre qu’il loue et qui se trouve à un kilomètre d’ici. Il la propose à 1500 INR.

Il y a d’autres hébergements dans la ville, il est encore tôt et je préfère les visiter avant de décider. Je visite un autre hébergement qui a aussi des chambres simples et crasseuses à 600 INR. Un autre qui semble correct d’extérieur est tenu par un homme très « bourru » (pour ne pas dire mal poli) qui se contente de me répondre plusieurs fois « no room ». Je vois pourtant des clés qui attendent et je doute que l’hébergement soit complet à ces heures car les autres étaient presque vides. Je pense plutôt qu’il ne sait pas lire nos caractères et qu’il ne souhaite pas se compliquer la vie avec un étranger. Je visite encore deux hébergements plus cossus mais qui affichent des prix entre 2800 et 3300 INR la nuit. Je tourne un peu dans la « ville » et revient en arrière car il y a un hébergement assez bien noté un peu à l’écart de la route principale.

En repassant devant le premier hébergement que j’ai visité je vois celui que j’ai négligé à cause des commentaires. Il présente mieux d’extérieur que celui d’en face et je m’y arrête pour me renseigner. Il n’y a pas de chambres simples mais les doubles avec ventilateur sont à 1000 INR. C’est le même prix que l’établissement d’en face mais la chambre et incomparablement mieux et avec une fenêtre et de la lumière naturelle. L’établissement fait aussi restaurant et possède une grande entrée où je peux mettre mon vélo. J’aurais pu être logé une heure plus tôt si je l’avais visité la première fois que je suis passé devant mais je ne regrette pas d’avoir vu les autres hébergements minables ou plus luxueux et d’avoir une fois encore constaté que deux hébergements de même prix peuvent fournir des prestations très différentes. Ce n’est pas la première fois que je me laisse influencer par les commentaires qui n’ont pourtant aucun intérêt pour moi qui ne réserve pas à l’avance mais seulement après avoir vu la chambre.

J42 - samedi 15 février 2025 - Chengalpattu – Chennai Airport

Distance parcourue : 51,58 Km - Moyenne : 14,14 Km/h

Dénivelé montant : 142 m - Pente montante Maxi : 4 %

Dénivelé descendant : 162 m - Pente descendante Maxi : 4 %

Altitude départ : 44 m - Altitude arrivée : 24 m

Altitude mini : 13 m - Altitude Maxi : 60 m

Heure de réveil : 8h20 - Heure de départ : 9h35 - Heure d'arrivée : 16h30

Hôtel : Inayath Residency – 8, Mosque St, cantonment, Anna Nagar, Pallavaram, Chennai, Tamil Nadu 600043, Inde

Chambre double au deuxième étage avec ascenseur – Ventilateur – eau chaude – vélo dans un garage au sous-sol de l’hébergement – 1200 INR (négocié pour une personne, prix de base 1400 INR).

Le parcours du jour est encore sans difficulté mais il est presque toujours en zone urbanisée et il suit des routes importantes avec de la circulation et des embouteillages. Il y a heureusement parfois une route plus petite et tranquille qui est parallèle à la grande artère. Il n’y a pas de travaux et cette entrée dans la périphérie de Chennai est beaucoup plus simple que la traversée de la ville en début de voyage.

Une petite erreur de parcours sans grosse conséquence me permet de faire une petite pause dans un endroit un peu plus calme. Je prends un petit acompte sur le déjeuner avec un thé, des biscuits et un jus de papaye.

En arrivant vers le bout de ma trace, soit environ 2 kilomètres avant l’aéroport de Chennai, je m’arrête vers des petits commerces. Je demande un rouleau de scotch d’emballage à une dame qui vend des courroies et autres articles pour motos. J’ai de la chance car elle a un rouleau de scotch à vendre (60 INR soit environ 0,70 Euro).

Hier soir j’ai préparé des liens vers les magasins de vélo du coin et j’utilise Google maps pour m’y conduire. Le premier est une toute petite boutique qui vend quelques accessoires et qui doit aussi fabriquer des cadres en acier car un homme est occupé à en peindre un au pinceau. Cette boutique a aussi un dépôt un peu en arrière et un des employés m’accompagne pour me montrer les cartons qu’ils ont en réserve. Il y en a des toutes tailles et un pourrait convenir mais il n’est pas en très bon état. La personne qui m’accompagne m’indique le chemin d’un magasin plus important qui devrait être mieux fourni. J’avais aussi la position de ce magasin dans mes liens.

C’est à quelques centaines de mètres et j’y arrive rapidement. Il n’y a pas carton visible dans la boutique mais le patron envoie un des employés en chercher un dans une autre rue et me demande d’attendre. L’attente est un peu longue et je profite de ce temps pour chercher un autre rouleau de scotch en vue de la restauration du carton qui sera probablement nécessaire. J’en trouve un rapidement dans une boutique presque en face du magasin de vélo.

L’employé revient avec un carton qui n’est pas mal mais il est un peu court et il faudra que je démonte le porte bagage avant pour y mettre le vélo. C’est faisable mais cela augmente un peu le temps de l’emballage et du déballage du vélo. Je lui demande donc s’il peut trouver un carton plus grand. Il revient une dizaine de minutes plus tard avec un carton plus haut mais pas plus long. Les dimensions du premier carton conviennent mieux et c’est celui que j’achète.

Le magasin vend les cartons 200 INR (environ 2,3 Euros). Je donne aussi 100 INR à l’employé qui a fait le maximum pour me satisfaire. Je renforce le carton avec du scotch avant de le rouler pour qu’il soit transportable sur le porte bagage du vélo et je laisse le colis dans le magasin qui ne ferme qu’à 22 heures (les Indiens font de très longues journées de travail).

Je visite ensuite 5 hébergements qui proposent des prix un peu plus élevés que d’habitude et certaines des chambres que je visite seraient déjà chères à la moitié du prix demandé. Un se démarque du lot avec des chambres très convenables et un prix lui aussi convenable (baissé de 1400 à 1200 INR). Je le visite en deuxième et je ne réserve pas car je pense encore pouvoir trouver trouver mieux mais ce ne sera pas le cas.

Je continue ensuite jusqu’à l’aéroport pour vérifier si je peux bien y aller à vélo. C’est en effet possible et même sans difficulté. L’aéroport est bien surveillé et un militaire en arme me demande ce que fait ici. Je lui explique mais il veut quand même voir mon passeport. Je profite de l’occasion pour lui demander combien de temps avant le vol il est possible d’entrer dans l’aéroport. Il me dit environ 4 heures et pour mon vol qui décolle à 5h55 je devrais pouvoir entrer entre 1 et 2 heures du matin. J’avais envisagé de venir dormir à l’aéroport la nuit avant le vol mais ce ne sera pas possible.

 Il y a des sièges sous abri pour attendre à l’extérieur mais ils ne seront pas confortables pour dormir. Je pense donc que le mieux pour moi sera de dormir à l’hôtel et d’en partir vers 2 heures du matin. Il faut une dizaine de minutes pour venir à l’aéroport à vélo et une heure devrait largement suffire pour emballer les bagages.

Je reviens ensuite vers l’hôtel que j’ai sélectionné mais le réceptionniste me dit qu’il n’y a plus de chambres libres. Je l’ai peut-être vexé en n’acceptant pas tout de suite la chambre. J’insiste un peu et il finit par prendre des clés et par me conduire à une chambre avec ventilateur. Ce n’est pas la même que la première. La fenêtre ouvre sur le couloir et non directement sur l’extérieur mais elle reste nettement mieux que toutes les autres que j’ai visitées. Il se souvient du prix qu’il m’avait proposé et ne revient pas dessus. Il ne me fait payer que la première nuit pour l’instant. J’espère qu’il ne me demandera pas de partir demain ni après-demain car je vais devoir passer 3 nuits ici.

Je pensais pouvoir avancer mon vol d’un jour car j’ai pris un billet flexible mais lorsque j’ai essayé de le faire je me suis aperçu que je pouvais en effet changer la date sans supplément de prix mais je passais aussi sur un vol « économy » avec seulement 30 kg de bagages enregistrés au lieu des 40 Kg que j’ai en « économy flex ». Comme j’ai besoin de ces 40 Kg je n’ai pas validé le changement et je suis resté avec un vol Chennai – Colombo et 18 février et un vol Colombo – Chennai le 17 mars. Je vais donc devoir passer 3 nuits et 2 journées entières à Chennai.
 

J43 - dimanche 16 février 2025 – Pallavaram (Proche de Chennai Airport)

Hôtel : Inayath Residency – 8, Mosque St, cantonment, Anna Nagar, Pallavaram, Chennai, Tamil Nadu 600043, Inde

Chambre double au deuxième étage avec ascenseur – Ventilateur – eau chaude – vélo dans un garage au sous-sol de l’hébergement – 1200 INR (négocié pour une personne, prix de base 1400 INR).

Aujourd’hui est le premier des deux Jours d’attente du vol Air India Chennai (Inde) – Colombo (Sri Lanka). Tout est pratiquement prêt et je peux trainer un peu au lit.

A quelques pas de l’hébergement il y a un bon restaurant propre, climatisé et avec des serveurs en tenue. Ils font plusieurs types de cuisine avec des plats épicés ou non. Les prix sont un peu supérieurs à ceux des restaurants basiques Indiens mais cela reste très abordable et le cadre et le service y sont bien supérieur. C’est ici que j’ai déjeuné à midi d’une grosse assiette de nouilles sautées avec des œufs et un peu de légumes (2,3 Euros environ). Quelques pas plus loin il y a aussi un petit restaurant snack que je pense tester ce soir s’il est ouvert.

Après quelques achats sur le marché (très sale avec des bouses de vaches partout mais c’est l’Inde) je rentre à l’hôtel. Je paie les deux nuits suivantes au prix convenu. J’ai vu hier soir que le parking souterrain était fermé à clé la nuit. Je signale au réceptionniste (qui doit être plutôt le patron ou le gestionnaire) que je dois quitter l’hôtel vers 2 heures du matin mardi. Il me dit qu’il y a une personne pour ouvrir et qu’elle sera réveillé. Je doute de cela et je me lèverai cette nuit pour le vérifier. S’il n’y a personne je sortirai le vélo lundi soir afin de ne pas perdre de temps à chercher quelqu’un (que je ne trouverai peut-être pas) pour ouvrir le parking.

Je vais ensuite vérifier si les éléments du vélo qui doivent être démontés (pédales, guidon, rétroviseur et porte bagage avant) ne sont pas trop serrés et démontables avec mes petits outils. Je vérifie aussi encore une fois la compatibilité du carton avec le vélo. Ce sera serré mais ça devrait aller.

J’avais 2 x 23 kg de bagages enregistrés avec Air France et je n’en ai que 40 avec Air India. Sur les tickets bagages Air France il y a 23 + 20 = 43 Kg (poids contrôlé à l’aéroport de Lyon). J’avais mis les sacoches dans un carton qui pesait 1,8 Kg et sans ce carton je ne dois pas dépasser de beaucoup les 40 Kg. Il faut quand même que je déleste mes bagages enregistrés d’environ 2 kg. Avec Air India le bagage cabine ne doit pas dépasser 7 Kg et 55x40x20 cm. On peut y ajouter un accessoire (ordinateur portable ou autre) de maximum 3 kg et 40x30x10 cm. Si je comprends bien ce qui est dit sur le site les 3 kg d’accessoire sont en plus des 7 kg de bagage cabine (donc 10 Kg en tout). Je me trompe peut-être mais je verrai sur place et il est rare que les bagages cabines soient pesés. Après avoir lavé mes sacoches qui en avaient bien besoin j’organise mes bagages de façon à ne pas perdre de temps à faire le tri à l’aéroport au milieu de la nuit.

Le wifi de l’hôtel ainsi que la 5G passe mal dans la chambre où je suis logé mais cela va mieux dans le couloir. Je pense occuper une partie de ma journée de demain dans le couloir à faire les parcours des deux dernières semaines (entre Chennai et Bangalore au retour du Sri lanka).

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J44 - lundi 17 février 2025 – Pallavaram (Proche de Chennai Airport)

Hôtel : Inayath Residency – 8, Mosque St, cantonment, Anna Nagar, Pallavaram, Chennai, Tamil Nadu 600043, Inde

Chambre double au deuxième étage avec ascenseur – Ventilateur – eau chaude – vélo dans un garage au sous-sol de l’hébergement – 1200 INR (négocié pour une personne, prix de base 1400 INR).

Aujourd’hui est le dernier des deux Jours d’attente du vol Air India Chennai (Inde) – Colombo (Sri Lanka). Le matin je traine un peu dans le quartier que je commence à connaitre. Je passe dans une boutique « Xerox » (il y a beaucoup de boutique d’impression qui portent ce nom en Inde) pour faire imprimer ma réservation Air India et mon ETA Sri Lankais. Ce n’est probablement pas nécessaire car j’ai les versions numériques sur mon téléphone. On ne peut entrer dans l’aéroport de Chennai qu’avec une réservation pour un départ dans les 3 ou 4 heures suivantes. C’est probablement ainsi dans tous les aéroports d’Inde et c’est aussi le cas dans beaucoup d’autres pays dans le monde mais pas en France où les aéroports sont accessibles à tout le monde.

Le site Air India indique qu’il faut imprimer la réservation pour avoir accès à l’aéroport. Je suppose que la version numérique suffit mais je préfère prendre toutes les précautions et comme il faut aussi présenter une réservation de sortie du Sri Lanka à l’arrivée dans ce pays le document servira deux fois. Là aussi la version numérique devrait suffire mais le papier est une bonne sécurité en cas de panne de téléphone ou autre problème avec cet appareil. Il n’est normalement pas nécessaire de présenter l’ETA du Sri Lanka pour embarquer car ce document peut être demandé à l’arrivée (60 USD à l’arrivée au lieu de 50 USD en ligne avant d’entrer dans le pays). L’ETA une autorisation électronique qui est liée au nom et au numéro de passeport et je suppose qu’il n’est pas nécessaire de le montrer. Je ne suis cependant sûr de rien car en Inde le e-visa est aussi électronique et devrait s’afficher automatiquement sur le PC de l’agent d’immigration mais il faut montrer le justificatif papier à l’immigration.

Je visite ensuite quelques boutiques qui vendent des sacs et des valises. Il y en a beaucoup mais aucune n’a ce que je cherche. Je voudrais un sac léger, fermé et pliable qui soit aux dimensions du bagage cabine Air India afin de pouvoir y mettre plus de poids que dans mon petit sac à dos mais je ne trouve que des bagages rigides ou des sacs à dos à peine plus grand que le mien. Je verrais demain à l’aéroport et si besoin je prendrai une sacoche en bagage cabine. Avec les crochets elle ferait un peu plus de 20 centimètres d’épaisseur mais avec un contenu compressible elle devrait rentrer dans le gabarit s’il y en un.

Je m’installe ensuite dans les escaliers de l’hébergement où on capte bien le wifi. Cela ne gêne personne car presque toutes les chambres sont ouvertes et vides aujourd’hui. De plus l’escalier est large et je n’ai pas besoin de bouger lorsqu’un employé de l’hôtel utilise l’escalier. La connexion est rapide et je prépare rapidement des parcours entre Chennai et Bangalore avec deux variantes. L’une assez directe qui permet de rejoindre Bangalore en 7 jours et l’autre qui passe par Mysore et qui demande 11 jours pour arriver à Bangalore. L’une est trop courte et l’autre un peu longue car elle ne laisse que deux journées à Bangalore pour préparer le retour. Ce devrait être largement suffisant pour chercher un carton de vélo mais ces deux jours sont encore une Week End. Je regarderai plus tard les heures et jours d’ouverture des boutiques de vélo mais si c’est comme à Chennai elles sont ouvertes 7 jours sur 7 et 12 heures par jours.

J’ai zappé le déjeuner aujourd’hui mais ce n’est pas en problème en Inde il est possible de manger à toute heure entre midi et tard le soir. Je prends mon déjeuner/diner vers 17 dans le même restaurant qu’hier avec encore une assiette copieuse et pas épicée. Je rentre ensuite à l’hébergement après avoir acheté quelques petites choses pour manger avant de prendre la route où à l’aéroport si je n’ai pas faim au milieu de la nuit.   

J45A - mardi 18 février 2025 - Pallavaram – Chennai Airport

Distance parcourue : 2,64 Km - Moyenne : 10,12 Km/h

Dénivelé montant : 9 m - Pente montante Maxi : 6 %

Dénivelé descendant : 7 m - Pente descendante Maxi : 1 %

Altitude départ : 24 m - Altitude arrivée : 26 m

Altitude mini : 17 m - Altitude Maxi : 26 m

Heure de réveil : 0h30 - Heure de départ : 1h15 - Heure d'arrivée : 1h35

En me couchant hier soir vers 20h30 j’ai mis le réveil à 1h20 mais je me réveille naturellement plusieurs fois et à 0h30 je me lève. Après un petit déjeuner rapide je descends mes bagages et je récupère mon vélo au sous-sol. J’ai vérifié la nuit dernière et le gardien de nuit était bien présent et éveillé. Il l’est aujourd’hui aussi et il me fait signer ma sortie sur le registre de l’hébergement. J’installe les sacoches et le carton et je mets en place les éclairages.

J’arrive rapidement à l’aéroport. Il y a beaucoup de personnes qui attendent devant le terminal 2 et ce n’est donc pas sans spectateur que j’emballe le vélo et les bagages. Je rentre dans l’aéroport vers 2h30. L’enregistrement a commencé et il n’y a pas beaucoup de monde au guichet d’Air India. Ce n’est pas pour autant que cela ira vite pour moi. Le premier problème est le vélo. Il faut attendre une personne qui vient avec un double mètre pour prendre les dimensions de l’emballage. Un des responsables de l’enregistrement lui fait reprendre les mesure plusieurs fois avant de me dire que mon bagage dépasse les é mètres (L + l + h) et une femme qui semble superviser l’enregistrement vient me montrer sur son téléphone que les bagages ne doivent pas faire plus de 200 cm. C’est vrai mais il y a une exception pour les équipements de sport qui peuvent faire jusqu’à 300 cm et mon bagage ne fait que 245 cm (145 x 76 x 22). Je lui demande qu’elle regarde les règles de la compagnie pour les équipements de sport. Elle vérifie rapidement et admet s’être trompé. Mon bagage peut donc être enregistré. Le poids total des deux bagages est de 38 Kg et comme j’ai une franchise de 40 kg il n’y a pas de problème. Le prix à payer pour le bagage over size est de 40 USD et je le savais. Il faut encore attendre une quinzaine de minutes pour que le nécessaire sot fait pour que je puisse payer.

Deux personnes m’accompagnent ensuite au contrôle radio des bagages hors format et un nouveau problème se présente. La dame qui regarde la radio dit que les pneus ne sont pas dégonflés. C’est vrai. J’ai vu que la compagnie exigeait qu’ils soient totalement dégonflés mais je ne les ai dégonflés que partiellement. C’est ce que je fait toujours sans aucun problème car avec une pression de 1 bar en dessous de la pression maximum du pneu il n’y pas de risque d’éclatement et il doivent être à 2,5 bars alors que la pression maxi est de 5 bars. De plus il y un risque de déformation du pneu s’il reste trop longtemps dégonflé avec une charge. Peu importe elle n'en démord pas et il faut ouvrir le carton et dégonfler les pneus totalement et elle vient le vérifier. Heureusement qu’il me restait du scotch d’emballage car celui qu’ils voulaient utiliser pour refermer le carton ne m’a pas paru très résistant.

J’ai encore eu quelques désagréments au contrôle de sécurité ou un de mes bac a été dévié. C’est les piles de 9 volts qui servent à mon alarme antivol. J’ai eu la bêtise d’enlever celle qui était dans l’alarme et comme j’en avais deux de rechange je me suis fait confisquer les 3 piles 9 volts. Ce sont les seules qui étaient n’étaient pas autorisées. Pourquoi ?

Le contrôle d’immigration est rapide et sans problème.

La porte d’embarquement est assez loin et j’ai juste le temps de manger mes viennoiseries. L’embarquement commence plus d’une heure avant l’heure prévue pour le décollage. Nous montons dans un bus pour rejoindre l’avion. C’est de l’avion à l’arrêt que j’écris ce texte. Il commence à rouler à 5h45 et décolle à l’heure prévue 10 minutes plus tard.

J45B - mardi 18 février 2025 – Chennai (Inde) – Colombo (Sri Lanka)

Le vol ne dure qu’environ 1h15 et se passe sans problème. Après les reproches que j’ai faits à Air India pour les complications à l’enregistrement je suis positivement surpris que pour un trajet aussi court une boisson et une collation (omelette avec des pommes de terre et du maïs + une boule de pain avec du beurre e+ un yahourt) soient servies. L’avion atterrit à l’heure et le débarquement est rapide.

Il y a peu de monde en attente à l’immigration et là aussi tout se passe bien et très simplement. Aucun document ne m’a été demandé mais mon passeport a bien été tamponné à la date du jour avec une autorisation de séjour de 30 jours comme prévu avec l’ETA que j’avais demandée. J’avais aussi rempli le document « arrival card » qui remplace les anciennes fiches d’immigration papier mais il semble que ce document n’est maintenant plus obligatoire.

Il faut marcher un peu pour arriver au tapis de distribution des bagages et le mien arrive en même temps que moi. Après avoir récupéré mon bagage qui contenait les sacoches je cherche des yeux le dépôt des bagages hors format. Il est proche et bien signalé et mon carton de vélo m’attend lui aussi.

Je passe les douanes par la file « rien à déclarer » et un agent m’interpelle en me demandant si c’est un téléviseur dans le carton. Je lui dis que c’est un vélo et il me fait signe de passer. Il y a des guichets de banques qui font du change de monnaie mais je ne vois pas de distributeur de billets dans l’aéroport et je remets donc cela à plus tard.

Je m’installe ensuite à l’extérieur dans un endroit à l’ombre et pas trop passager pour remettre le vélo en état de rouler et réorganiser le contenu des sacoches. La nuit a été courte et je ne suis pas trop performant ce matin. L’endroit qui était à l’ombre à 7h30 du matin est au soleil longtemps avant que je ne sois prêt à prendre la route. J’ai bien entendu des « spectateurs » qui ne restent pas longtemps mais il y a toujours quelqu’un qui regarde.

Lorsque j’ai terminé je demande aux deux « spectateurs » présents s’il y a un ATM « Bank Of Ceylon » (BOC) car je pense pouvoir retirer sans frais dans les distributeurs de cette banque. Il me montre la direction du terminal de départ qui est très proche. Les voitures ne peuvent pas passer entre les deux terminaux mais c’est possible pour les piétons et aussi les cyclistes qui peuvent utiliser le trottoir en poussant le vélo. IL y a en effet un ATM qui fait aussi DTM (dépôt de monnaie) et il y a deux personnes qui attendent pour déposer le l’argent (probablement des commerçants de l’aéroport qui viennent déposer une partie de leur recette). Cela prend un peu de temps mais je ne suis pas pressé et j’en profite pour manger quelques fruits (oranges et bananes) que j’ai apportés d’Inde. La machine se libère enfin et je peux retirer. Comme prévu le distributeur ne prélève pas frais. Je ne sais pas si cette banque a tous ses distributeurs identiques mais ils ne sont pas très pratiques. Au moment où il faut retirer l’argent une petite trappe s’ouvre. Les billets sont coincés au fond et la trappe se referme aussitôt que l’on en sort les mains alors que l’on pas eu le temps de vérifier s’il n’en reste pas. Cette « mécanique » est peut-être efficace pour les dépôts d’argent mais pour les retraits il existe plus simple et plus pratique. La LKR (Roupie Sri Lankaise) vaut presque 3,5 fois moins que la Roupie Indienne (INR) mais il est possible de retirer 20 fois plus en LKR dans les distributeurs Sri Lankais. Je me contente d’un « petit » retrait car je ne connais pas encore les prix du pays.

Ceci fait je commence le parcours sans regarder ma trace car il n’y en a qu’une pour sortir du terminal de départ où je suis.

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