J83A - vendredi 28 mars 2025 - Ramanagara - Bangalore
Distance parcourue : 50,93 Km - Moyenne : 12,47 Km/h
Dénivelé montant : 514 m - Pente montante Maxi : 6 %
Dénivelé descendant : 288 m - Pente descendante Maxi : 3 %
Altitude départ : 688 m - Altitude arrivée : 914 m
Altitude mini : 682 m - Altitude Maxi : 917 m
Heure de réveil : 7h30 - Heure de départ : 9h05 - Heure d'arrivée : 13h30
Hôtel : Sri RamaKrishna Hotel – 266, Subedar Chatram Rd, RK Puram, Gandhi Nagar, Bengaluru, Karnataka 560009, Inde.
Chambre basique avec un lit simple au septième étage avec ascenseur (l’ascenseur démarre au premier étage il faut donc monter un étage avec les escaliers) – Ventilateur – eau chaude – Vélo attaché sur le parking de l’hébergement – 600 INR.
Je quitte l’hébergement vers 9 heures ce matin et après quelques kilomètres je rejoins la route parallèle à la voie express.
Comme hier j’ai fait deux traces, une pour vélo de route et une pour voiture. La trace voiture emprunte la voie express que je ne peux pas utiliser à vélo et la trace pour vélo suit toujours sauf une fois la route qui lui est parallèle.
Lorsque la trace pour vélo bifurque sur une petite route à gauche je fais le choix de continuer sur la route parallèle à la voie express. C’était le mauvais choix car quelques kilomètres plus loin la route se termine par un U-Turn (un demi-tour) qui passe sous la voie express. Il y a un mauvais chemin qui continue et je vois une route au bout du chemin et au-delà d’une voie ferrée. Je vais jusqu’au bout du chemin en poussant parfois le vélo mais il y a des fossés infranchissables avant la voie ferrée.
Je reviens donc sur la route et je m’aperçois que je ne suis pas le seul à m’être engagé sur cette route. Une moto essaie aussi le chemin. Il me fait des signes à distance et je lui réponds aussi par signe que le passage est fermé (une croix avec les bras). Une voiture s’arrête aussi pour regarder le chemin mais il n’est pas praticable en voiture. Les deux continuent donc sur la route après le U-turn.
Je fais de même mais une centaine de mètres après le U-turn je trouve un étroit chemin qui part en direction de maisons et continue jusqu’à la voie ferrée. Je le suis et j’arrive à voie ferrée. Il y a une barrière métallique des deux cotés mais je peux passer le vélo dessous sans problème et on voit assez loin des deux cotés pour traverser sans risque. Je traverse donc avec le vélo et je rejoins une route qui redevient rapidement parallèle à la voie express.
La trace qui est importée sur la carte Google est le reflet de mon parcours mais j’ai modifié la trace que je partage en enlevant cette partie. Je ne l’ai pas remplacé par la route que me faisait prendre Open Runner. J’ai choisi un itinéraire plus court qui traverse la voie de chemin de fer via un passage à niveau un peu en amont de là où j’ai traversé.
En ville la voie express devient aérienne. Les 6 voies sont soutenues par un alignement de pileurs centraux qui soutiennent le large tablier qui maintient à l’ombre la route parallèle qui la suit au niveau du sol avec deux voies rapides sur la droite séparées des deux voies plus lentes sur la gauche par une barrière grillagée. La barrière n’est pas continue et il y a régulièrement la possibilité de passer des voies rapides aux voies lentes. Les voies lentes se raccordent aux rues que la route croise et il y a aussi souvent des véhicules en contre sens (contre sens ou pas, je ne sais toujours pas). Il n’y a pas de voies d’arrêt sur les voies rapides et je reste sur les voies lentes bien que la circulation y soit plus compliquée.
La voie express se termine brutalement et le trafic de la route parallèle se mélange à celui de la voie express. Cela fait beaucoup de véhicules et donc des embouteillages. Plus loin en ville je suis souvent une ligne de métro aérien et c’est assez fluide. Le tablier du métro est beaucoup moins large que celui de la voie express et il ne tient que rarement la route à l’ombre. La route passe aussi sous les bâtiments des stations du métro. La traversée de station n’est pas longue mais les passages ne sont pas éclairés. Il y a des contournements sur la gauche qui permettent de les éviter.
Le parcours a été assez vallonné aujourd’hui et il est presque toujours montant dans Bangalore avec des pentes pas très raides mais quand même autour des 4%. Un jeune homme à moto me double dans une montée et il me propose de me pousser. Je le remercie mais je n’ai pas de difficulté dans cette montée et la poussette serait sans doute un peu dangereuse car il y a de la circulation.
Les Indiens ne se comportent pas tous aussi bien car quelques kilomètres avant un autre jeune homme à moto m’a légèrement accroché alors que je roulais tranquillement sur la gauche de la chaussée (la place de véhicules lents). Il arrivait derrière moi et peut-être qu’il ne m’a pas vu mais quoi qu’il en soit c’était lui le responsable. Il n’y a eu aucune conséquence et j’ai juste senti quelque chose qui me poussait. Il s’est cependant arrêté un peu plus loin et s’est retourné avec un air mécontent. Il ne s’attendait peut-être pas à se trouver face à un homme de mon âge car après m’avoir regardé il est reparti sans rien dire.
Il y a beaucoup d’hébergement sur la fin du parcours et je m’arrête à un premier qui est environ 300 mètres avant la fin de ma trace. Il est un peu en retrait de la route et il y a une grande cour sur l’avant. Il y a quelqu’un à la réception. L’homme est aimable et il s’intéresse à mon vélo mais il me dit qu’il n’y a pas de chambre disponible. C’est possible mais j’ai un doute au vu du nombre d’hébergements dans le secteur mais je ne peux rien faire d’autre que de prendre acte.
Une vingtaine de mètres plus loin il y a un autre hébergement avec une grande cour/parking sur l’avant. Il y a des chambres simples disponibles à 600 INR (environ 6,5 Euros). Il y a beaucoup de garçons d’étage et, sans que je demande à visiter la chambre, l’homme de la réception tend une clé à l’un d’eux. Il me fait signe de le suivre et c’est utile. Il doit y avoir un problème avec la porte de l’ascenseur au rez de chaussée car il faut monter un étage avec les escaliers puis passer par une salle de restaurant pour accéder à l’ascenseur. La chambre est au septième étage et l’ascenseur n’est pas un luxe. La chambre qui m’est proposée est simple mais propre. La paume de douche est condamnée mais il y a un seau et un broc et aussi un robinet d’eau chaude et un autre pour l’eau froide. Le lavabo est dans un recoin de la chambre. Il y a aussi une chaise et un petit bureau ainsi que deux petites tables. La pièce n’est pas très claire car la fenêtre ouvre sur le couloir. Ce n’est pas le luxe mais il y a tout ce dont j’ai besoin et je réserve ici pour les trois nuits qu’il me reste à passer en Inde.
Après l’enregistrement qui a été assez rapide pour l’Inde je monte mes bagages dans la chambre avec l’assistance du garçon d’étage qui porte la moitié des mes bagages en plus de la serviette de toilette. Je mets le téléphone en charge pendant que je fais une rapide toilette et regarde les magasins de vélos proches de l’hébergement. Il y en a plusieurs à 1,3 kilomètre et je pense d’abord que Google maps fait une erreur lorsqu’il m’annonce un parcours à pied plus rapide qu’en voiture. Je redescends et reprends le vélo pour aller à recherche d’un carton pour emballer mon vélo pour le voyage de retour.
J83B - vendredi 28 mars 2025 – Bangalore recherche d’un carton pour le vélo
Distance parcourue : 10,32 Km - Moyenne : 6,76 Km/h
Dénivelé montant : 28 m - Pente montante Maxi : 2 %
Dénivelé descendant : 28 m - Pente descendante Maxi : 2 %
Après avoir parcouru quelques centaines de mètres je comprends que Google maps ne se trompait pas. Le quartier est vraiment très encombré aussi bien sur la route pour les voitures et motos que sur les trottoirs pour les piétons mais l’avantage de vitesse est quand même aux piétons. Je ne suis ni piéton ni voiture et lorsque les trottoirs sont trop encombrés je reste sur la route et lorsque je peux je marche sur le trottoir en poussant le vélo.
Le premier magasin que je visite a beaucoup de vélo neuf en présentation mais il n’a pas de carton. Le patron ou un employé me conduit dans une petite rue en arrière où il y a beaucoup d’autres boutiques de vélos mais aucune n’a de carton. Je trouve cela bizarre mais il est possible que les vélos « made in India » soient livrés en vrac. Je m’engage ensuite dans une petite rue où il devrait y avoir un autre magasin de vélo. Elle est extrêmement embouteillée et au bout d’un moment il y a des camions qui bloquent toute circulation dans les deux sens. Je ne trouve pas le magasin de vélo mais je suis satisfait de réussir à sortir de ce « piège ».
Arrivé sur une route plus large et avec moins de foule je cherche sur Google maps un magasin de vélo d’importation. Le plus proche de là où je suis est : « Presidency cycle importing co » - Shop no. 1, city centre, 100/1, NR Road, opp. to Town hall, Kumbaragundi, Kalasipalya, Bengaluru, Karnataka 560002, Inde.
https://www.google.com/maps/place/Presidency+cycle+importing+co/@12.9636819,77.5847038,18z/data=!4m10!1m2!2m1!1sbicycle+shop!3m6!1s0x3bae15e0843d386f:0x19c32479a554e2d6!8m2!3d12.9635728!4d77.5847428!15sCgxiaWN5Y2xlIHNob3BaDiIMYmljeWNsZSBzaG9wkgENYmljeWNsZV9zdG9yZeABAA!16s%2Fg%2F1vnrp17f?authuser=0&entry=ttu&g_ep=EgoyMDI1MDMyNS4xIKXMDSoASAFQAw%3D%3D
Il était aussi à peine plus loin de l’hébergement que les autres et avec un trajet qui aurait été plus rapide car sur de grandes voies.
Il y a encore quelques bouchons à cause des feux aux intersections mais la circulation n’est jamais totalement bloquée. J’arrive assez vite au magasin et le patron comprend rapidement ce que je cherche. Il est assis à son bureau et « sonne » pour attirer l’attention de ses employés et il en désigne un pour monter chercher un carton. L’employé redescend rapidement avec un carton à plat. Il a environ les mêmes dimensions que celui que j’ai acheté à Chennai pour aller au Sri Lanka et il est vendu au même prix qu’à Chennai soit 200 INR (environ 2,2 Euros actuellement). Il faudra donc que je démonte le porte bagage avant mais ce n’est pas un problème cette fois-ci car j’aurai du temps pour le démontage et aussi pour le remontage. J’ai pris le reste du gros rouleau de scotch acheté au Sri Lanka et j’en recouvre le carton avant de le plier pour le transporter sur le vélo. Je suis de retour à l’hébergement avant la nuit.
Après la douche je sors pour diner et faire un tour du quartier qui est très animé et encombré. Il ne me reste plus assez de scotch pour fermer correctement le carton après l’emballage du vélo et j’en trouve dans une boutique proche de l’hébergement. J’achète aussi quelques fruits et je rentre à l’hébergement. C’est un peu tard mais je peux dormir autant que je le souhaite demain matin.