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J80 - mardi 25 mars 2025 - Malavalli - Mysore

Distance parcourue : 46,98 Km - Moyenne : 14,27 Km/h

Dénivelé montant : 358 m - Pente montante Maxi : 4 %

Dénivelé descendant : 241 m - Pente descendante Maxi : 4 %

Altitude départ : 637 m - Altitude arrivée : 754 m

Altitude mini : 636 m - Altitude Maxi : 775 m

Heure de réveil : 8h15 - Heure de départ : 9h25 - Heure d'arrivée : 13h30

Hôtel : NKF Residency Mysuru – Shop No. # 3344, Near St. Philomena's Church, Sawday Road, Good Shepherd Convent Rd, Earangere, Lourdu Nagar, Mandi Mohalla, Mysuru, Karnataka 570001, Inde.

Grande chambre basique mais assez propre avec lit double au rez de chaussée qui ouvre sur une cour intérieure couverte – fenêtre qui donne sur une petite ruelle – ventilateur – grande salle de bain avec eau froide (tiède) et avec deux WC (un Indien (Turc) et un occidental) – 503 INR (réservation faite sur Booking).

Le parcours prévu pour aujourd’hui est encore court et je n’aurai pas à y chercher un hébergement car je l’ai réservé hier soir sur booking.com pour les deux nuits à venir. Pour ne pas arriver trop tôt à Mysore je n’ai pas prévu de partir tôt ce matin. J’ai lu un peu tard dans la nuit et je ne me réveille aussi un peu tard. Je prends le petit déjeuner dans la chambre et je descends le vélo dans la rue. Ao moment du check out j’ai droit à quelques questions sur mon voyage de la part du réceptionniste du matin. Il m’aide ensuite à charger mes sacoches dans l’ascenseur. C’est gentil de sa part mais je pouvais très bien me débrouiller seul. Je commence le parcours à 9h25 avec les vœux « have a good journey » d’un homme âgé qui m’a observé pendant que je chargeais le vélo.

Le parcours est le plus souvent sur une route moyenne avec une voie dans chaque sens, un bon revêtement et pas beaucoup de circulation. Il y a quelques villages et une petite ville sur le trajet et souvent des commerces au bord de la route. L’eau semble être plus abondante dans cette région car les rizières sont plus fréquentes que ces derniers jours. Vers le kilomètre 15 je trouve beaucoup de voitures et bus stationnés et aussi beaucoup de gens qui convergent vers des chapiteaux qui ont été installés sur un terrain en bordure de route. Je ne sais pas de quoi il s’agit (fête religieuse ou autre) mais le nombre de chapiteaux et de policiers laisse supposer que beaucoup de gens vont se rassembler ici.

Le parcours est encore vallonné mais comme les jours précédents les montées ne sont pas très longues et les faibles pentes. Je fais la pause déjeuner à 6 kilomètres de la fin du parcours dans un petit restaurant propre et frais.

J’arrive ensuite à Mysore où la circulation n’est pas très dense et moins anarchique que dans les autres villes Indiennes que j’ai traversées. De ce que j’ai vu aujourd’hui la ville semble aussi être plus propre que la moyenne Indienne.

Je vais directement à l’hébergement que j’ai réservé à Mysore. La maison semble être ancienne mais l’entrée fait bonne impression. Il n’y a personne derrière le comptoir de la réception mais c’est normal car j’arrive un peu après 13 heures et c’est l’heure du repas ou de la sieste. Il y a une dame qui ne dort pas dans la cour intérieure de l’hébergement. Elle me voit et ouvre une chambre pour réveiller le réceptionniste. L’enregistrement est dans la moyenne Indienne (il y a plus simple et rapide mais aussi beaucoup plus compliqué et long). Comme presque toujours il y a un registre que le client doit remplir avec ses nom, adresse, sexe, numéro de téléphone, numéro de passeport et ville de résidence la nuit précédente. C’est déjà beaucoup mais il y a pire. Le réceptionniste prend aussi en photo les page identité et visa du passeport (c’est presque toujours le cas en Inde). Je paie le prix affiché sur Booking.com qui est de 1 005,76 INR pour deux nuits (arrondi à 1 010 INR). La chambre est un peu vieillotte mais tout à fait convenable. Elle est grande et je peux y stationner le vélo. Je ne sais pas encore comment se passera la nuit mais pour l’instant cet hébergement simple a un bon rapport qualité/prix.  

J81 - mercredi 26 mars 2025 - Mysore repos et visite

Distance parcourue : 29,55 Km - Moyenne : 12,87 Km/h

Dénivelé montant : 306 m - Pente montante Maxi : 6 %

Dénivelé descendant : 306 m - Pente descendante Maxi : 6 %

Altitude départ : 754 m - Altitude arrivée : 754 m

Altitude mini : 745 m - Altitude Maxi : 1031 m

Heure de réveil : 8h30 - Heure de départ : 11h00 - Heure d'arrivée : 16h15

Hôtel : Hôtel : NKF Residency Mysuru – Shop No. # 3344, Near St. Philomena's Church, Sawday Road, Good Shepherd Convent Rd, Earangere, Lourdu Nagar, Mandi Mohalla, Mysuru, Karnataka 570001, Inde.

Grande chambre basique mais assez propre avec lit double au rez de chaussée qui ouvre sur une cour intérieure couverte – fenêtre qui donne sur une petite ruelle – ventilateur – grande salle de bain avec eau froide (tiède) et avec deux WC (un Indien (Turc) et un occidental) – 503 INR (réservation faite sur Booking).

Le quartier et l’hébergement sont très calmes et je me réveille un peu tard ce matin Je traine aussi un peu plus que nécessaire car le palais royal que j’ai prévu de visiter en premier ouvre à 10 heures et je ne quitte l’hébergement qu’une heure plus tard.

Je parcours rapidement à vélo les 4 kilomètres qui séparent l’hébergement du palais de Mysore. Je fais presque le tour complet du site avant de trouver l’entrée du parking. Le prix du parking pour le vélo est affiché à 10 INR mais les gardiens me font signe de passer à côté de la barrière.

Le prix de l’entrée pour visiter le palais était identique pour les Indiens et les étrangers à 100 INR il y a peu de temps encore mais elle est maintenant à 120 INR pour les Indiens et 1000 INR (environ 11 Euros) pour les étrangers. C’est un peu cher pour le pays et même plus cher que le temple de la dent au Sri Lanka (2000 LKR = environ 650 INR) qui est un site plus étendu que le palais de Mysore. Ces prix presque 10 fois plus chers pour les étrangers que pour les locaux ont tendance à se généraliser dans les pays à faible pouvoir d’achat. Notre pouvoir d’achat étant largement supérieur au pouvoir d’achat moyen Indien il n’est pas anormal que nous payions plus pour visiter leurs sites. Cependant 10 fois plus c’est beaucoup et il est possible que cela fasse baisser le nombre de visiteurs étrangers et les recettes correspondantes seront peut-être moindre qu’avec un écart de prix plus acceptable.

Pour en savoir plus sur le palais de Mysore :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Palais_de_Mysore

Je commence par faire un tour du parc. Il y a quelques beaux arbres et le palais vu de l’extérieur ressemble est imposant. Il y a aussi quelques jolies haies et parterres mais rien de comparable aux jardins de certains châteaux de la Loire.

Avant d’entrer dans le palais il faut déposer les chaussures à un guichet prévu à cet effet. C’est gratuit mais là encore les employés demandent un « tip » aux voyageurs étrangers. Ce n’est pas obligatoire mais je donne 20 INR de pourboire (ce n’est presque rien pour moi et beaucoup pour lui à la fin de la journée) au garçon qui range mes chaussures dans un casier et me donne un billet numéroté en échange.

La visite est bien canalisée par des cordons et une fois passé le contrôle d’entrée il n’y a pas d’autre possibilité que de suivre le parcours prévu et aussi du coup les autres visiteurs. Il y a beaucoup de belles choses dans ce palais, gravures sur les murs des couloirs, colonnes majestueuses, portes en bois richement ornées ou même en argent etc... Quelques meubles et objets sont aussi présentés dans des vitrines. La visite n’est pas très longue mais, bien que le prix pour les étrangers soit maintenant un peu excessif, je ne regrette pas de l’avoir faite.

Il est 13 heures passé lorsque je quitte le palais pour prendre la direction de « Chamundi Hill ». C’est une colline qui culmine aux environ de 1060 mètres d’altitude. Sur cette colline il y a un temple hindouiste et aussi beaucoup de monde et de commerces. Le sommet de la colline est à environ 12 kilomètres du palais de Mysore par la route. Il y a aussi un autre chemin avec des escaliers pour les pèlerins qui doivent y monter à pied.

J’ai un vélo et je monte donc en suivant la route. La montée est assez régulière et les pentes ne dépassent pas les 6 % (rare c’est plutôt entre 2 et 5 %). C’est donc une montée facile avec un vélo sans bagage et la principale difficulté est la chaleur et le soleil car il y a peu d’ombre sur cette montée. Un peu avant le sommet il y a un grand parking couvert pour les voitures et bus et non couvert pour les deux roues. Il y a un gardien qui fait payer à l’entrée mais là aussi il me fait signe de passer.

Pour en savoir plus sur Chamundi Hill :

https://artanddailyfix.com/2013/06/11/chamundi-hill-la-colline-sacree-de-mysore/

Il faut monter quelques escaliers et suivre une route bordée de commerces pour accéder au temple. Il n’est pas ouvert à l’heure où j’y arrive mais il y a quand même beaucoup de gens qui attendent.

Certains arrivent devant le temple à un endroit précis avec une noix de coco sèche. Il la présente au temple (ou à la divinité qu’il représente) en la tenant au-dessus de leur tête. Ceci ne dure que le temps d’une petite prière et ensuite ils se retournent brusquement et jettent avec le plus de force possible la noix de coco dans un bac en béton qui se trouve derrière eux. Après cela ils se font une marque sur le front avec de la poudre rouge qui est déposée sur la murette de l’enceinte en béton où la noix s’est fracturée. Certains mangent un peu de la noix de coco brisée et certains font aussi des marques sur le front des personnes qui les accompagnent. Un homme muni d’une petite pelle ramasse ensuite les débris de noix de coco et les met dans un sac pour que le bac soit libre pour recevoir une nouvelle noix.

 Un peu plus haut sur une place il y a la statue d’un guerrier moustachu qui tient un sabre dans une main et un serpent dans l’autre.

Le haut de la colline est bordé de murs réhaussés par un grillage qui gênent la vue sur la ville en dessous. Après environ un kilomètre de descente il y a un petit point de vue dégagé et aménagé d’où l’on voit la ville est ses alentours.

Autres sites qui parlent de Mysore :

https://indeendirect.com/mysore-la-cite-des-palais/

https://www.mifuguemiraison.com/fr/mysore-karnataka-inde/

Je passe ensuite au « Devaraja market ». C’est un marché couvert avec aussi beaucoup de vendeur qui sont installés à l’extérieur sur les trottoirs des rues qui le bordent. On y trouve un peu de tout, fruits, légumes, épices, fleurs, vêtements, bijoux etc… C’est un grand marché mais il n’est pas immense en comparaison du marché au fleurs de Bangkok ou de Chatuchak (aussi à Bangkok). Je profite d’être sur un marché pour faire mes provisions de fruits. J’achète aussi quelques avocats que l’on ne trouve pas très facilement sur les marchés en Inde.

Je rentre ensuite à l’hébergement pour me rafraichir un peu avant de ressortir diner. J’ai repéré hier soir sans le visiter un endroit très fréquenté « Meena Bazar » qui est à environ 300 mètres de mon hébergement. Il y a des restaurants dans une rue à coté et plus calme que celle du marché. Je pars donc dans cette direction et je m’engage sur la rue commerçante qui grouille de monde. Le quartier, et peut être la ville de Mysore, semble être à majorité musulmane et ce sont surtout des femmes voilées et vêtues de noir qui arpentent cette rue marchande. Ce marché semble être surtout orienté tissu et il est difficile de s’y déplacer tellement la foule est dense. Je reviens donc rapidement sur mes pas et je cherche un restaurant dans une rue plus calme à proximité.

Le hasard fait que je m’installe pour diner dans un restaurant dont le patron a des amis toulousains. Il me montre des photos et il appelle son frère qui parle un peu le français et qui tient un commerce de vente d’huile essentiel dans une boutique mitoyenne.

Je mange un Biryani avec de la viande bœuf (riz légèrement épicé avec de la viande) et une cuisse de poulet grillée non épicée. C’est bon et le cadre et l’ambiance sont sympathiques.

J82 - jeudi 27 mars 2025 - Mysore - Ramanagara

Distance parcourue : 88,97 Km - Moyenne : 16,48 Km/h

Dénivelé montant : 475 m - Pente montante Maxi : 4 %

Dénivelé descendant : 541 m - Pente descendante Maxi : 3 %

Altitude départ : 754 m - Altitude arrivée : 688 m

Altitude mini : 641 m - Altitude Maxi : 775 m

Heure de réveil : 7h10 - Heure de départ : 8h15 - Heure d'arrivée : 14h45

Hôtel : Shree Balaji Deluxe lodge – 1323, Opposite H.P. Petrol Bunk , B.M. Road, Ramanagara, Karnataka 562159

Chambre avec un lit double au premier étage avec ascenseur – Ventilateur – Eau chaude – Fenêtre avec vue sur cour – Vélo attaché dans la cour de l’hébergement – 900 INR.

J’ai prévu pour aujourd’hui un parcours un peu plus long que ceux des jours précédents afin d’avoir un parcours assez court demain pour ejoindre Bangalore. Je ne connais pas encore cette ville mais je ne serai pas surpris de trouver beaucoup de circulation et des embouteillages et donc d’avoir une vitesse moyenne faible. Je me lève vers 7h10 et je quitte l’hébergement un peu plus d’une heure plus tard.

Après avoir parcouru environ 4 kilomètres en ville et environ 5 autres kilomètres sur une 2 x 2 voies j’arrive sur la route express qui relie Mysore et Bangalore. Il n’y a pas de panneaux d’interdiction pour les deux roues au début de cette route mais je fais comme les motos et TukTuks qui suivent une route à deux voies parallèle à la route express. J’imagine que cette route sera plus agréable avec la possibilité de s’arrêter dans les commerces qui la bordent. La voie express est encadrée par barrières grillagées comme nos autoroutes françaises et c’est la première route aussi « étanche » que je vois en Inde. Je n’y vois pas de deux roues ni de trois roues et plus loin je vois un panneau indiquant que cette route leur est interdite (ainsi qu’aux tracteurs et aussi certainement aux vélos bien que ces véhicules ne soient pas mentionnés explicitement).

Je reste donc sur la route parallèle à la voie express. Elle la longe sur presque tout le parcours avec seulement deux exceptions ou elle s’en écarte un peu sur 5 ou 6 kilomètres.

J’ai suivi cette route à deux voies sur environ 65 kilomètres mais je ne suis toujours pas capable d’affirmer avec certitude si elle est en sens unique ou à double sens. Il y a une autre route identique de l’autre côté de la route express et aussi souvent des voitures qui occupaient les deux voies en roulant vite et sans grande visibilité. Ceci laisse supposer que ces routes parallèles à la voie express sont en sens unique (même sens que la voie rapide qu’elles longent). Cependant aucun panneau ne le signale et il y a aussi souvent des véhicules en contre sens qui roulent parfois à droite ou à gauche. Rouler à contresens n’est pas rare en Inde (et aussi d’en d’autres pays d’Asie) mais cela m’a semblé un plus dangereux sur cette route où voitures et motos qui circulent dans le bon sens roulent vite comme s’ils ont la certitude que personne ne peurt arriver dans l’autre sens alors que ce n’est pas le cas.  

J’ai encore fait deux traces avec open runner pour aujourd’hui. L’une pour vélo de route et l’autre pour voiture. Les deux traces diffèrent peu puisque la trace voiture suit la route express et la trace vélo suit la route parallèle. Arrivé à environ 15 kilomètres de ma destination la trace vélo continue sur la route parallèle à la voie express et celle pour voiture s’en écarte pour suivre une route à 2 x 2 voies qui traverse villes et villages. Je regarde les distances et le profil des deux traces. Le trajet restant est plus court avec moins de dénivelé en suivant la trace pour voiture. Je quitte donc la route parallèle à la voie express pour suivre l’autre trace sur les quinze derniers kilomètres.

Il y a un peu de trafic sur cette route mais elle n’est pas désagréable et beaucoup moins monotone que le reste du parcours où il y avait peu de « vie » sur le bord de la route et rien de particulier à voir. Il y a bien entendu quelques petits embouteillages dans la traversée de villes et villages mais rien de bien gênant. Le profil est encore légèrement vallonné comme il l’a été toute la journée.

J’avais sélectionné deux hébergements à Ramanagara. Le premier devant lequel je passe est de l’autre coté de la route mais il y a la possibilité de traverser presque en face. C’est plus facile que d’aller à l’autre hébergement qui est un peu plus loin et un peu à l’écart. L’hébergement a un bel aspect vu de l’extérieur et il a aussi une grande cour qui sert de parking. Il y a quelqu’un à la réception et le dialogue est facile. Les chambres doubles (il n’y a pas de simples) non climatisées sont à 900 INR. La chambre que je visite est très convenable et propre comme l’ensemble de l’établissement. Elle me convient et je ne cherche pas plus.

J83A - vendredi 28 mars 2025 - Ramanagara - Bangalore

Distance parcourue : 50,93 Km - Moyenne : 12,47 Km/h

Dénivelé montant : 514 m - Pente montante Maxi : 6 %

Dénivelé descendant : 288 m - Pente descendante Maxi : 3 %

Altitude départ : 688 m - Altitude arrivée : 914 m

Altitude mini : 682 m - Altitude Maxi : 917 m

Heure de réveil : 7h30 - Heure de départ : 9h05 - Heure d'arrivée : 13h30

Hôtel : Sri RamaKrishna Hotel – 266, Subedar Chatram Rd, RK Puram, Gandhi Nagar, Bengaluru, Karnataka 560009, Inde.

Chambre basique avec un lit simple au septième étage avec ascenseur (l’ascenseur démarre au premier étage il faut donc monter un étage avec les escaliers) – Ventilateur – eau chaude – Vélo attaché sur le parking de l’hébergement – 600 INR.

Je quitte l’hébergement vers 9 heures ce matin et après quelques kilomètres je rejoins la route parallèle à la voie express.

Comme hier j’ai fait deux traces, une pour vélo de route et une pour voiture. La trace voiture emprunte la voie express que je ne peux pas utiliser à vélo et la trace pour vélo suit toujours sauf une fois la route qui lui est parallèle.

Lorsque la trace pour vélo bifurque sur une petite route à gauche je fais le choix de continuer sur la route parallèle à la voie express. C’était le mauvais choix car quelques kilomètres plus loin la route se termine par un U-Turn (un demi-tour) qui passe sous la voie express. Il y a un mauvais chemin qui continue et je vois une route au bout du chemin et au-delà d’une voie ferrée. Je vais jusqu’au bout du chemin en poussant parfois le vélo mais il y a des fossés infranchissables avant la voie ferrée.

Je reviens donc sur la route et je m’aperçois que je ne suis pas le seul à m’être engagé sur cette route. Une moto essaie aussi le chemin. Il me fait des signes à distance et je lui réponds aussi par signe que le passage est fermé (une croix avec les bras). Une voiture s’arrête aussi pour regarder le chemin mais il n’est pas praticable en voiture. Les deux continuent donc sur la route après le U-turn.

Je fais de même mais une centaine de mètres après le U-turn je trouve un étroit chemin qui part en direction de maisons et continue jusqu’à la voie ferrée. Je le suis et j’arrive à voie ferrée. Il y a une barrière métallique des deux cotés mais je peux passer le vélo dessous sans problème et on voit assez loin des deux cotés pour traverser sans risque. Je traverse donc avec le vélo et je rejoins une route qui redevient rapidement parallèle à la voie express.

La trace qui est importée sur la carte Google est le reflet de mon parcours mais j’ai modifié la trace que je partage en enlevant cette partie. Je ne l’ai pas remplacé par la route que me faisait prendre Open Runner. J’ai choisi un itinéraire plus court qui traverse la voie de chemin de fer via un passage à niveau un peu en amont de là où j’ai traversé.

En ville la voie express devient aérienne. Les 6 voies sont soutenues par un alignement de pileurs centraux qui soutiennent le large tablier qui maintient à l’ombre la route parallèle qui la suit au niveau du sol avec deux voies rapides sur la droite séparées des deux voies plus lentes sur la gauche par une barrière grillagée. La barrière n’est pas continue et il y a régulièrement la possibilité de passer des voies rapides aux voies lentes. Les voies lentes se raccordent aux rues que la route croise et il y a aussi souvent des véhicules en contre sens (contre sens ou pas, je ne sais toujours pas). Il n’y a pas de voies d’arrêt sur les voies rapides et je reste sur les voies lentes bien que la circulation y soit plus compliquée.

La voie express se termine brutalement et le trafic de la route parallèle se mélange à celui de la voie express. Cela fait beaucoup de véhicules et donc des embouteillages. Plus loin en ville je suis souvent une ligne de métro aérien et c’est assez fluide. Le tablier du métro est beaucoup moins large que celui de la voie express et il ne tient que rarement la route à l’ombre. La route passe aussi sous les bâtiments des stations du métro. La traversée de station n’est pas longue mais les passages ne sont pas éclairés. Il y a des contournements sur la gauche qui permettent de les éviter.

Le parcours a été assez vallonné aujourd’hui et il est presque toujours montant dans Bangalore avec des pentes pas très raides mais quand même autour des 4%. Un jeune homme à moto me double dans une montée et il me propose de me pousser. Je le remercie mais je n’ai pas de difficulté dans cette montée et la poussette serait sans doute un peu dangereuse car il y a de la circulation.

Les Indiens ne se comportent pas tous aussi bien car quelques kilomètres avant un autre jeune homme à moto m’a légèrement accroché alors que je roulais tranquillement sur la gauche de la chaussée (la place de véhicules lents). Il arrivait derrière moi et peut-être qu’il ne m’a pas vu mais quoi qu’il en soit c’était lui le responsable. Il n’y a eu aucune conséquence et j’ai juste senti quelque chose qui me poussait. Il s’est cependant arrêté un peu plus loin et s’est retourné avec un air mécontent. Il ne s’attendait peut-être pas à se trouver face à un homme de mon âge car après m’avoir regardé il est reparti sans rien dire.

Il y a beaucoup d’hébergement sur la fin du parcours et je m’arrête à un premier qui est environ 300 mètres avant la fin de ma trace. Il est un peu en retrait de la route et il y a une grande cour sur l’avant. Il y a quelqu’un à la réception. L’homme est aimable et il s’intéresse à mon vélo mais il me dit qu’il n’y a pas de chambre disponible. C’est possible mais j’ai un doute au vu du nombre d’hébergements dans le secteur mais je ne peux rien faire d’autre que de prendre acte.

Une vingtaine de mètres plus loin il y a un autre hébergement avec une grande cour/parking sur l’avant. Il y a des chambres simples disponibles à 600 INR (environ 6,5 Euros). Il y a beaucoup de garçons d’étage et, sans que je demande à visiter la chambre, l’homme de la réception tend une clé à l’un d’eux. Il me fait signe de le suivre et c’est utile. Il doit y avoir un problème avec la porte de l’ascenseur au rez de chaussée car il faut monter un étage avec les escaliers puis passer par une salle de restaurant pour accéder à l’ascenseur. La chambre est au septième étage et l’ascenseur n’est pas un luxe. La chambre qui m’est proposée est simple mais propre. La paume de douche est condamnée mais il y a un seau et un broc et aussi un robinet d’eau chaude et un autre pour l’eau froide.  Le lavabo est dans un recoin de la chambre. Il y a aussi une chaise et un petit bureau ainsi que deux petites tables. La pièce n’est pas très claire car la fenêtre ouvre sur le couloir. Ce n’est pas le luxe mais il y a tout ce dont j’ai besoin et je réserve ici pour les trois nuits qu’il me reste à passer en Inde.

Après l’enregistrement qui a été assez rapide pour l’Inde je monte mes bagages dans la chambre avec l’assistance du garçon d’étage qui porte la moitié des mes bagages en plus de la serviette de toilette. Je mets le téléphone en charge pendant que je fais une rapide toilette et regarde les magasins de vélos proches de l’hébergement. Il y en a plusieurs à 1,3 kilomètre et je pense d’abord que Google maps fait une erreur lorsqu’il m’annonce un parcours à pied plus rapide qu’en voiture. Je redescends et reprends le vélo pour aller à recherche d’un carton pour emballer mon vélo pour le voyage de retour.

J83B - vendredi 28 mars 2025 – Bangalore recherche d’un carton pour le vélo

Distance parcourue : 10,32 Km - Moyenne : 6,76 Km/h

Dénivelé montant : 28 m - Pente montante Maxi : 2 %

Dénivelé descendant : 28 m - Pente descendante Maxi : 2 %

Après avoir parcouru quelques centaines de mètres je comprends que Google maps ne se trompait pas. Le quartier est vraiment très encombré aussi bien sur la route pour les voitures et motos que sur les trottoirs pour les piétons mais l’avantage de vitesse est quand même aux piétons. Je ne suis ni piéton ni voiture et lorsque les trottoirs sont trop encombrés je reste sur la route et lorsque je peux je marche sur le trottoir en poussant le vélo.

Le premier magasin que je visite a beaucoup de vélo neuf en présentation mais il n’a pas de carton. Le patron ou un employé me conduit dans une petite rue en arrière où il y a beaucoup d’autres boutiques de vélos mais aucune n’a de carton.  Je trouve cela bizarre mais il est possible que les vélos « made in India » soient livrés en vrac. Je m’engage ensuite dans une petite rue où il devrait y avoir un autre magasin de vélo. Elle est extrêmement embouteillée et au bout d’un moment il y a des camions qui bloquent toute circulation dans les deux sens. Je ne trouve pas le magasin de vélo mais je suis satisfait de réussir à sortir de ce « piège ».

Arrivé sur une route plus large et avec moins de foule je cherche sur Google maps un magasin de vélo d’importation. Le plus proche de là où je suis est :  « Presidency cycle importing co » - Shop no. 1, city centre, 100/1, NR Road, opp. to Town hall, Kumbaragundi, Kalasipalya, Bengaluru, Karnataka 560002, Inde.

https://www.google.com/maps/place/Presidency+cycle+importing+co/@12.9636819,77.5847038,18z/data=!4m10!1m2!2m1!1sbicycle+shop!3m6!1s0x3bae15e0843d386f:0x19c32479a554e2d6!8m2!3d12.9635728!4d77.5847428!15sCgxiaWN5Y2xlIHNob3BaDiIMYmljeWNsZSBzaG9wkgENYmljeWNsZV9zdG9yZeABAA!16s%2Fg%2F1vnrp17f?authuser=0&entry=ttu&g_ep=EgoyMDI1MDMyNS4xIKXMDSoASAFQAw%3D%3D

Il était aussi à peine plus loin de l’hébergement que les autres et avec un trajet qui aurait été plus rapide car sur de grandes voies.

Il y a encore quelques bouchons à cause des feux aux intersections mais la circulation n’est jamais totalement bloquée. J’arrive assez vite au magasin et le patron comprend rapidement ce que je cherche. Il est assis à son bureau et « sonne » pour attirer l’attention de ses employés et il en désigne un pour monter chercher un carton. L’employé redescend rapidement avec un carton à plat. Il a environ les mêmes dimensions que celui que j’ai acheté à Chennai pour aller au Sri Lanka et il est vendu au même prix qu’à Chennai soit 200 INR (environ 2,2 Euros actuellement). Il faudra donc que je démonte le porte bagage avant mais ce n’est pas un problème cette fois-ci car j’aurai du temps pour le démontage et aussi pour le remontage. J’ai pris le reste du gros rouleau de scotch acheté au Sri Lanka et j’en recouvre le carton avant de le plier pour le transporter sur le vélo. Je suis de retour à l’hébergement avant la nuit.

Après la douche je sors pour diner et faire un tour du quartier qui est très animé et encombré. Il ne me reste plus assez de scotch pour fermer correctement le carton après l’emballage du vélo et j’en trouve dans une boutique proche de l’hébergement. J’achète aussi quelques fruits et je rentre à l’hébergement. C’est un peu tard mais je peux dormir autant que je le souhaite demain matin.

J84 - samedi 29 mars 2025 - Bangalore parc Cubbon

Distance parcourue : 5,70 Km - Moyenne : 8,29 Km/h

Dénivelé montant : 26 m - Pente montante Maxi : 5 %

Dénivelé descendant : 26 m - Pente descendante Maxi : 5 %

Altitude départ : 914 m - Altitude arrivée : 914 m

Altitude mini : 912 m - Altitude Maxi : 934 m

Heure de réveil : 8h30 - Heure de départ : 16h00 - Heure d'arrivée : 18H30

Hôtel : Sri RamaKrishna Hotel – 266, Subedar Chatram Rd, RK Puram, Gandhi Nagar, Bengaluru, Karnataka 560009, Inde.

Chambre basique avec un lit simple au septième étage avec ascenseur (l’ascenseur démarre au premier étage il faut donc monter un étage avec les escaliers) – Ventilateur – eau chaude – Vélo attaché sur le parking de l’hébergement – 600 INR.

Je ne suis pas très dynamique ce matin et je passe la matinée dans la chambre. Je m’occupe à trier mes affaires et à réorganiser les sacoches en vue du vol de retour. Je fais aussi plusieurs traces pour le parcours de lundi entre l’hébergement et l’aéroport. Je ne peux pas deviner ce que sera le trafic sur chacun d’eux mais j’improviserai sur le terrain. L’aéroport de Bangalore est à environ 37 kilomètres de l’hébergement et je m’attends à avoir la moitié du parcours en ville et avec de la circulation.

Je passe aussi un moment à chercher ce que je peux visiter à Bangalore sans trop passer de temps dans la circulation et les klaxons. Les sites qui donnent des conseils mettent en premier le « temple Iskcon » mais ils ne précisent pas où il se trouve. Il y en a plusieurs sur Google Maps et pour certains les commentaires indiquent qu’il n’y a pas de temple à cet endroit. Je ne perds pas plus de temps avec ce temple et j’abandonne cette idée de visite. Il reste le parc Cubbon qui est assez proche de l’hébergement, le jardin botanique qui est un peu plus loin et le palais de Bangalore qui à peu près à la même distance de l’hébergement que le jardin botanique mais en direction opposé. J’enregistre les positions de tous ces endroits et je verrai cet après-midi et demain ce que je visite et ce que je laisse.

Je fais aussi un petit réglage des freins (rapprochement des plaquettes) car les poignées arrivent maintenant très proche du guidon et il est préférable d’être sûr de ses freins pour rouler en ville en Inde. Les plaquettes sont presque totalement usées mais elles peuvent terminer le voyage. L’opération de rapprochement des plaquettes est simple et rapide. Elle se fait normalement sans outils mais j’ai une clé prévue pour cela et c’est mieux de l’utiliser que de se salir les mains inutilement.

Il est plus de 14 heures lorsque je descends pour chercher un restaurant pour déjeuner. L’hébergement à un « hotel » (restaurant) au premier étage. Je traverse une des deux salles à manger chaque fois que prends l’ascenseur et je sais par les odeurs d’épices que ce n’est pas ici qu’il faut que je me restaure. Il y a un petit restaurant propre pas loin de l’autre côté de la rue. On voit les plats et les prix sont affichés. Il n’y a que deux plats non épicés. L’un ressemble un peu à de la purée de pomme de terre (je n’ai pas mémorisé le nom) mais cela n’en a pas le goût. C’est plutôt sucré et bon. L’autre se nomme « jamon » et cela se présente comme une boule de la taille d’un oeuf. C’est servi dans un sirop très sucré et je pense que c’est un dessert. Je prends aussi de frites. Elles ont des petits points rouges et elles sont légèrement épicées mais bonnes malgré tout.
Je remonte ensuite à la chambre pour prendre ma sacoche de guidon qui contient entre autres la pompe et le nécessaire pour les réparations de crevaison. J’hésite à faire une petite sieste mais il est presque 16 heures et la nuit arrive vers 18h30 ici. Je renonce donc à la sieste et je pars à vélo en direction du parc de Cubbon. La circulation est assez fluide mais les feux de circulation sont au rouge très longtemps sur les grosses intersections à Bangalore (jusqu’à plus de 3 minutes) et cela provoque des petits bouchons. J’arrive quand même assez vite et sans problème au parc. C’est un endroit avec des beaux arbres où les habitants de Bangalore viennent prendre le frais et se détendre. Le parc n’est pas immense mais assez grand pour que je n’aie pas le temps d’en faire le tour à pied. Le retour est un peu plus compliqué que l’aller car les sens uniques m’obligent à emprunter quelques rues très encombrées dans le quartier de l’hébergement.

J85 - dimanche 30 mars 2025 – Bangalore visite : Bengaluru Palace et Botanic Garden

Distance parcourue : 16,60 Km - Moyenne : 10,44 Km/h

Dénivelé montant : 72 m - Pente montante Maxi : 5 %

Dénivelé descendant : 72 m - Pente descendante Maxi : 5 %

Altitude départ : 914 m - Altitude arrivée : 914 m

Altitude mini : 898 m - Altitude Maxi : 940 m

Heure de réveil : 8h30 - Heure de départ : 11h00 - Heure d'arrivée : 17h00

Hôtel : Sri RamaKrishna Hotel – 266, Subedar Chatram Rd, RK Puram, Gandhi Nagar, Bengaluru, Karnataka 560009, Inde.

Chambre basique avec un lit simple au septième étage avec ascenseur (l’ascenseur démarre au premier étage il faut donc monter un étage avec les escaliers) – Ventilateur – eau chaude – Vélo attaché sur le parking de l’hébergement – 600 INR.

Je quitte l’hébergement vers 11 heures ce matin et je pars à vélo en direction du palais de Bangalore. Les routes ne sont pas trop encombrées aujourd’hui et seuls les feux de circulation font quelques petits bouchons. Je suis des voies assez importantes et traverser toutes les voies au milieu de la circulation pour prendre une rue à droite est parfois un peu difficile.

J’arrive quand même assez rapidement au palais de Bangalore. J’ai lu les avis et je ne suis pas surpris de me trouver sur un site qui n’a rien d’exceptionnel. De l’extérieur le palais ressemble un peu à un château fort avec des tours et de créneaux et le parc est assez banal. J’ai lu sur les avis que c’est surtout la visite qui est décevante et je ne m’attends pas à quelque chose d’exceptionnel en prenant mon billet d’entrée.

Les commentaires que j’ai lus étaient ceux d’Indiens et ils disaient que le prix était trop élevé pour ce qu’il y avait à voir. L’écart de prix du billet d’entrée pour les Indiens et les étrangers est ici bien plus réduit qu’à Mysore. Pour la visite du palais de Bangalore les Indiens paient 270 INR (cher pour le pays) et les étrangers 500 INR (contre 120 pour les Indiens et 1000 pour les étrangers à Mysore).

Après avoir payé le billet d’entrée on peut prendre des audioguides (multi-langues dont le français) mais il faut une pièce d’identité. J’ai mon passeport sur moi mais il y a une file d’attente assez longue et je ne suis pas certain que l’audio guide m’éclaire beaucoup car je ne sais presque rien de l’histoire de l’Inde. Je fais donc la visite sans audioguide en me contentant de regarder.

Il est interdit de faire de photos à l’intérieur du palais et il y a des gardes qui surveillent. J’avais lu cela aussi pour le palais de Mysore mais cela ne semble plus être d’actualité là-bas car tout le monde prend des photos malgré la présence de gardiens et aucun panneau n’indique que c’est interdit.

Ce palais de Bangalore n’a rien du faste de celui de Mysore. La plupart des pièces sont assez banales avec une peinture sale et cloquée et des meubles eux aussi assez ordinaires. Les piliers sont en pierre et poussiéreux. Dans certaines pièces l’éclairage a été installée sans trop de souci d’esthétique et avec des tubes IRO apparents. Ceci convient pour une cave ou un garage mais pas pour un « palais ». Parmi les quelques pièces qui sont visitables ou visibles je n’ai vu qu’une salle à manger et un salon/bureau dans lesquels il y avait de beaux objets et de beaux meubles. Ces deux pièces sont seulement visibles au travers de deux fenêtres mais on ne peut pas y entrer.

Il y a aussi deux cours intérieures et des escaliers que l’on voit sans les emprunter qui ont un peu de cachet. Il y a aussi des tableaux et des photos (ou des copies) ainsi que des armoires de vêtements anciens et quelques meubles qui sont exposées. Il y a beaucoup de panneaux qui rappellent l’interdiction de prendre des photos mais aucun pour interdire de toucher aux objets accessibles. Beaucoup de gens touchent les meubles et s’assoient sur les sièges sous les yeux des gardiens qui ne semblent surveiller que les téléphones et appareils photos.

La visite prend environ 15 minutes en regardant bien le peu qu’il y a voir et ensuite on se retrouve dans le parc. Les photos sont autorisées à l’extérieur et, pour ce que j’ai vu, les gens passent plus de temps à se prendre en photo dans le parc ou devant le palais qu’à la visite du palais lui-même.

Je suis venu ici avec un a priori négatif et c’est peut-être pour cela que je ne suis pas déçu par cette visite. Ce « palais » n’a rien d’exceptionnel mais il mérite quand même la visite pour ceux qui, comme moi, sont sur place. Pour ce qui est du prix il me semble un peu cher surtout pour les Indiens. Pour comparer avec le prix du palais de Mysore un prix à 20 ou 30 INR pour les Indiens me semble plus juste. Si l’on garde les mêmes écarts de prix qu’à Mysore (trop importants à mon avis) ceci ferait un prix de 200 ou 300 INR pour les étrangers.

Au sujet de palais de Bangalore :

https://www.goldentriangletour.com/fr/attractions-touristiques/inde/karnataka/bengaluru/palais-de-bangalore.html

https://www.leglobeflyer.com/reportage-2-111-bangalore-palace-bangalore-etat-du-karnataka-inde.html

https://fr.wikipedia.org/wiki/Palais_d%27%C3%A9t%C3%A9_de_Tip%C3%BB_S%C3%A2hib

Après la visite du palais de Mysore je pars directement en direction du parc botanique « Lalbagh Botanical Garden ». Il y a environ 8 kilomètres entre les deux sites et le parcours est principalement sur des grandes voies avec comme toujours des embouteillages au feux de circulation (respectés car souvent surveillés par des caméras).

L’entrée du parc est payante et le prix est de 50 INR pour les Indiens comme pour les étrangers. Le parc est plus grand que le parc Cubbon mais il y a moins de grands arbres et moins d’ombres. C’est d’ailleurs un jardin botanique et non un parc. Il y a aussi une exposition de sculptures en bois, une micro-colline rocheuse naturelle et un lac. Il y a aussi une chute d’eau artificielle qui est activée pour 30 minutes à certaines heures de la journée. Comme je passais à proximité à 15h45 et que la chute était activée à 16 heures je me suis installé sur un banc avec un boisson pour attendre l’heure. Ce n’est qu’une petite chute d’eau mais cela paie quand même l’attente. C’est bien aussi pour les habitants de la ville qui peuvent profiter quand il le souhaite d’une chute d’eau à débit constant quelle que soit la saison.

Au sujet du jardin botanique de Bangalore:

https://fr.wikipedia.org/wiki/Lal_Bagh

https://www.leglobeflyer.com/reportage-2-317-les-jardins-botaniques-de-lalbagh--bangalore-etat-du-karnataka-inde.html

Après cette visite je rentre à l’hébergement pour y passer ma dernière nuit en Inde. J’ai fait une trace avec mappy.cz qui me fait suivre de très petites rues sur presque tout le parcours. C’est partout très encombré et il n’est pas facile d’avancer. Ce parcours d’environ 4 kilomètres a l’avantage de me faire découvrir des quartiers très différents. Je traverse un quartier où presque tous les commerces (fixes et étals de rues) vendent des vêtements. Dans un autre ce sont des valises et des sacs. Un autre doit être un marché de gros avec autant de vaches que de camions. Les vaches doivent avoir élus domicile dans ce secteur où les déchets de légumes leurs procurent une nourriture abondante et facile à obtenir. Ce quartier est très sale avec beaucoup de déchets et de bouses de vaches comme si c’était une très grande cour de ferme très mal tenu qui serait au centre d’une agglomération de 12 millions d’habitants. C’est un peu moins encombré en fin de parcours et j’arrive à l’hébergement très largement avant la nuit.
L’avantage de séjourner plusieurs nuits au même endroit et dans une grande ville est qu’on y prend des repères et ensuite on ne perd plus de temps à chercher où manger. Le soir je dine au même restaurant qu’hier soir avec une nourriture non épicée. Je mange avec plaisir et non par obligation comme cela a été souvent le cas en Inde.

 

J86A - lundi 31 mars 2025 – Bangalore ville – Bangalore aéroport

Distance parcourue : 36,86 Km - Moyenne : 13,77 Km/h

Dénivelé montant : 225 m - Pente montante Maxi : 3 %

Dénivelé descendant : 232 m - Pente descendante Maxi : 4 %

Altitude départ : 914 m - Altitude arrivée : 907 m

Altitude mini : 888 m - Altitude Maxi : 948 m

Heure de réveil : 8H30 - Heure de départ : 11H05 - Heure d'arrivée : 15H00

Hôtel : Nuit dans l’avion Air France

Je quitte l’hébergement vers 11 heures ce matin et je prends la direction de l’aéroport pour mon dernier parcours vélo en Inde. Je suis bien chargé et le carton est un peu plus encombrant que les sacoches. Je simplifie donc l’itinéraire en choisissant le plus direct. Il emprunte la voie rapide ou la voie de service qui lui est parallèle. Ma trace rejoint cette voie rapide au kilomètre 7 environ. C’est la même que j’ai suivie entre Mysore et Bangalore et qui, après l’aéroport, continue jusqu’à Hyderabad au nord de l’Inde.

Les 7 kilomètres en ville sont simples et fluides à l’exception de deux gros embouteillages. La cause du premier est due au stationnement de nombreux véhicules devant une grande mosquée. C’est probablement l’heure de la prière et il a des policiers qui essaient de réguler au mieux la circulation mais la route à 4 voies est réduite à 2 et ils ne peuvent pas faire de miracle. Le deuxième embouteillage est moins important et c’est ici un centre aquatique qui en est la cause. Je suppose qu’il y a un parking et une entrée payante mais la queue se prolonge sur une des voies de l’avenue et réduit le nombre de voie utiles pour la circulation.

C’est fluide sur la voie rapide à 2 X 3 voies avec souvent une route de service à deux voies sur la gauche. On peut souvent et facilement passer de la voie rapide à la route de service et je roule sur l’une ou l’autre en fonction de ce qui me semble être le meilleur choix.

Je fais une pause déjeuner dans un restaurant végétarien assez chic. C’est bon et les sièges sont confortables. Je fais ensuite une nouvelle pause boisson et j’en profite pour acheter quelques pâtisseries pour mon diner ce soir à l’aéroport.

J’arrive sans encombre à l’aéroport vers 15 heures et les agents de sécurité ne veulent pas que je m’installe sur le côté de la route pour emballer mon vélo. Ils me trouvent une place sur la route qui est une zone de dépose et où le stationnement n’est autorisé que 90 secondes. En, dehors des inévitables spectateurs c’est assez tranquille et je ne mets pas plus de temps que d’habitude pour emballer le vélo.

Je termine l’emballage vers 16H30 et je vais au contrôle d’entrée pour connaitre l’heure à laquelle je pourrai me mettre au frais à l’intérieur. L’agent me dit que je peux revenir vers 21 heures. Ceci me laisse donc 5 heures à attendre dans une zone avec peu de sièges, pas de prise de courant, pas de toilettes et juste un commerce où il est possible d’acheter des boissons et des pâtisseries.

J’y trouve un siège libre et c’est d’ici que j’écris ce texte que je complèterai après avoir enregistré mes bagages.

J86B - lundi 31 mars 2025 – Enregistrement des bagages – immigration etc…

Il fait un peu chaud à l’extérieur et les sièges métalliques ne sont pas confortable. Après avoir terminé la mise à jour du site, de la carte et de Polarsteps je reviens vers les panneaux d’affichage sur lesquels le vol Air France AF191 est maintenant affiché. Les comptoirs d’enregistrement sont aussi affichés. Ce sera aux comptoirs B24 à B30. De l’extérieur on voit gros panneaux qui affichent les différentes zones (A – B etc…) d’enregistrement. Il est 19 heures et je tente ma chance pour entrer dans la zone via la porte qui est en face de la zone B. Le policier qui contrôle les entrées regarde ma réservation (la carte d’embarquement numérique que j’ai depuis mon enregistrement en ligne hier) et mon passeport et il m’ouvre la porte. Les zones d’enregistrement ne sont que des zones de passage et à Bangalore comme ailleurs il y a peu de sièges en encore moins de prises électriques et de points de recharge. L’espace est quand même plus confortable. Il est climatisé et il y a des toilettes et des fontaines d’eau potable. Je trouve aussi un espace avec des sièges et quelques points de recharge (prises électriques et USB). Je m’y installe en attendant que les comptoirs d’enregistrement Air France ouvrent. Ce ne sera probablement que vers 22 heures car le vol ne décolle qu’à 1H35 et l’enregistrement pour les vols internationaux commence souvent environ 3H30 avant l’heure de décollage prévue.

Je quitte mon siège vers 21H30 pour voir si l’enregistrement Air France a commencé. C’est le cas et je suis dirigé par un employé qui conduit mon chariot vers un guichet où il n’y a qu’une personne et elle a terminé. Je passe donc très rapidement et là aussi je n’ai pas besoin de manipuler le vélo car il y a une personne pour faire ce travail. Tout se passe vite et bien et j’ai rapidement ma carte d’embarquement. Personne ne m’a demandé de payer pour le vélo alors que je dois normalement payer 100 USD (c’est 100 Euros au départ de France et 100 USD au départ d’aéroport étrangers). Je suis honnête et je le signale à l’opératrice. Elle ne sait pas ce qu’il faut faire et elle appelle une autre personne pour l’aider. C’est finalement assez rapide et je repars avec un ticket pour aller payer au caissier. Il y a plusieurs guichets mais on me dirige vers un guichet où il y a déjà une personne en qui fais un paiement. C’est un peu long pour lui et cela le sera aussi pour moi sans que j’en comprenne les raisons. Je dois attendre encore plus de cinq minutes après avoir vu le paiement sur mon compte Boursobank. La caissière finie par me tendre une nouvelle carte d’embarquement avec de nouveau les explications habituelles et inutiles car tout est inscrit sur la carte et il suffit de lire.

Il y a 6 personnes qui attendent leur tour devant moi à l’immigration. C’est plutôt rapide et je passe à l’étape suivante avec mon passeport tamponné.

J’ai aussi de la chance aux contrôles de sécurité. J’ai pas mal d’objets contenant des batteries mais je les ai tous bien exposées et les 3 bacs contenant mes affaires passent tout droit alors que la grande majorité des autres bacs sont dérivés vers le contrôle.

Comme dans presque tous les aéroports il faut traverser tous les commerces en Duty Free pour accéder aux portes d’embarquement. L’aéroport de Bangalore semble bien organisé et il est aussi bien beau. Je ne traine quand même pas trop et me dirige vers la salle d’embarquement. Il n’y a que 4 personnes assises lorsque j’arrive et je peux facilement m’installer sur un bon siège rembourré devant une table de marbre qui entoure un petit arbre (naturel ou artificiel je ne sais pas). Il y a aussi des prises électriques et USB. Je peux donc « tuer » un peu de temps avec le PC.

J87A - mardi 01 avril 2025 – Bangalore – Paris (avion)

Je ne fais généralement pas l’enregistrement en ligne qui ne fait gagner aucun temps à l’aéroport lorsque l’on a un bagage spécial (vélo dans mon cas). Après avoir reçu un message Air France environ 48 heures avant le vol j’ai regardé ma réservation sur le site Air France. Il n’est maintenant plus possible de choisir un siège gratuitement 24 heures à l’avance et les deux seules possibilités sont soit d’accepter le siège que le système attribue automatiquement soit payer pour choisir un siège parmi ceux disponibles. En me connectant je voulais juste savoir si la place attribuée était affichée. Elle l’était et c’était une bonne place (31H) bloc central, coté couloir et à l’avant de la cabine économique avec plus de place pour étendre les jambes. Je suppose que cette place n’est attribuée définitivement que lorsque l’enregistrement en ligne est validé et c’est pour cela que j’ai fait mon enregistrement en ligne environ 43 heures avant d’heure de décollage. Ceci ne m’a fait gagner aucun temps à l’enregistrement à l’aéroport mais j’ai eu la place que le système m’avait attribué lorsqu’il y avait encore beaucoup de places libres. J’ai donc voyagé dans de bonnes conditions pour un billet en cabine économique.

L’embarquement du vol Bangalore – Lyon (AF191) se fait à l’heure et il décolle à 1h32 soit 3 minutes avant l’heure prévu. Le vol se déroule très calmement. Environ une heure après le décollage une collation (ou petit déjeuner) végétarienne, (un friand fourré, une coupelle de fruit, un yahourt, une petite viennoiserie, une petite bouteille de boisson lactée, un verre de jus de fruit et un café ou thé). C’est un peu léger mais suffisant et pas mal pour Air France qui ne se distingue pas pour la qualité des repas qu’elle sert. Je ne peux pas affirmer qu’il y a un lien mais quelques minutes après avoir mangé le friand j’ai la lèvre supérieure qui a un peu enflé. J’ai ce problème lorsque je mange du fromage cru de type gruyère. Le friand était chaud et s’il contenait du fromage il aurait fondu et dans ce cas je n’ai pas encore eu de réaction. J’ai eu ce même problème une fois en Inde en essayant le « Kotu ». Je ne sais pas ce qu’il compose ce plat mais je l’ai ensuite évité.

J’ai lu en attendant la collation et ensuite j’ai essayé de dormir jusqu’au « repas » servi environ 1H30 avant l’atterrissage. Le repas était presque identique à la collation avec une omelette pour les « non veg » (un autre plat est proposé aux « veg ») avec quelques légumes qui remplaçait le Friand.

L’atterrissage se fait en douceur à 8h43 soit avec 3 minutes de retard sur l’horaire prévu.

Le débarquement se passe bien. Il faut ensuite marcher pour passer du terminal 2E au 2F. La signalétique n’est pas optimale à Roissy CDG. Après avoir suivis les flèches 2F on se retrouve devant des chicanes avec un panneaux « embarquement ». Il y a une personne devant les chicanes et c’est bien par ici qu’il faut passer pour aller aux 2F. Il ya des chicanes car il y a ici un nouveau contrôle de sécurité. Il n’y a pas trop de monde mais pas beaucoup de personnel de sécurité non plus. Mon sac à dos est dérivé vers le contrôle et il y a déjà beaucoup de bagages qui attendent et personne pour les contrôler. Le passage d’une des hôtesses du vol Bangalore – Paris débloque un peut la situation car elle a une correspondance courte vers Nice et son sac a aussi été dérivé. Une personne vient pour le contrôler en priorité et il continue avec les sacs en attente. Mon sac à dos, comme la plupart des autres bagages dérivés, est juste contrôlé avec le détecteur d’explosif.

L’entrée dans l’espace Schengen est un peu plus loin mais pour c’est un contrôle automatique pour les passeports français et c’est rapide.

J’avais 4h35 entre les deux vols et j’arrive à la porte d’embarquement environ 3h30 avant le décollage du vol de Lyon. L’endroit est plutôt confortable. Les sièges ont des prises électriques et USB (très peu d’USB sont fonctionnelles) et il y a aussi des tables avec aussi des prises et des sièges. Je m’installe à une table pour écrire ce texte et mettre à jour le site et Polarsteps.

J87B - mardi 01 avril 2025 – Paris – Lyon (avion)

Le vol Paris – Lyon (AF 7366) décolle avec une dizaine de minutes de retard sur l’horaire prévu. La distance entre les deux villes n’est pas importante et le vol ne dure que 1h05. Tout se passe bien et nous atterrissons avec aussi environ 10 minutes de retard.

Le débarquement est un peu long mais ce n’est pas un problème pour ceux qui ont des bagages enregistrés à récupérer car en général il faut les attendre un peu. Le trajet jusqu’aux tapis de livraison des bagages est un peu long. Lorsque j’arrive au tapis des bagaes du vol Paris-Lyon je n’ai ni pièce ni jeton qui conviennent pour les chariots. L’idée de les verrouiller dans un aéroport me semble être une très mauvaise idée car il y a des gens qui arrivent d’un pays hors zone Euros et n’ont de pièces Euros sur eux. Je me souviens m’être dépanné avec un distributeur de jetons dans cet aéroport mais je ne le retrouve pas. Un couple vient à mon secours avec des jetons et je peux récupérer un chariot.

Mon bagage sacoches n’est pas encore visible sur le tapis.  Je vais voir sur celui des bagages hors format et le carton qui contient mon vélo y est. Lorsque je reviens vers les tapis de livraison des bagages je vois mon bagages sacoches qui tourne. Je le récupère lorsqu’il passe devant moi et je sors de l’aéroport.

J’appelle Jean-Pierre Montet qui m’attend avec ma voiture qu’il a stationnée quelque part à distance de l’aéroport. Il arrive rapidement, nous chargeons les bagages dans le coffre et il me conduit jusqu’à Villefranche. Après un café et le partage de nos impressions sur l’Inde (Claude et Jean-Pierre était au nord du pays pendant que j’étais au Sud) je reprends le volant pour rentrer chez moi. Il y a un peu de circulation et c’est bien car après avoir roulé trois mois à gauche j’aurais pu continuer avec cette pratique si j’avais été seul sur la route.

Le retour se passe bien et j’arrive chez moi dans une maison avec une température agréable (20 °C) grâce au soleil des deux derniers jours.

Merci à Claude et Jean-Pierre pour l’accueil, le taxi et la garde de ma voiture. Merci aussi à Paul pour la surveillance de la maison, la levée du courrier et les nouvelles régulières.

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