J59 - mardi 04 mars 2025 - Nallathanniya – Adam’s peak à vélo et à pied
Données du compteur vélo
Distance parcourue : 7 Km - Moyenne : 11,35 Km/h
Dénivelé montant : 102 m - Pente montante Maxi : 8 %
Dénivelé descendant : 102 m - Pente descendante Maxi : 8 %
Altitude départ : 1204 m - Altitude arrivée : 1204 m
Altitude mini : 1197 m - Altitude Maxi : 1258 m
Données du GPS pour l’ensemble du parcours à vélo et à pied
Distance parcourue : 17,22 Km - Moyenne : 3,6 Km/h
Dénivelé montant : 1506 m - Pente montante Maxi : Non indiquée par le GPS
Dénivelé descendant : 1506 m - Pente descendante Maxi : Non indiquée par le GPS
Altitude départ : 1204 m - Altitude arrivée : 1204 m
Altitude mini : 1197 m - Altitude Maxi : 2185 m
Heure de réveil : 7h30 - Heure de départ : 8h45 - Heure d'arrivée : 16h00
Hôtel : New Heaven Hotel - No:01, Nallathanniya,Sripada Rd,Laxapana, Maskeliya 22070
Belle chambre double deux étages en dessous de la rue (escaliers) – Fenêtre avec vue sur le lac - Balcon/couloir sur l’avant de la chambre avec vue sur le lac – ventilateur (pas nécessaire ici) – belle salle de bain avec eau chaude – wifi – vélo dans un couloir fermé à côté de la salle de restaurant – 3000 LKR (négocié assez facilement car les hébergements cherchent les clients - prix de départ à 4500 LKR).
Il y a du soleil et peu de nuage lorsque je me réveille vers 7h30 ce matin. La météo ne s’est donc pas trompée et la période pluvieuse qui dure depuis une semaine semble être terminée (pour aujourd’hui au moins). Je prends mon petit déjeuner dans la chambre et je mets le minimum nécessaire dans mon petit sac à dos pour monter au pic d’Adam léger.
Je prends un thé à l’hébergement avant d’enfourcher, vers 8h45, le vélo pour faire le 3,5 kilomètres de route pour arriver au pieds des escaliers qui conduisent au pic. Beaucoup de gens partent dans la nuit afin de voir le lever du soleil du sommet. Je n’apprécie pas trop de me lever au milieu de la nuit. J’ai aussi lu qu’en haute saison (nous y sommes) seuls les premiers arrivés au sommet peuvent espérer voir le lever de soleil car il n’y a pas assez de place pour tous ceux qui ont entrepris l’ascension de nuit. Je me contenterai donc de monter au sommet pour voir le site sacré et les paysages. C’est un but qui me semble être largement suffisant pour aujourd’hui.
Je laisse mon vélo dans ce qui semble être un hébergement avec une cour et un panneau parking. La souriante jeune femme qui me reçoit me fait mettre mon vélo à l’abri devant chez elle. Le prix de la surveillance est de 300 LKR (environ 1 Euro). J’aurai pu l’attacher sans payer à un poteau au bord de la route mais c’est peut-être mieux de payer 1 Euro et de marcher l’esprit tranquille en sachant que le vélo est surveillé.
Je sais pour l’avoir lu sur Internet, et pour en avoir parlé hier soir avec un jeune français (qui ne se dit pas français mais Corse), que l’on trouve de la nourriture, des boissons et même des machines pour le massage des pieds ou de jambes presque tout le long du parcours. Je préfère cependant monter moi-même le peu de chose dont j’ai besoin plutôt que de l’acheter en chemin en sachant qu’il y aura forcément quelqu’un qui l’aura transporté sur ses épaules ou sur sa tête.
Le début du parcours est facile avec des volées de 3 à 10 marches et des parties sans marche et à peine montante. A cette heure il y a des gens qui, comme moi, montent et d’autres qui descendent. La plupart des gens ont un bâton en bois qu’ils utilisent plus comme une canne que comme un bâton de marche. Tous montent lentement et au sommet j’aurai dépassé beaucoup de monde aujourd’hui. Beaucoup de ceux qui descendent avancent très lentement. Ils semblent être épuisés avec en plus des difficultés à plier les jambes pour descendre les escaliers. Il y a environ 1000 mètres de dénivelé montant et entre 5200 et 5500 marches à gravir pour accéder au sommet du pic d’Adam. Il est donc normal que des gens peu entrainés rencontrent des difficultés pour monter et encore plus pour redescendre. En ce début de parcours je trouve la balade facile mais je ne sais pas quelles seront mes sensations à la fin de la montée ni dans la descente que je trouve en général plus difficile (surtout pour les genoux et les cuisses).
Il n’y a rien à payer pour faire cette ascension mais les aménagements sont excellents. Toute la montée se fait sur de larges escaliers en béton en excellent état avec très souvent des rampes de chaque coté et aussi souvent au milieu. Ceci permet de s’aider avec les bras et aussi de sécuriser ceux qui ont le pieds peu sûr. Il y a beaucoup de jeunes enfants et des personnes âgées qui montent. Beaucoup sont en tongs et certains pieds nus. Cette montagne est sacrée car dans une grotte à son sommet il y a une marque qui ressemble à une empreinte de pied. Pour les musulmans ce serait l’emprunte du pied d’Adam (d’où le nom du pic), pour les Bouddhistes ce serait celle du pied gauche de Bouddha et pour les Hindouistes ce serait celle d’un pied de Visnu ou de Shiva. Cette ascension est donc un pèlerinage où les fidèles de plusieurs religions se cotaient pour aller vénérer un même lieu à qui chacun donne le sens qui lui convient.
Pour en savoir plus sur l’histoire de ce pic cliquer sur les liens suivants.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pic_d%27Adam
https://mon-voyage-sri-lanka.com/ascension-pic-d-adam/
https://www.evaneos.fr/sri-lanka/voyage/explorer/15384-1-sri-lanka-trek-pic-d-adam/
https://www.unpasseportencavale.com/le-sri-lanka/les-montagnes/ascension-adams-peak-guide-complet/
Des photos du pic d’Adam https://www.istockphoto.com/photos/adams-peak-sri-lanka
Après la première partie très facile les escaliers deviennent un peu plus raides mais se gravissent sans difficulté. Dans la deuxième moitié du dénivelé la pente est raide et les marches sont hautes. Cela reste quand même très accessible et les porteurs les gravissent avec de lourdes charges sur la tête ou sur l’épaule.
Il faut quitter les chaussures avant d’accéder au sommet. Les dernières marches ainsi que la plateforme autour de la grotte qui abrite l’empreinte du pied sont dallées avec des pierres plates. Quelques marches de chaque côté de la grotte permettent d’y accéder. Il est interdit de prendre des photos et il y a une personne devant la grotte qui surveille. L’empreinte de pied n’est pas visible car elle est recouverte d’un tapis ou autre revêtement doré. Il n’y a la place que pour deux ou trois personnes devant l’empreinte du pied et je n’y passe que brièvement afin de laisser la place à ceux qui ont fait cette ascension, non pour le plaisir et pour la vue comme moi, mais pour venir prier devant cette marque sacrée.
Il y a aussi des gradins carrelés sur un côté du sommet et j’y passe en redescendant. A l’extrémité de cette petite plateforme avec des gradins il y a un autre escalier qui arrive au sommet. Les gens qui sont assis sur les gradins qui surplombent cet escalier me font comprendre qu’il ne redescend pas au même endroit que celui par lequel je suis venu.
Je reprends donc les escaliers qui m’ont permis de venir jusqu’ici dans le sens de la descente. La descente est plus impressionnante car on est face au vide. Je n’ai pas beaucoup utilisé les rampes pour monter mais je m’en sers souvent pour descendre. Comme je le prévoyais la descente est plus éprouvante pour les jambes que la montée.
J’arrive quand même en bas dans un état assez convenable et encore capable de marcher sans boiter et de pédaler. Je m’arrête en route pour déjeuner dans un petit restaurant et je fais aussi quelques courses avant de rejoindre mon hébergement.
Je ne ressens pas de douleur ni de fatigue ce soir et j’espère qu’il en sera de même demain mais cela reste à confirmer car j’ai le souvenir d’autres voyages ou j’avais eu des muscles des jambes douloureux les jours suivants une ascension de ce type.