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J21 - samedi 25 janvier 2025 - Rameswaram - Ramanathapuram

Distance parcourue : 73,82 Km - Moyenne : 15,52 Km/h

Dénivelé montant : 75 m - Pente montante Maxi : 3 %

Dénivelé descendant : 71 m - Pente descendante Maxi : 3 %

Altitude départ : 5 m - Altitude arrivée : 9 m

Altitude mini : 0 m - Altitude Maxi : 15 m

Heure de réveil : 8h30 - Heure de départ : 10h10 - Heure d'arrivée : 16h30

Hôtel : Awinco Lodge – Kadampa Nagar, Ramanathapuram, Tamil Nadu 623503, Inde

Grande chambre avec un grand lit double au rez de chaussée – ventilateur – eau chaude – vélo dans le couloir devant la chambre – 900 INR.

Ramaneswaram est une ville assez active le soir et les commerces ferment assez tard. Je me suis donc encore endormi un peu tard mais la faute n’est pas cette fois-ci à la lecture mais à la visite tardive des environs du temple. Un couple de beaux oiseaux blancs qui semblent avoir élu domicile dans le cocotier qui est devant la fenêtre de ma chambre m’ont réveillé vers 7 heures. Ce n’est peut-être pas eux car il y a aussi parfois des espèces de corbeaux qui viennent leur rendre visite. Peu importe l’oiseau responsable du bruit il trop tôt et je reprends une heure trente de sommeil supplémentaire.

Après avoir pris le petit déjeuner dans la chambre je regarde la distance qui sépare Ramaneswaram de Dhanushkodi. Ce nom ne semble n’être plus que celui d’un lieu car en 1964 un cyclone a plus de 2000 morts dans cette ville et englouti une grande partie des terres. Pour en savoir plus cliquer sur le lien qui suit : https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/2015-08-05/bientot-un-pont-entre-linde-et-le-sri-lanka-46357ea6-5fe6-412a-a7bf-465f7957d8d4 . L’article qui date de 2015 parle surtout d’un projet de pont entre l’Inde et le Sri Lanka. Ce projet n’a pas été réalisé mais l’idée a été relancé en 2023. Pour en savoir plus cliquer sur les liens qui suivent https://www.francetvinfo.fr/monde/inde/l-inde-et-le-sri-lanka-envisagent-de-se-relier-par-un-pont-terrestre-et-un-oleoduc_5965157.html   -  https://www.lefigaro.fr/international/l-inde-et-le-sri-lanka-envisagent-de-se-relier-par-un-pont-terrestre-et-un-oleoduc-20230721#:~:text=L'Inde%20et%20le%20Sri%20Lanka%20sont%20convenus%20vendredi%20d,accession%20au%20pouvoir%20en%202022 - https://en.wikipedia.org/wiki/Palk_Strait_Bridge . Le pouvoir au Sri Lanka a récemment changé et il est assez probable que ce projet ne se réalisera pas avant longtemps. Un pont a peut-être existé à cet endroit jusqu’au quinzième siècle mais ce n’est aussi peut-être qu’une légende https://issues.fr/decouvrir-le-pont-dadam-le-lien-terrestre-perdu-entre-linde-et-le-sri-lanka/    

Après ce petit écart dans le passé et vers le futur je reviens à mon problème de parcours. La distance de l’hébergement où je suis jusqu’au terminus de la route est d’environ 25 kilomètres et donc le double avec le retour. Cela fait une grande distance et comme j’ai prévu de dormir ce soir à Ramanathapuram qui est à 57 kilomètres le parcours total du jour dépasserait les 100 kilomètres. Je ne pense pas qu’il y ait un grand intérêt de suivre cette route qui s’avance dans la mer. Arrivé au bout la presqu’île de Mannar (Sri Lanka) est encore à environ 30 kilomètres et ne doit donc pas être visible. Je repère un temple qui est à une dizaine de kilomètres sur cette route et je décide d’ajouter ces 20 kilomètres à mon parcours du jour pour voir à quoi ressemble cette route qui ne va nulle part pour l’instant et probablement pour longtemps encore.

La partie de route que j’ai parcourue entre Ramaneswaram et Dhanushkodi est excellente avec peu de circulation (normale c’est juste pour aller voir le bout de la route). Il y a un péage pour les voitures mais pas pour les deux roues. La route est sur une étroite bande de terre et bordée par deux haies d’arbustes d’environ 3 ou 4 mètres de hauteur et l’on ne voit la mer du côté gauche qu’à travers les espaces entre le feuillage et c’est plus large sur le côté droit et il semble même que ce soit habité.

La Temple est environ 500 mètres à l’écart sur la gauche. La route qui y conduit est posée sur des blocs de pierres qui reposent sur des hauts fonds. Il n’y a pas de végétation et on voit la mer des deux côtés. Il y a quelques bus, TukTuks et voitures au parking du temple et pas mal de monde. Je suppose que les fidèles qui viennent en pèlerinage au grand temple de Ramaneswaram viennent aussi prier dans les petits temples environnants et aussi très probablement faire un selfie au bout de cette route.

Je pense en avoir assez vu de cette route et je reviens vers mon point de départ. Lorsque je repasse à proximité de l’hébergement d’où je suis parti mon compteur indique comme prévu 20 kilomètres. Le reste du parcours est sur les mêmes routes qu’hier. Il y a toujours du vent sur la traversée du pont mais moins ensuite et les 3 éoliennes qui tournaient hier sont aujourd’hui immobiles.

Arrivé à Ramanathapuram je visite un premier hôtel « Awinco International Hotel ». Le prix annoncé est de 1 500 INR et comme je pense trouver moins cher dans cette ville je décline l’offre et m’apprête à repartir. Le réceptionniste me demande combien je veux payer. Je lui dis qu’habituellement je paie 800 INR. Il ne semble pas décidé à baisser autant mais il me dit qu’il y a deux hébergement Awinco et que je peux avoir ce prix au Awinco Lodge. Il me propose de me faire accompagner par quelqu’un qui me montrera la chambre. Je préfère y aller seul car j’ai déjà repéré Awinco Lodge et aussi un autre hébergement à proximité.

Il n’y a personne à l’autre hébergement et il faut appeler au numéro indiqué. Je n’ai que les données mobiles (35 Go par mois) et pas les appels incluent en Inde avec ma carte SIM Free. Je vais donc voir Awinco Lodge qui est tout prêt. Il n’y qu’un plâtrier qui refait le plafond de la réception mais il arrête son travail pour aller parler avec le commerçant voisin qui semble connaître les prix car il m’annonce 1200 INR. Je lui explique que le réceptionniste de « Awinco International Hotel » m’a parlé de 800 INR. Il l’appelle et une personne arrive rapidement.

C’est encore un employé très directif mais je n’ai pas l’intention de lui céder. Il me montre une chambre au rez de chaussée et me dit que j’aurai la même au troisième étage. Il me dit que le prix est de 900 INR. La chambre est plus grande, neuve et mieux équipée que toutes celles que j’ai eu jusqu’à maintenant et je ne discuterai pas ce prix.

Pour être sûr que la chambre du troisième est la même je lui demande de la voir. En y allant je me rends compte qu’il y a beaucoup d’endroit où je peux mettre mon vélo en sécurité sans gêner personne mais il continue de me dire que je dois mettre le vélo au parking. Le fameux parking est un terrain vague envahi de petite végétation et de plastique qui se trouve en face de l’hôtel de l’autre côté de la route. La chambre du troisième est bien la même que celle de rez de chaussée. Il me demande si je suis d’accord pour prendre la chambre et comme je lui dis oui il appelle son collègue de « Awinco International Hotel » et me le passe. Le collègue me précise que ce prix est sans climatisation. J’avais compris cela et la climatisation est inutile car la température dans la chambre est à 27 degrés et baissera cette nuit. J’en profite pour lui demander si je peux mettre le vélo à l’intérieur. Il me répond qu’il n’y a pas de problème. Ceci n’arrange pas l’humeur du jeune homme qui me fait visiter mais il me montre l’endroit où je peux mettre le vélo. Ce n’est pas ici qu’il sera le moins gênant mais il sera très bien, à l’abri et en sécurité. Il y a aussi du changement pour la chambre car j’aurai finalement celle du rez de chaussée. Je ne sais pas s’il a voulu se venger de moi mais si c’est le cas c’est raté car c’est beaucoup plus simple pour moi que de monter mes bagages sur trois étages. Il fait des photos du passeport et du visa Indien et note mon numéro de téléphone ce que presque tous les hébergements font. Je le paie et il note le paiement sur un registre. Il revient un peu plus tard frapper à la porte de la chambre pour me demander un numéro de téléphone Indien. Je lui répète que je n’en ai pas et les choses en restent là.

J22 - dimanche 26 janvier 2025 - Ramanathapuram - Kannirajapuram

Distance parcourue : 76,11 Km - Moyenne : 17,65 Km/h

Dénivelé montant : 102 m - Pente montante Maxi : 3 %

Dénivelé descendant : 102 m - Pente descendante Maxi : 3 %

Altitude départ : 9 m - Altitude arrivée : 9 m

Altitude mini : 0 m - Altitude Maxi : 22 m

Heure de réveil : 8h30 - Heure de départ : 9h45 - Heure d'arrivée : 15h30

Hôtel : VR Residency – SH 49, Kannirajpuram, Tamil Nadu 623135, Inde

Chambre double au premier étage propre entièrement carrelée – ventilateur – eau chaude – Vélo à l’extérieur attaché à la rampe de l’escalier surveillé par caméra – 1300 INR.

Awinco Lodge est situé un peu à l’écart de la ville et sur une petite rue peu fréquentée. Les Indiens semblent préférer les hébergements en centre-ville proche d’un temple ou de la gare routière où il ne manque pas de restaurants et autres commerces. Loger à l’écart du bruit est plutôt ce que je recherche et pour moi l’option Awinco Lodge était un meilleur choix que Awinco International qui est situé sur la grande route et pas loin de la gare routière. L’autre différence entre les deux hébergements est qu’il y a beaucoup de personnel d’étage à Awinco International et aucun (pas même un réceptionniste) à Awinco Lodge. Les commentaires d’Indiens sont souvent très centrés sur le service d’étage pour porter les bagages ou livrer nourriture, boissons ou autres. Comme je n’utilise pas ces services un établissement sans personnel me convient parfaitement et surtout si le prix est réduit. J’ai fait le trajet à pied hier soir entre le Lodge et le centre-ville. J’ai trouvé un bon restaurant qui proposait des pâtes (Pennes) avec des légumes et du poulet sans épices. J’ai donc fait un bon diner hier soir. Il n'est pas rare de trouver ce genre de plat dans les villes d’une certaine taille mais par contre dans les villes plus petites il faut le plus souvent se contenter de nourriture Indienne qui est toujours au moins un peu épicée.

Lorsque j’ai quitté l’hébergement ce matin la réception était déserte comme elle l’a été toute la nuit je suppose et il n’y avait aucun personnel dans les étages non plus. J’ai laissé la clé dans le support qui commande l’éclairage et je suis passé au Awinco International signaler que je partais. Il y a environ 700 mètres entre les deux hébergements et le Awinco International est presque sur ma route. Le détour n’est que d’une centaine de mètres. C’était le même sympathique réceptionniste (le manager je crois) qu’hier soir qui était présent ce matin.

Après cette formalité sans doute non indispensable je commence mon parcours du jour en suivant une autre route que celle prévue par la trace. Je pensais que ce serait plus court mais en réalité cela rallonge d’environ 6 kilomètres en incluant une petite erreur de parcours et un demi-tour pour revenir prendre un enjambeur et éviter un passage à niveau fermé pour un temps peu prévisible. Cette petite rallonge ne pose pas de problème car le parcours prévu pour aujourd’hui est court.

J’ai le plus souvent le vent dans le dos et la vitesse est bonne sans appuyer beaucoup sur les pédales. La chaleur est très supportable mais le thermomètre indique jusqu’à 43 °C au soleil. Je fais quelques pauses thé et viennoiserie. A défaut de trouver une nourriture conforme à mes habitudes alimentaires je me rabats sur le thé et les aliments sucrés. C’est aussi comode car il y a beaucoup de Thé/café/Bakery.

Il n’y a que des petites villes ou de gros villages sur le parcours du jour et donc peu d’hébergements. Ma trace s’arrête dans une très petite localité avec quelques restaurants et bakery/thé/café et un hébergement. Le prix de 1300 INR pour une chambre sans climatisation (1700 INR avec climatisation) est plus élevé que ma moyenne mais reste correcte car la chambre est comme neuve, propre et bien meublée. Je m’y installe pour la nuit qui je pense sera calme car la route qui passe devant l’hébergement n’est pas beaucoup fréquentée.
 

J23 - lundi 27 janvier 2025 - Kannirajapuram - Tiruchendur

Distance parcourue : 92,75 Km - Moyenne : 17,85 Km/h

Dénivelé montant : 93 m - Pente montante Maxi : 3 %

Dénivelé descendant : 89 m - Pente descendante Maxi : 1 %

Altitude départ : 9 m - Altitude arrivée : 5 m

Altitude mini : 0 m - Altitude Maxi : 22 m

Heure de réveil : 8h15 - Heure de départ : 9h20 - Heure d'arrivée : 15h30

Hôtel : Vairavel Lodge – F4XF+QPJ, Traveller's Bunglow Road, Thiruchendur, Tamil Nadu 628215, Inde

Chambre double au premier étage avec ascenseur – Ventilateur – eau froide (chaude le matin) – vélo dans parking couvert à l’arrière de la réception – 1000 INR.
 

La nuit a été bonne et beaucoup moins bruyante dans ce petit village que dans les grandes villes.  Je me réveille un peu tard vers 8h15 et je ne suis pas très rapide non plus pour engloutir mon petit déjeuner dans la chambre. Je commence mon parcours à 9h20. Le ciel est dégagé mais il ne fait pas encore trop chaud.

Comme hier et les jours précédents le parcours est facile et presque plat et le vent est le plus souvent favorable. Le parcours emprunte le plus souvent des routes pas très importantes et pas trop fréquentées. La chaussée est le plus souvent en bon état à part une vingtaine de kilomètres avec beaucoup de trous et aussi nombre de passages courts sans goudron. Il y a aussi, et c’est le problème sur les petites routes, de très nombreux ralentisseurs (aux intersections, dans les villes, villages et petits hameaux etc..). La seule véritable ville à traverser aujourd’hui en dehors de la ville de destination est Thootukudi. La circulation est aussi anarchique qu’ailleurs en Inde dans ces agglomérations et ces deux seules traversées de ville font chuter la vitesse moyenne de 10%.

Les paysages traversés aujourd’hui sont assez ordinaires mais aussi assez variés : broussailles, palmeraies, bananeraies, marais salants, rizières.

Je m’arrête un peu avant la fin de ma trace devant un Lodge qui a un mini parking abrité pour une voiture avec de la place au fond pour plusieurs motos. La chambre est correcte bien que pas très propre et décorée par de nombreuses toiles d’araignées. Le prix de 1000 INR pour ce type de chambre me semble être correct et je m’installe ici pour cette nuit après avoir stationné mon vélo au fond de l’abri à côté d’autres motos.

 

J24 - mardi 28 janvier 2025 - Tiruchendur - Kanyakumari

Distance parcourue : 92,01 Km - Moyenne : 16,58 Km/h

Dénivelé montant : 297 m - Pente montante Maxi : 7 %

Dénivelé descendant : 275 m - Pente descendante Maxi : 6 %

Altitude départ : 5 m - Altitude arrivée : 27 m

Altitude mini : 0 m - Altitude Maxi : 42 m

Heure de réveil : 7h15 - Heure de départ : 8h50 - Heure d'arrivée : 16h00

Hôtel : Hôtel Saagar - 2/24, S Car St, Kanniyakumari, Tamil Nadu 629702, Inde

Chambre avec un lit double au troisième étage sans ascenseur – ventilateur – eau froide (il y a un chauffe-eau mais il ne fonctionne pas) – velo dans la rue et attaché à un poteau devant l’hôtel – 1000 INR.

Ce matin je me réveille un peu plus tôt que les jours précédents et après une bonne nuit de sommeil. Je commence mon parcours à 8h50. Le ciel est voilé et la température avoisine les 30 °C.

Je quitte rapidement la ville sans même faire un détour pour passer devant les temples. De ce que j’ai vu hier soir de la ville elle n’a pas un grand intérêt pour le tourisme.

Le parcours d’aujourd’hui suit de bonnes routes avec peu d’agglomération. Les routes sont aussi beaucoup plus tortueuses et vallonnées que ce que j’ai fait jusqu’à maintenant en suivant la côte. L’endroit doit être venté car il y a des éoliennes sur presque tout le parcours. Le vent est le plus souvent favorable mais comme la route fait des détours il est aussi de rare fois défavorable. Malgré ce terrain plus vallonné et les parties avec vent contraire le parcours reste peu exigeant. Il fait plus chaud qu’au début du voyage et je fais deux pauses à l’ombre. La première pour manger des fruits et la deuxième pour boire un thé dans un restaurant qui bénéficie de l’ombre d’un bel arbre. Ce thé me sera offert par un couple Indien qui a vécu en Allemagne.

Ma destination du jour est Kanyakumari. C’est le point le plus au Sud d’Inde. Cet endroit est aussi appelé « cap Comorin ».

Arrivé à Kanyakumari je fais un tour des points d’intérêts avant de chercher un hébergement. Je passe d’abord devant une plage utilisée par les pêcheurs mais où personne ne se baigne. De cette plage on a déjà une belle vue sur les deux ilots. Sur l’un d’eux est construit le « Mémorial du rocher de Vivekananda » et sur l’autre la « Statue de Thiruvalluvar ». Pour accéder à ces ilots il faut prendre un bateau et comme ce sont des lieux chargés d’histoire pour les Indiens il y a une longue file d’attente à la billetterie. C’est trop tard pour moi aujourd’hui car la billetterie est ouverte de 7h45 à 16 heures et j’y arrive à 15h50 et il faut encore que je trouve un hébergement. Les panneaux indiquent deux prix. Le « normal ticket » est à 75 INR et le « special ticket » est lui à 300 INR. Je suppose que le « special » est un coupe file car il n’y a pas d’attente à cette entrée. Il y a en revanche une très longue file devant l’entrée des « normal ticket » et si la billetterie ferme vraiment à 16 heures beaucoup auront attendu pour rien. Les vendeurs ambulants qui proposent leurs babioles aux gens qui attendent me disent que l’attente est d’environ 1 heure de l’ouverture à la fermeture.

Pour en savoir plus sur ces sites cliquer sur les liens qui suivent. 

https://india-e-visa.info/fr/5-best-places-to-visit-in-kanyakumari/

https://fr.wikipedia.org/wiki/Cap_Comorin

 

https://en.wikipedia.org/wiki/Kanyakumari

https://fr.wikipedia.org/wiki/K%C3%A2ny%C3%A2kum%C3%A2r%C3%AE

Je rencontre ensuite un touriste Suisse Allemand qui passe tous les ans ses vacances pour suivre un traitement Ayurvédique pour des problèmes aux genoux. Une Française qui passe à proximité se joint quelques minutes à notre discussion. Elle semble avoir beaucoup mieux étudié que moi l’histoire des lieux qu’elle visite car elle nous parle de la « rencontre des trois océans » et du mémorial des cendres de Gandhi qui ont été dispersées ici et dans d’autres endroits en Inde.

Je ne fais que quelques dizaines de mètres de plus pour trouver un hébergement. Le réceptionniste n’est pas très souriant mais il me donne les clés pour visiter une chambre au troisième étage sans ascenseur. La chambres et convenable pour le prix de 1000 INR qui est demandé. Il n’y a pas de parking mais un solide poteau devant l’hôtel où je peux attacher mon vélo. Je ne cherche pas plus et m’installe ici pour la nuit. Cet hébergement est très proche de la billetterie pour les bateaux et si je me réveille assez tôt demain je pense faire une visite des ilots.

J25 - mercredi 29 janvier 2025 - Kanyakumari - Colachel

Distance parcourue : 42,31 Km - Moyenne : 14,68 Km/h

Dénivelé montant : 202 m - Pente montante Maxi : 6 %

Dénivelé descendant : 196 m - Pente descendante Maxi : 6 %

Altitude départ : 27 m - Altitude arrivée : 33 m

Altitude mini : 0 m - Altitude Max : 54 m

Heure de réveil : 7h00 - Heure de départ : 11h00 - Heure d'arrivée : 14h30

Hôtel : KSV Lodge – Thiruvattar - Colachel Rd, Colachel, Tamil Nadu 629251, Inde

Grande chambre double (il y a aussi des chambres simples mais elles étaient toutes réservées) au deuxième étage avec ascenseur – Ventilateur – eau froide – Vélo dans le garage au sous-sol à coté de la réception – 800 INR.

La billetterie pour le passage en bateau vers les ilots ouvre à 7h45 et comme je loge à environ 200 mètres j’ai mis le réveil pour 7 heures. Je me réveille une première fois à 5h45 et comme la fenêtre de ma chambre a une vue directe sur les ilots et la rue où se forme la file d’attente il suffit de tirer le rideau pour voir. Il y a déjà beaucoup de monde dans la rue. Certains descendent à un temple qui est en bas de la rue mais beaucoup attendent déjà l’ouverture de la billetterie pour le bateau. La différence de prix entre les billets « normaux » et « spéciaux » n’est pas significatives pour les occidentaux. J’aurais cependant préféré suivre les locaux qui ont de moyens limités plutôt que de leur passer devant avec pour seule excuse que j’ai les moyens de payer 4 fois plus cher qu’eux. En voyant la file qui se forme déjà deux heures avant l’ouverture je change d’avis et je me recouche jusqu’à 7 heures.

Je surveille la fille depuis le balcon de l’hôtel en prenant mon petit déjeuner. Jusqu’à 8 heures la file n’avance pas mais elle s’est tellement allongée que si je voulais prendre un bille « normal » il me suffirait de traverser la rue qui passe devant l’hôtel, et qui est perpendiculaire à celle où est la file d’attente, et de me mettre dans la file.

Je quitte l’hôtel vers 8 heures quand la file commence à avancer. Je ne vais pas directement à l’entrée de billets « spéciaux » mais je descends en bas de la rue pour voir ce temple (ou autre chose) qui attire aussi beaucoup de monde. J’arrive rapidement dans une autre file d’attente pour prendre un ticket à 20 INR. Il faut aussi quitter les chaussures avant d’entrer. Je ne pense pas que ce lieu ait un grand intérêt pour un non Indien (et non pratiquant des rites Indouistes) et je remonte jusqu’à l’entrée des billets « spéciaux ». Il n’y a aucune attente pour arriver au guichet mais il y a ensuite une petite file d’attente parallèle à celle des billets « normaux ».

Dans les deux files il y a des sas (deux cordes entre des barrières) qui permettent de cloisonner environ la moitié de la capacité du bateau dans chaque file. Enfin ce devrait être ainsi si les gens respectaient la consigne de rester en file mais les Indiens ne semblent pas être particulièrement réceptifs aux consignes. Comme la foule est beaucoup moins importante du côté des billets « spéciaux » je passe au deuxième bateau alors que si j’avais choisi l’autre file j’aurais probablement dû attendre au moins le dixième.

Arrivé à proximité du bateau il y a des personnes qui forment deux files en fonction du sexe. Avant de monter sur le bateau il faut prendre un gilet de sauvetage dans un grand conteneur. Les gilets sont sortis du bateau et placés dans le conteneur par les clients ou par le personnel du bateau qui ramassent les gilets laissés par les clients pas coopératifs. Je pense que ceci permet de compter les passagers et de ne pas en embarquer plus qu’il n’y a de gilets. Les femmes montent sur le bateau par l’avant et les hommes par l’arrière. L’embarquement est rapide et le bateau s’écarte rapidement du quai.

Il y a une houle assez importante et le bateau embraque assez d’eau pour nous mouiller les pieds et assez d’embruns pour un petite douche d’eau salée. Le bateau s’amarre au quai sur les ilots sans difficulté et chacun descend et pose son gilet dans le conteneur qui est sur le quai.

Il faut encore prendre un billet à 30 INR pour accéder aux « rochers ». Il y a plusieurs guichets et le passage est fluide ou le serait s’il n’y avait pas des personnes qui entrent aux guichets par la sortie et en sortent par l’entrée. Il y a aussi beaucoup de vent et quelques billets s’envolent. Je me vois ainsi remettre un billet de 20 INR alors que n’ai pas encore ouvert mon portemonnaie. J’avais juste montré le billet à un homme qui était en dehors de la file et pouvait le poursuivre alors que cela ne m’était pas possible. La femme qui avait échappé le billet vient rapidement me réclamer son argent.

Avant d’entrer sur le site il faut quitter ses chaussures. Il y a un local avec une personne qui les garde gratuitement mais presque tout le monde dépose les chaussures dans un espace à côté du local. Je suppose que c’est pour ne pas attendre pour les déposer et aussi pour les récupérer et je fais comme la majorité en veillant à coincer mes sandales entre un tuyau et le mur pour que le vent de les emporte pas.

Pour ceux qui comme moi n’ont aucune attache avec l’histoire de l’Inde la visite de ce site a pour principal intérêt de profiter du vent et de l’air qui ne doit pas être pollué et d’avoir de beaux points de vue sur la ville, la terre et la mer. Il y a de grandes plateformes autour du Mémorial du rocher de Vivekananda et on peut aussi monter dans la statue de Thiruvalluvar et accéder un une plateforme qui en fait le tour.

Pour les Indiens il y a plusieurs endroits (statues ou colliers de fleurs ou autre) où ils se signent et aussi une salle de méditation avec des sièges et des matelas, un symbole lumineux immobile que les gens fixent et un léger son grave. Il faut rester silencieux dans cet endroit et les enfants n’y sont pas admis. J’y reste quelques minutes mais, à défaut de connaitre les techniques de la méditation, je risquerais de m’endormir en y restant plus longtemps.

Il y a un pont qui relie les deux ilots et le milieu du pont est en verre. On peut donc le traverser tout en regardant les vagues en dessous.

Après un peu plus d’une heure sur les ilots je prends le chemin du retour vers le bateau. Il faut pour cela suivre un chemin abrité au début mais lorsque l’on s’approche de la mer ce chemin reçoit beaucoup d’embruns et un passage délimité par des cordes permet d’arriver au bateau presque sec. La procédure d’embarquement est la même que pour le passage allé. Elle est aussi rapide mais le retour sera beaucoup plus long que l’aller.

Il y a plusieurs bateaux qui font la rotation mais un seul emplacement au quai. Le bateau en mer doit donc attendre que la place soit libre et se débrouiller pour se mettre le moins souvent possible un flanc face à la houle. Ceci arrive forcément quelques fois pendant l’attente et le roulis et les embruns semblent beaucoup amuser les passagers Indiens. Le débarquement est rapide et la sortie du « port » se fait par une porte surveillée, pour que personne ne passe dans le sens de l’entrée, qui se trouve entre les files des billets « normaux » et « spéciaux ».

J’ai assez fait de visite pour ce matin et je pense que j’ai vu l’essentiel de ce qu’il y a à voir à Kanyakumari. Je rentre donc directement à l’hôtel pour préparer mes bagages et faire un peu de route aujourd’hui. Assez souvent dans la nuit j’ai écouté une sonnerie et une voie enregistrée. Je vais donc voir au bout du balcon commun à plusieurs chambres. La porte au bout du balcon est bien celle d’un ascenseur. Je l’avais déjà vue hier mais je n’avais pas pu l’ouvrir ni faire monter l’ascenseur. C’est un ascenseur ancien avec deux portes accordéon à ouvrir manuellement. Si quelqu’un laisse une ou les deux des deux portes ouvertes ou pas correctement fermées l’appareil émet un son et un message pour signaler l’erreur. Ceci doit souvent se produire mais ce matin l’ascenseur arrive après que j’aie appuyé sur le bouton d’appel. L’avantage des portes manuelles est de ne pas avoir à se précipiter pour renter les bagages. Arrivé à la réception le réceptionniste porte mes bagages de l’ascenseur au vélo et je n’ai plus qu’à les accrocher aux porte-bagages.

Je commence le parcours vers 11 heures en faisant quelques détours pour me rapprocher de la mer mais je ne vois rien de très intéressant. Le parcours du jour est plutôt agréable et encore vallonné. Je manque de rater un cyclo-voyageur qui était assis sur des escaliers à l’ombre dans un village. Je m’arrête et nous échangeons un peu. Il est Hollandais et fait du vélo en Inde comme moi depuis 4 semaines. Il pense s’arrêter à Cochin (donc dans quelques jours). Il a un vélo fabriqué en Hollande avec un moyeu Roloff 14 vitesses et un entrainement par courroie dont il est très satisfait. Il n’est pas très causant et j’ai l’impression de le déranger dans sa pause solitaire. Je le quitte donc assez vite pour continuer ma route.

Quelques kilomètres plus loin je passe devant un petit commerce qui fait du thé et du café et vend quelques beignets pour accompagner la boisson. C’est un homme assez âgé qui teint ce commerce mais il est assisté par une jeune femme très avenante et qui se donne la peine de répondre aux questions des « étrangers ». Il n’y a qu’un seul « beignet » non épicé mais elle ne connait pas le nom en anglais de ce qu’il y a à l’intérieur. Ceci n’est pas important et puisque ce n’est pas épicé j’en prend un et un thé (10 INR chacun). Le thé est bon et le « beignet » aussi. Lorsque j’en ai mangé la moitié la jeune femme vient me dire ce qu’il y a à l’intérieur. Je comprends « green bean » mais ce n’est peut-être pas ce qu’elle m’a dit. Il me semble quand même que c’était des pois à l’intérieur mais ils ne sont généralement pas verts. Peu importe le contenu, c’est bon et ça rempli le ventre. J’en prend un autre avec un autre thé pour compléter mon repas sans épices.

J’arrive ensuite rapidement à Colachel. Je passe à coté d’une belle plage déserte avec des vagues pas trop fortes. Il y a ensuite un port avec des barques de pêcheurs et aussi des bateaux de pêche plus conséquents. Je visite un premier hébergement qui est complet. Le deuxième n’a plus de chambre « single » libre mais les chambres doubles sont à 800 INR. C’est un prix qui me convient.

Je visite la chambre qui n’est pas très jeune mais très correcte, grande et convenable meublée. Le réceptionniste ne doit pas recevoir souvent des « étrangers » et mon passeport lui pose un problème. Il me montre une carte d’identité Indienne que, bien évidemment, je n’ai pas. Il finit par me dire d’aller faire une photocopie du passeport dans le commerce qui est la porte à coté de l’entrée du sous-sol qui sert de réception et de garage pour deux roues au Lodge. La photocopie coûte 3 Roupies pour une page recto et 4 roupies pour une recto-verso. Je fais faire une copie de la page d’identité au recto et une copie du visa Indien au verso.

Le parcours du jour aura été court mais un peu vallonné. Celui de demain ne sera pas très long non plus mais il devrait aussi être plus vallonné.

J26 - jeudi 30 janvier 2025 - Colachel - Kovalam

Distance parcourue : 48,89 Km - Moyenne : 13,58 Km/h

Dénivelé montant : 477 m - Pente montante Maxi : 11 %

Dénivelé descendant : 498 m - Pente descendante Maxi : 13 %

Altitude départ : 33 m - Altitude arrivée : 12 m

Altitude mini : 8 m - Altitude Maxi : 92 m

Heure de réveil : 8h30 - Heure de départ : 9h50 - Heure d'arrivée : 14h30

Hôtel : Wilson tourist home – WILSON AYURVEDIC BEACH RESORT, Kovalam, Thiruvananthapuram, Kerala 695527, Inde

Chambre double au deuxième étage sans ascenseur – grande terrasse dont une partie abritée avec une table et deux chaises – En retrait à 50 mètres en arrière de la plage et des commerces – Ventilateur – eau froide – vélo attaché à un arbre sur le terrain à l’arrière de l’hébergement – 700 INR.

L’hébergement était sur une route pas trop bruyante et la nuit a été bonne. Je ne me réveille qu’à 8h30 mais c’est suffisant car le parcours prévu aujourd’hui n’est pas long. Je commence le parcours vers 9h50.

En début de parcours je ne vois pas la petite route qu’emprunte ma trace et je suis une voie plus importante et qui s’éloigne plus de la mer mais qui revient ensuite sur le parcours préparé sans ajouter de distance. Je reste donc sur cette route qui n’est pas très importante et où la circulation n’est pas gênante. Elle est rarement plate et les montées et descentes se succèdent. Les pentes sont le plus souvent de 4 ou 5% mais certains passages sont arrivent à 7 %.

Arrivé sur ma trace préparée je ne la suis pas très fidèlement car certains passages sont sur de mauvaises routes caillouteuses. Je reste quand même sur des voies plus ou moins parallèles.  Un peu après la mi-parcours j’arrive sur une route en construction. La petite route que suit ma trace est parfois présente et parfois remplacée par un passage en terre compactée. Que la route soit goudronnée ou non elle est sur cette portion en montagnes russes avec des pentes raides supérieures à 10%. Après deux ou trois kilomètres cette petite route arrive sur une grande route bétonnée en 2 x 2 voies. Ce changement de décor arrive en entrant dans l’état du Kerala. J’étais depuis 3 semaines dans l’état du Tamil Nadu. La grande route, bien que très bonne, ne doit pas être récente car il y a régulièrement des travaux de réparation de chaussée. Le chantier que j’ai traversé était celui de la construction de la suite de cette route dans l’état du Tamil Nadu.

La grande route n’est pas plate non plus mais les pentes y sont bien plus raisonnables (entre 1 et 4%) que celles de la petite route. Le trafic sur la grande route n’est pas dense et je la suis pour éviter la succession de montées et descentes à 10% ou plus de la petite qui lui reste parallèle.

Je fais une petite pause vers 13 heures dans un petit restaurant propre et tranquille pour y manger une omelette aux oignons accompagnée de 2 verres de thé. Le serveur qui doit penser qu’une omelette sans épices n’et pas mangeable y ajoute du poivre. Le poivre ne me pose pas de problème et j’apprécie l’absence des habituelles épices.

Je quitte la grande route à environ deux kilomètres de la plage de Kovalam où ma trace se termine. La route est en descente sur presque toute la distance et très pentue à 13% en fin de parcours. L’accès à l’hébergement qui est au bout de ma trace n’est pas possible en voiture ni à moto car il y quelques marches pour descendre en bord de mer et ensuite c’est une promenade piétonne en bordure de plage et de très petits passages perpendiculaires à la promenade qui donnent accès aux hébergements.

Je descends sans problème les escaliers en marchant à coté du vélo et ensuite je continue de pousser le vélo sur la promenade piétonne. Pour les touristes, autres que ceux en sac à dos ou à vélo comme moi, il y des « porteurs » qui transportent les bagages dans un chariot qu’ils poussent.

L’accès à l’hébergement que j’ai repéré se fait par une toute petite rue coincée entre un mur sur la gauche et des commerces qui confectionnent et vendent des vêtements sur la droite. Elle est juste assez large pour que le vélo équipé des sacoches y passe. Le réceptionniste commence par essayer de me louer une chambre plus chère dans un autre bâtiment sous prétexte qu’elle est ou rez de chaussée et que je pourrai y rentrer mon vélo pour qu’il soit en sécurité. Il y a de la place pour le vélo à l’arrière du bâtiment et il n’y a que les clients de l’hôtel qui viennent jusqu’ici. Il essaie ensuite de me faire payer la chambre du deuxième étage plus chère que sur Booking en me disant qu’avec Booking j’aurai des taxes. Ce n’est pas exact car Booking indique « toutes charges et taxes comprises » et en réalité si je réserve via Booking c’est l’établissement qui paiera une commission. On finit par tomber d’accord sur le prix Booking et le vélo attaché à un arbre à l’arrière du bâtiment.

Après avoir rapidement lavé mes vêtements je vais à la plage qui est à environ 200 mètres. Il y a quelques fois des rouleaux mais la mer est beaucoup plus calme ici que sur la côte Est. J’en profite pour nager un peu pour la première fois en presque un mois en Inde. Il y a aussi une piscine dans l’hébergement. Elle n’est pas très grande mais l’eau et les abords sont propres. Je me rince de l’eau de mer en faisant quelques traversées (3 brasses suffisent pour une longueur).

Je profite qu’il y a des couturiers à proximité pour faire recoudre un bouton pression d’un de mes shorts. Il restait du tissu autour du bouton pression et le couturier répare rapidement cela. J’aurai aussi pu le faire mais j’ai oublié des prendre un nécessaire de couture.

Il y a de nombreux restaurants au bord de la promenade et il est en général possible de trouver des plats occidentaux dans ces spots pour touristes. C’est le cas ici et je choisis ce soir une belle assiette de spaghettis avec des crevettes. C’est copieux, bon et sans épices.

J27 - vendredi 31 janvier 2025 - Kovalam - Varkala

Distance parcourue : 58,89 Km - Moyenne : 14,90 Km/h

Dénivelé montant : 228 m - Pente montante Maxi : 15 %

Dénivelé descendant : 213 m - Pente descendante Maxi : 7 %

Altitude départ : 12 m - Altitude arrivée : 27 m

Altitude mini : 1 m - Altitude Maxi : 75 m

Heure de réveil : 8h30 - Heure de départ : 10h00 - Heure d'arrivée : 15h00

Hôtel : Hello Varkala Beach Resort – Black beach, N Cliff Rd, Varkala, Kerala 695141

Grande chambre double au rez de chaussée – Grande salle de bain avec douche et baignoire – eau tiède – Belle terrasse avec deux chaises et vue sur la mer – Vélo sur le petit parking sur devant la réception – 1500 INR.

Pour le réveil je ne fais pas mieux que les jours précédents et il est 8h30 lorsque je me réveille. Il n’y a que deux chambres séparées par un escalier au deuxième étage et chaque chambre possède sa petite terrasse couverte et le grand espace de terrasse restant est supposé être partagé. Lorsque je sors sur la terrasse ma voisine, qui doit être plus matinale que moi, revient de la piscine ou de la plage et elle est occupée et essorer et étendre son maillot de bain. C’est une dame qui doit avoir environ mon âge (donc plus très jeune). Je pense qu’elle m’a vu hier monter les sacoches et elle a aussi probablement vu le vélo dans la cour. Elle me questionne sur mon voyage à vélo. Elle est suédoise mais elle parle parfaitement le français. Comme le Suisse Allemand que j’ai rencontré il y a quelques jours à Kanyakumari elle passe ses hivers au chaud en Inde et elle fait aussi des soins ayurvédiques. Elle aussi avait de problèmes de genoux mais elle dit que maintenant tout va bien. Elle continue quand même à voir le même médecin. Je vais aujourd’hui à Varkala et elle me dit qu’elle y était il y a deux semaines et que c’est un bel endroit. J’aurai pu lui demander des adresses d’hébergements mais je n’y ai pas pensé.

La causette ne m’a pas mis en avance et il est 10 heures lorsque je commence le parcours. Je pousse le vélo dans la petite ruelle puis sur la promenade en arrière de la plage puis dans les escaliers. Quelques dizaines de mètres de presque plat suivent avant une pente très raide longue des 200 ou 300 mètres. Je monte environ les 2/3 de cette pente à 15% à vélo. Je pense que j’aurai pu monter jusqu’en haut mais la rue est en pavés et pas très large. Il y a des Tuktuks qui se croisent et comme ma trajectoire n’est pas très droite je juge plus prudent de terminer en poussant le vélo.

Il reste ensuite environ 1 kilomètre de montée à 3% et quelques centaines de mètres presque plats pour rejoindre la grande route NH66. Ensuite c’est en descente sur environ 2 kilomètres. En bas de la descente la NH66 est fermée pour travaux et il faut emprunter la petite route parallèle mais c’est plat à cet endroit et ça le restera sur le reste du parcours à l’exception des 10 derniers kilomètres où le terrain redeviendra vallonné.

Jusqu’au kilomètre 22 environ je suis la NH66 ou la petite route parallèle. Ensuite ma trace suit plus ou moins la côte alors que la NH66 s’en éloigne. Les petites routes que j’emprunte sont agréables et même parfois ombragées lorsqu’elles sont à quelque distance de la mer et bordées d’arbres. Il y a peu de commerces et je finis mes bidons avant de trouver un endroit où acheter de l’eau. Après 7 ou 8 kilomètres sans eau à boire je trouve un petit commerce qui a des bouteilles. Il n’a que des bouteilles d’un litre mais il les vend 10 INR ce qui est généralement le prix des bouteilles d’un demi-litre (prix habituels ½ litre = 10 INR – 1 litre = 20 INR – 2 litres = 30 ou 35 INR).

Après avoir traversé Varkala je continue vers les falaises et la plage. Je visite un peu le site avant de chercher un hébergement car il n’est pas évident de voir où se trouvent les commerces. Lorsque j’ai compris que le centre touristique est la petite allée piétonne qui longe le haut de la falaise je cherche un hébergement qui a un accès facile à la falaise. J’en visite un premier qui me propose une très belle chambre à 1800 INR. Elle vaut largement ce prix mais j’ai vu sur Booking qu’un hébergement voisin proposait des chambres à un peu plus de 1500 INR. C’est à une cinquantaine de mètres et je vais voir. La personne qui me reçoit et qui doit être le garçon d’étage me montre une chambre aussi bien que la précédente et m’annonce un prix à 1500 INR. Nous allons à la réception et il semble que le prix soit supérieur les vendredi, samedi et dimanche. Je dis au réceptionniste que le prix sur Booking pour cette nuit est de 1516 INR. Comme hier il me parle de taxes et me demande de ne pas réserver sur Booking et qu’il reste sur le prix de 1500 INR.  Les hébergements à Varkala semblent être plus chers qu’à Kovalam mais ce n'est pas certain car celui-ci est beaucoup plus luxueux que celui que j’avais hier. Il est possible qu’en cherchant bien j’aurais trouvé à plus bas prix mais, bien que je n’aie pas besoin d’une chambre aussi belle, le prix est très acceptable et je préfère passer mon temps à visiter le site plutôt qu’à chercher un hébergement qui serait peut-être 3 ou 4 Euros moins cher.

Après la lessive et la douche je vais faire un tour sur la promenade en haut de la falaise. Il y a régulièrement des escaliers qui descendent à la plage. Comme hier sur le front de mer il y a beaucoup de commerces et aussi des restaurants. Je profite de cette visite pour faire mon repérage pour le diner.

Avant de chercher un hébergement j’ai passé un moment à voir des parapentistes qui font des baptêmes en décollant depuis une toute petite zone délimitée sur une place en haut de la falaise. Ils semblent avoir une très bonne maîtrise de leur engin et je pousse jusqu’au bout de la promenade pour retourner les voir.

Après être repassé à l’hôtel me rafraichir je reviens vers le restaurant que j’ai repéré et qui est à environ 500 mètres de mon hébergement. Je prends des spaghettis Bolognaises et un thé au citron. Le service est rapide, l’assiette est copieuse et les spaghettis Bolognaises ainsi que le thé au citron sont excellents.

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